http://www.finart.be/UfocomHq/cometa01.htm  {Voir l'article}

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm   {Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr01.htm

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr02.htm  {Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr02.htm

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr03.htm  {Voir l'article}
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr03.htm

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa6.html {suite  à corr01}  {correspond au N° 4}

http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr04.htm  {correspond au N° 5}

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm  {Voir l'article}

****************************************

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa01.htm
 


Rapport Français sur les OVNIS et la Défense
 
 

Une courte présentation par Gildas Bourdais.




Il faut souligner qu'il s'agit d'un rapport indépendant, écrit par une association privée : COMETA. C'est un résumé réalisé avec
l'approbation des auteurs.

Pour traduire ou publier le rapport tel quel, en partie ou dans son intégralité, une permission doit être demandée par écrit à
l'administrateur de l'association COMETA:

Maître Michel Algrin
25 Boulevard Saint-Germain
75005 Paris
France

Vendredi 16 juillet 1999 un document remarquable a été publié en France. Son titre: "Les Ovnis et la Défense. A quoi doit-on
se préparer ?".

Ce rapport de 90 pages est le résultat d'une étude approfondie sur les Ovnis qui couvrent une multitude d'aspects dans ce
domaine, et spécialement les questions de la Défense.

L'étude a été menée pendant plusieurs jours par un groupe indépendant constitué d'anciens "auditeurs" du très sérieux Institut
des Hautes Etudes de la Défense Nationale (IHEDN) et d'experts qualifiés dans divers domaines. Avant sa publication libre, il
a été envoyé au Président de la République Jacques Chirac et au Premier Ministre Lionel Jospin.

Ce rapport est préfacé par le Général Bernard Norlain, de l'Armée de l'Air, ancien directeur du IHEDN, et il débute par un
préambule rédigé par André Lebeau, ancien Président du CNES (Centre National des Etudes Spatiales), l'équivalent français
de la NASA.

Le groupe en lui-même, auteur collectif du rapport, est une association d'experts, dont bon nombre étaient auparavant auditeurs
au IHEDN. Ce groupe a été présidé par le Général Denis Letty, de l'Armée de l'Air, ancien auditeur du IHEDN. Son nom est
COMETA: Comité des Etudes Approfondies.

Une liste de membres non exhaustive est donnée au début du rapport, et elle est assez impressionnante. Parmi ces membres
figurent:

     Général Bruno Lemoine, Armée de l'Air (ancien auditeur de l'IHEDN)
     Amiral Marc Merlo (ancien auditeur de l'IHEDN)
     Michel Algrin, Docteur en Sciences Politiques, avocat (ancien auditeur de l'IHEDN)
     Général Pierre Bescond, ingénieur en armement (ancien auditeur de l'IHEDN)
     Denis Blancher, commissaire de Police, Ministère de l'Intérieur,
     Christian Marchal, chef ingénieur du Corps des Mines, Directeur de Recherche à l'ONERA (Office National pour
     l'Etude et la Recherche Aéronautique)
     Général Alain Orszag, Docteur en Physique et ingénieur en armements.

Le comité exprime aussi sa gratitude aux collaborateurs indépendants dont :

     Jean-Jacques Vélasco, directeur du SEPRA au CNES,
     François Louange, Président de Fleximage, spécialiste en analyse photographique,
     le Général Joseph Domange, de l'Armée de l'Air, délégué général de l'Association des Auditeurs du IHEDN.

Le Général Norlain explique dans une courte préface comment s'est déroulé la création du comité. Le Général Letty est venu le
voir en mars 1995, lorsqu'il était Directeur du IHEDN, pour discuter d'un projet de comité sur les Ovnis. Norlain lui donna des
assurances pour son intérêt sur le sujet et lui recommanda de contacter l'Association des Auditeurs du IHEDN, qui lui donna
alors son aide.

Il est utile de rappeler ici qu'il y a 20 ans, ce fut un rapport de la même association qui déboucha sur la création du GEPAN, la
première entité d'étude sur les Ovnis au CNES.

Le résultat fut que plusieurs membres du comité émanant de l'Association des Auditeurs du IHEDN ont été rejoint par d'autres
experts. Plusieurs d'entre eux occupant ou ayant occupé d'importantes fonctions à la Défense, dans l'industrie, l'enseignement,
la recherche ou diverses administrations centrales. Le Général Norlain espère que ce rapport aidera à développer de nouveaux
efforts nationaux, et une coopération internationale indispensable.

Le Général Letty, Président du COMETA, précise le thème principal du rapport, qui réside en une accumulation
d'observations bien documentées qui nous interpellent suffisamment que pour considérer toutes les hypothèses à l'origine des
Ovnis, et en particulier les hypothèses extra-terrestres.

Le Comité présente alors le contenu de l'étude.

Une première partie présente quelques cas remarquables aussi bien français qu'étrangers.

Une seconde partie décrit l'organisation de la recherche actuelle en France et à l'étranger, ainsi que les études conduites par les
scientifiques du monde entier qui pourraient donner des explications partielles en accord avec les lois de la physique connues.
Les explications principales sont ensuite passé en revue, depuis les vaisseaux secrets jusqu'aux manifestations extra-terrestres.

La troisième partie examinera les mesures à prendre concernant la Défense, depuis l'information aux pilotes, civils et militaires,
jusqu'aux conséquences stratégiques, politiques et religieuses, dans le cas où l'hypothèse extra-terrestre se confirmait.

Partie I : "Faits et Témoignages"

Bon nombre des cas sélectionnés sont bien connus de la plupart des chercheurs et sont uniquement mentionné à titre indicatif. Il
s'agit :

- de témoignages de pilotes français: M. Giraud, pilote de Mirage IV (1977); Colonel Bosc, pilote de chasse (1976); Vol Air
France AF3532 (janvier 1994).

- cas aéronautiques du monde entier: Lakenheath (1956), RB-47 (1957), Téhéran (1976), Russie (1990), San Carlos de
Bariloche (Argentine en 1995).

- observations depuis le sol; Tananarive (1954), observation d'une soucoupe près du sol par un pilote français, J-P. Fartek
(1979); observation à courte portée au-dessus d'un site balistique russe par plusieurs témoins (1989).

- rencontres rapprochées en France, à Valensole (Maurice Masse en 1965); à Cussac dans le Cantal (1967); à
Trans-en-Provence (1981); à Nancy (connu sous le nom de l'affaire de Amarante en 1982).

- des contre-exemples se concluant par une explication du phénomène naturellement (2 cas).

Bien que la sélection soit limitée, elle est suffisante pour convaincre un lecteur non informé mais ouvert d'esprit sur la réalité des
Ovnis.

Partie II : "Le point des connaissances"

La seconde partie, intitulée "Le point des connaissances", commence avec une enquête sur l'organisation de la recherche
ufologique officielle en France, depuis les premières instructions données à la gendarmerie en 1974 pour la rédaction des
rapports, jusqu'à la création du GEPAN en 1977 avec son organisation et ses résultats: un ensemble de plus de 3000 rapports
provenant de la gendarmerie, des cas d'études, des analyses statistiques. Puis viennent les accords passé entre le GEPAN (plus
tard le SEPRA) et l'Armée de l'Air et les militaires en général, l'aviation civile et d'autres organes comme des laboratoires civils
ou militaires, pour analyse des échantillons et des photographies.

Concernant les méthodes et les résultats, on rappelle ensuite quelques cas célèbres (Trans-en-Provence, l'Amarante), et une
attention spéciale est faite sur les catalogues mondiaux de cas, et en particulier celui des pilotes (Weinstein), des
"radar/visuel"…

Une note historique apparaît ici avec la remarque de la célèbre lettre du Général Twining, de septembre 1947, précisant déjà la
réalité des Ovnis..

Le chapitre suivant - ("OVNI : hypothèses, essais de modélisation" - parle de plusieurs modèles et hypothèses qui sont à
l'étude dans plusieurs pays.

Des simulations partielles ont déjà été faites sur la propulsion des Ovnis en se basant sur les aspects des observations tels que:
la vitesse, les mouvements et les accélérations, pannes de moteurs des véhicules proches, paralysie des témoins.

L'un de ces modèles est la propulsion MHD, testée avec succès dans l'eau et qui devrait fonctionner dans l'air grâce à des
circuits supraconducteurs dans quelques décennies.

D'autres études sont brièvement mentionnées, concernant la propulsion atmosphérique et spatiale, tels que les faisceaux de
particules, l'antigravité, par impulsion planétaire ou stellaire.

Les pannes de moteurs de véhicules terrestres peuvent s'expliquer par des radiations de type micro-ondes. En fait, des
générateurs d'hyperfréquences de forte puissance sont à l'étude en France et dans d'autres pays.

Les armes à micro-ondes en sont une application. Les faisceaux de particules, par exemple, les faisceaux de protons, qui
ionisent l'air et deviennent donc visibles, pourraient expliquer l'observation de faisceaux lumineux tronqués. Les micro-ondes
pourraient expliquer la paralysie des corps.

Dans le même chapitre, on étudie ensuite les "hypothèses globales".

Les mystifications sont rares et aisément détectables. Quelques hypothèses non scientifiques sont mises de côté, comme la
conspiration et la manipulation par des groupes très secrets puissants, les phénomènes parapsychiques, les hallucinations
collectives.

L'hypothèse des armes secrètes est aussi considérée comme très improbable, de même que pour "l'intoxication" au temps de la
guerre froide, ou simplement les phénomènes naturels.

On passe ensuite aux diverses hypothèses extra-terrestres.

Une version a été développée en France par les astronomes Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, basée sur le concept des "îles
spatiales" du physicien américain O'Neill, et qui est compatible avec la physique d'aujourd'hui.

L'organisation de la recherche ufologique aux USA, en GB et en Russie est passé en revue rapidement.

Aux Etats-Unis, les médias et les sondages montrent un net intérêt et une préoccupation marquée du public, mais la position
officielle de l'Air Force, est soit de nier soit de dire qu'il n'y a pas de menace de la sécurité nationale.

En réalité, des documents déclassiffiés, publié via le FOIA, racontent une toute autre histoire: les installations nucléaires seraient
surveillées par des Ovnis et les enquêtes sur les Ovnis seraient conduites par les militaires et les services de renseignements.

Le rapport souligne l'importance aux USA, des associations privées et indépendantes. Il fait mention d'un document "Briefing
Document. Best available evidence" (meilleur preuve disponible) envoyé en 1995 à des milliers de personnalités dans le monde
et aux ateliers Sturrock en 1997, sponsorisés par Laurance Rockefeller. Le document Briefing a été bien évidemment fort bien
accueilli par les auteurs du rapport COMETA.

Le comité note aussi l'apparition en public de personnalités "de l'intérieur" telles que le Colonel Philip Corso, et considère que
son témoignage peut être considéré comme significatif en partie par rapport à la situation réelle dans ce pays, en dépit de
plusieurs critiques.

Le rapport décrit brièvement la situation en Grande-Bretagne, mentionnant en particulier Nick Pope, et pose la question de
l'existence possible d'études secrètes menées en collaboration avec les services américains. Il relate aussi la recherche en
Russie, et la publication de quelques informations comme celle délivrées par le KGB en 1991.

Partie III : Les Ovnis et la défense.

La troisième partie ("Les OVNI et la défense") déclare que bien qu'il soit vrai qu'aucune action hostile n'est encore été prouvée,
au moins des actions "d'intimidation" ont été enregistrées en France (cas du Mirage IV par exemple).

Puisqu'on ne peut exclure l'origine extra-terrestre des Ovnis, il est donc nécessaire d'étudier les conséquences de cette
hypothèse au niveau stratégique, mais aussi politique, religieux et médiatique.

Le premier chapitre de cette troisième partie est consacrée aux "Prospectives stratégiques" et il débute par des questions
fondamentales telles que: "Que faire s'il s'agit d'extra-terrestres? Quelles intentions et stratégie pouvons-nous déduire de leur
comportement?"

De telles questions ouvrent une partie plus controversée de ce rapport. Les motivations possibles de visiteurs extra-terrestres
sont explorées ici, telles que la protection de la planète Terre contre les dangers de la guerre nucléaire, suggérée par exemple
par plusieurs survols de sites balistiques nucléaires.

Le comité réfléchit ensuite sur la répercussion possible du comportement, officiel ou pas, des différentes nations, et se focalise
sur la possibilité de contacts privilégiés secrets "qui pourraient être attribués aux USA".

L'attitude des USA est perçue comme "des plus étrange" depuis la vague de 1947 et l'incident de Roswell. Depuis cette
époque, une politique du secret sans cesse croissant semble avoir été de mise, ce qui pourrait s'expliquer par la protection à
tout prix de la supériorité technologique militaire acquise grâce à l'étude des Ovnis.

Puis le rapport s'attaque à des questions comme :"Quelles mesures devons-nous prendre maintenant?" Pour le moins, quelque
soit la nature des Ovnis, ils nous imposent une "vigilence de crise" en particulier concernant les risques de "manipulations
déstabilisatrices". une sorte de "vigilance cosmique" devraient se faire par les autorités, au plan national et international, afin
d'empêcher toute surprise choquante, toute interprétation erronée et toute manipulation hostile.

Au plan national, COMETA insiste sur un renforcement du SEPRA, et recommande la création d'une cellule au plus haut
niveau du gouvernement, renforcée par le développement des hypothèses, stratégie et préparation d'accords de coopération
avec les autres pays étrangers et européens. Un pas supplémentaire devra être accompli pour que les nations européennes et
l'Union Européenne entreprennent des actions diplomatiques envers les USA dans le cadre d'alliances politique et stratégique.

Une question clé du rapport est "A quelles situations devons-nous être préparé?". Il mentionne des situations comme par
exemple: un déplacement extra-terrestre pour un contact officiel; la découverte d'une base extra-terrestre/ufologique sur le
territoire européen; une invasion localisée (jugée improbable) ou une attaque massive; une manipulation ou de la désinformation
délibérée dans le but de déstabiliser les autres nations.

COMETA consacre une attention particulière aux "implications aéronautiques", avec des recommandations détaillées à
l'intention de tous les personnels, tels que le personnel aérien, les contrôleurs, les météorologues et les ingénieurs. Il fait aussi
des recommandations au plan technique et scientifique pour développer la recherche, avec des bénéfices potentiels pour la
défense et l'industrie.

Le rapport explore en plus les implications politiques et religieuses des Ovnis, en utilisant comme modèle notre propre
exploration de l'espace: comment nous y prendrions-nous, comment établirions-nous des contacts avec des civilisations moins
avancées que la notre?

Une telle approche n'est pas nouvelle pour les lecteurs bien informés de la littérature ufologique abondante, mais elle revêt ici
une valeur spéciale, étant traitée avec tout le sérieux requis à un tel niveau.

Les implications médiatiques ne sont pas oubliées, avec les problèmes de désinformation, la peur du ridicule et la manipulation
par certains groupes.

En conclusion, COMETA affirme que la réalité physique des Ovnis, sous le contrôle d'êtres intelligents, est "quasi certaine".

Une seule hypothèse prend en compte les données disponibles: l'hypothèse de visiteurs extra-terrestres. Cette hypothèse n'est
évidemment pas prouvée, mais elle implique des conséquences très importantes. Les motivations de ces visiteurs présumés
restent inconnues mais doivent devenir un sujet de réflexion et conduire à l'ébauche de scénarios.

Dans ses recommandations finales, le rapport souligne qu'il faut:

   1.informer toutes les personnes occupant un poste de décision et de responsabilité;
   2.renforcer les moyens d'investigation et d'étude du SEPRA;
   3.mettre en oeuvre des moyens de détection des Ovnis via des agences de surveillance de l'espace;
   4.créer une cellule stratégique au plus haut niveau de l'état;
   5.engager des actions diplomatiques envers les USA pour une coopération sur cette "question capitale";
   6.étudier les mesures nécessaires à prendre en cas d'urgence.

Finalement, le document se termine par 7 annexes intéressantes qui valent la peine d'être lues même par des ufologues avertis:

   1.Détection Radar en France
   2.Observations par des astronomes
   3.La vie dans l'univers
   4.La colonisation de l'espace
   5.L'affaire Roswell - La désinformation (un texte intéressant qui sera critiqué par plusieurs lecteurs, et bien accueillis par
     d'autres, y compris moi-même)
   6.Antiquité du phénomène Ovnis. Eléments de chronologie.
   7.Réflexion sur les divers aspects psychologiques, sociologiques et politiques du phénomène Ovnis.

L'importance de ce rapport est évidente pour tous les ufologues bien informés du monde entier, tant au poin de vue de son
contenu que de la personnalité de ses auteurs, et ce en dépit des critiques qui peuvent lui être adressées.

En réalité, de vives critiques ont été faites peu après la publication du rapport, sur Internet, et dans la presse française au
travers d'un article du sociologue Pierre Lagrande qui curieusement dénonçait une opération de désinformation en ridiculisant le
sujet (Libération du 21 juillet 1999).

Espérons que le présent résumé aidera à clarifier le débat.

Gildas Bourdais

Traduction de l'anglais: Frédéric P. (UFOCOM Trad.)

***************

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr01.htm
 


COMETA : on nous écrit… (1)

Effervescence militairo-ufologique en France

 La publication récente du rapport du COMETA sur le thème " OVNIs et défense: à quoi doit-on se préparer " continue
d’agiter le monde de l’ufologie. Ce thème a été largement débattu sur plusieurs listes de discussion et les " avis " semblent
partagés.

L’opinion de l’UFOCOM, que j’ai présentée dans un article récent, ne fait pas l’unanimité. Après tout, tant mieux. Encore une
fois, je - et nous - ne prétendons pas détenir la vérité. De plus, le débat des idées peut engendrer des avancées conceptuelles
intéressantes. Il aurait donc été dommage de s’en priver. Inutile de rappeler que l’UFOCOM à ouvert et ouvrira ses colonnes
virtuelles à ceux qui souhaiteront présenter des éléments d’informations.

De façon plus gênante, notre message ne semble pas avoir été clairement perçu par un petit nombre de lecteurs. Aussi me
dois-je de mettre les points sur les " i ". L’UFOCOM redit que le document présenté n’apporte pas d’éléments fondamentaux
nouveau au dossiers OVNIs, ce qui fait que l’on peut s’interroger légitimement sur sa ou ses destinations. Néanmoins, ce
document a le mérite d’exister et d’avoir été présenté par des " notables " sérieux et courageux. Ce fait, per se, constitue un
élément d’appréciation important.

Que les ufologistes ne soient pas les seuls à s’agiter nous semble aussi intéressant. Le petit monde - plus discret - du
renseignement pourrait aussi s’intéresser - ou s’être intéressé - à la question, en France et peut être également aux Etats-Unis.

Un article récent paru sur le site Internet d’un ancien pilote de Concorde, Monsieur Holbecq, apporte des éléments de
réflexion complémentaires. Vous pouvez le consulter à l’adresse: http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10a.htm et
http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10b.htm

La partie la plus intriguante de l'article de Monsieur Holbecq se trouve, à mon avis, dans le " courrier " qu’un lecteur aurait
adressé à Monsieur Holbecq BALISE (http://www.multimania.com/sapiens/1-edit10c.htm). Il ne s’agit pas pour nous de
" pomper " le site en question (d’autant plus que nous le citons), mais il me semble que certains passages de ce courrier méritent
d’être présentés ici. Monsieur Holbecq écrit:

" Moins de 48 heures après la diffusion sur le site du résumé et des commentaires concernant le rapport COMETA, j'ai reçu de
vive voix, d'un expert militaire, ingénieur général de l'armement (et qui préfère garder l'anonymat), les confidences suivantes:

" [...] Je ne suis pas d'accord avec l'idée que ce texte ait été conçu à l'attention du grand public, même si le canal VSD a été
choisi. Le vocabulaire utilisé est beaucoup trop complexe pour le français moyen.

[...] Je pense que le texte porté à la connaissance de ces gens constitue la partie tronquée d'un rapport qui a été effectivement
remis à Chirac et Jospin, et qu'il s'agit d'une décision éminemment politique. Si, comme le suggère ce rapport COMETA, les
Américains ont réussi à tirer profit du dossier OVNI, au plan de la défense soit en examinant des épaves récupérées [...] ceci
leur confère une avance technico-scientifique qui inquiète fort les Européens, qui réalisent par ailleurs qu'ils n'auraient aucune
chance de pouvoir combler ce retard sans regrouper leurs moyens, humains, techniques et financiers. Sur le plan de la défense
cette avance pourrait assurer à terme aux Américains une hégémonie planétaire complète.

[...] Je ne sais pas de quand date la prise de conscience des Français. Mais ce rapport ne s'adresse pas seulement aux
responsables politiques de notre pays, il vise aussi à mon avis les homologues étrangers en matière de recherche militaire et de
défense. Malheureusement, ce réveil et cette prise de conscience me semblent un peu tardifs. "

Avouez que ce point de vue n’est vraiment pas éloigné de celui que nous présentions plus tôt.

Mais peut-être pensez vous qu’il s’agit d’une source peu crédible. A vrai dire, nous n’avons pas encore tenté de contacter
Monsieur Holbecq. Et si nous le faisions, il me semble de toues facons délicat de lui demander de nous révéler sa ou ses
" sources ".

L’UFOCOM aurait probablement renoncé a présenter le document ci-dessus si nous n’avions pas, de notre coté, reçu des
informations qui corroborent les affirmations de l’Ingénieur Général à l’Armement cité plus haut, et renforcent notre point de
vue. Elles suggèrent que le rapport du COMETA serait bien une pièce d’un puzzle dont nous n’apercevons peut-être que le
contour. Voici donc, ci-dessous, ce que nous avons reçu d’un de nos lecteurs, bien " renseigné " semble-t-il. Vu son
importance et son intérêt, le document est reproduit in extenso.

Yves, Conseiller Général
UFOCOM
 

"L’intérêt des militaires Français pour la question UFOlogique demeure semble-t-il assez marginal car les implications en terme
de défense, si elles ne sont pas négligeables, sont passablement difficiles à circonscrire et à appréhender, la fugacité du
phénomène ne s’accompagnant qu’a de très rares exceptions de formes de menaces directes ou d’intimidations. L’attention
des milieux de défense a pu être naturellement suscitée par des intrusions répétées dans des espace aériens dont ils sont
charges de la surveillance et de la protection, le survol d’installations sensibles, par de curieux ballets aériens impliquant des
avions militaires et des objets aux performances non conventionnelles, par la crainte que ces OVNI soient le fruit de
technologies indigènes ou plus prosaïquement d’une guerre psychologique menée par une nation ennemie, par le risque d’une
confusion des moyens de surveillance de l’espace aérien ou d’alerte avancée, par l’hystérie populaire et les troubles à l’ordre
public que purent occasionnellement déclencher des vagues d’importance. Mentionnons également qu'en France la DGA (en
l'occurrence l'ex DRET) a pu dépasser la veille technologique pour se lancer des étude amont plus ou moins liées au
phénomène OVNI: JP Petit affirme avoir été contacté pour des travaux tournant autour du modèle MHD qu'il avance pour
expliquer certaines caractéristiques d'OVNI. Le rapport COMETA fait mention des travaux de la DGA dans ce domaine ainsi
que des études sur les armes à faisceaux de particules.

Depuis dix ans, deux rapports furent rédigés par la Défense Française, l’un officiel en 1995 par la DRM, l’autre prétendant
l’être sans en présenter toutes les caractéristiques : parce qu’il émane d’une association type loi de 1901 - le COMETA –
même si le label de l'IHEDN et la caution de nombreux généraux des armées ou de l'armement y figurent et parce que le
contenu accusateur du rapport le rend inacceptable officiellement. Il semble que les gens à l’origine de ces deux rapports soient
assez familiers et fassent partie d’un réseau UFOlogique qui a en partie émergé à l'occasion du rapport COMETA. Ce réseau
auquel F. Couten, un documentaliste proche des milieux de la Défense, faisait parfois référence est composé de profils et de
compétences assez riches et diversifiés selon le rapport COMETA qui présente ceux qui ont bien voulu voir leur nom figurer,
les autres préférant continuer à travailler discrètement ou ne souhaitant pas charger inutilement leur dossier DPSD. On trouve
ainsi: journalistes aéronautique, avocat, ingénieurs (civils ou de l’armement), collaborateurs ou proches du SEPRA,
universitaires ou chercheurs, personnels de l’aviation civile, appartenant à diverses administrations centrales, a l’industrie et,
aspect intéressant, a divers corps d’armée (gendarmerie, armée de l’air, marine, communauté du renseignement) ou de
l'armement. Ces deux rapports relèvent de façon très similaire l’attitude ambiguë des agences gouvernementales ou de la
Défense U.S. vis à vis du phénomène OVNI, en particulier de la C.I.A. et de l’USAF. Le premier est à usage interne, l'autre a
de toute évidence des visées plus larges que le "simple" briefing d'officiels. "

[NDR : Notre correspondant a bien voulu nous fournir un résumé du rapport de la DRM. Ce rapport est
apparemment non classifié (nous ne l’aurions pas publié s’il avait été protégé). Il s’intitule: " Implications du
Phénomène OVNI en matière de Défense ". Voici ce résumé :]

" En 1995 la Direction du Renseignement Militaire (DRM – Creil) recevait deux personnes issues de la recherche privée dans
le domaine des OVNIs (messieurs Boudier et Greslé). Un rapport examinant les implications du phénomène OVNI en matière
de Défense fut ainsi rédigé par la DRM suite à ces auditions.

Après un historique succinct de la phénoménologie OVNI depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux spécialistes
abordaient l’effort de recherche UFOlogique aux E.U., en particulier : le rôle, l’origine, l’intérêt et les conclusions des
différentes agences gouvernementales Américaines (CIA, NSA, DIA, USAF, Navy, AMC – premiers à s’intéresser
officiellement au sujet) et des différentes commissions d’enquête constituées (SIGN, GRUDGE, Twinkle, Robertson, Blue
Book, Condon). Mues initialement par la crainte que les étranges phénomènes observés durant la guerre (" foo fighters ", fusées
" fantômes " des pays nordiques, etc…) soient le fruit de percées technologiques Russes dans le domaine aéronautique, ces
agences sont rapidement arrivées à la conclusion qu’il n’en était rien et n’ont cessé de minimiser par la suite leur implication
dans le domaine UFOlogique ainsi que tout élément étayant l’hypothèse E.T des OVNI.

M Boudier rappelait ensuite le cas Français du GEPAN puis le SEPRA. Après un point sur les moyens dont bénéficiait le
GEPAN et sur l’échec des démarches prospectives auprès de diverses ambassades pour le déploiement du projet SPOC (de
MATRA, stations de détection automatisées dans le domaine optique pour l’étude de phénomènes à faible probabilité
d’occurrence…comme les OVNI par exemple), il relevait que l’avis du conseil scientifique du GEPAN en 1978: " certains des
témoignages étudiés se rapportent à des objets apparentant à des machines volantes dont la provenance, le mode de
sustentation et de propulsion sont étrangers " fut relativisé par des études de psychologie de la perception et des processus
d’influence. Il s’interrogeait sur la " régression paradoxale " GEPAN=>SEPRA de 1988 puisque le travail de ce dernier se
limite à la rédaction de notes de synthèse à partir des données glanées par le GEPAN.

Un point était proposé sur la recherche privée dans le domaine et la soixantaine d’associations UFOlogiques en France.
Quelques éléments furent apportés concernant les opportunités offertes par l’intérêt populaire pour ces phénomènes :
manipulation de masse, guerre psychologique dans un contexte de guerre froide, recueil du renseignement sur des programmes
classifiés (approche d’un prestataire de DGA/ETCA, la société Fleximage, pour le programme secret-défense Helios), rideau
de fumée pour des expérimentations secrètes (rôle de la CIA dans le cadre des programmes U2 et OXCART ou Blackbird. Il
mentionne l’existence présumée d’une version opérationnelle du B2 radicalement différente de la version présentée au public :
the " real B2 "). Il remarquait, suivant ainsi la suggestion de la F.A.S. (la toute puissante Fédération des Scientifiques
Américains créée à l’initiative d’A. Einstein après les premières expérimentation du projet Manhattan), que le suivi rigoureux
des témoignages d’OVNI pouvait s’avérer très instructif sur le déroulement de certains programmes classifiés. Il détaillait à ce
sujet l’observation, en 1992, de l’équipage d’un PUMA 330 de l’ALAT au dessus de la commune de Brignoles d’un objet en
forme de losange dont il précise qu’il s’agit de la forme présupposée de l’AURORA. Les intervenants concluaient en relevant
le double langage et l’attitude ambiguë de certaines agences gouvernementales Américaines comme la CIA qui, tout en
affirmant le peu d’intérêt qu’elle porte au phénomène OVNI, infiltrait le NICAP pour se livrer à des opérations opportunistes
de désinformation et de protection de certains programmes sensibles, se lançait dans une collecte tout azimut de témoignages et
nouait des accords de coopération avec le Canada pour l’accès aux bases de données de témoignages. "

[NDR : Enfin, last but not least, notre correspondant nous livre ses " impressions " sur le rapport du COMETA
(voir à ce sujet, si vous ne l’avez pas encore fait : Rapport COMETA : Une courte présentation)]

" Là encore " nous dit notre lecteur, " est pointée du doigt l'attitude passablement équivoque de l'USAF et des diverses
agences de renseignement d'outre-Atlantique dans la gestion du phénomène OVNI. Les auteurs mentionnent que les
explications avancées pour rendre compte d'un certain nombre de cas examinés par les diverses commissions crées à cet effet
l'ont été dans le cadre d'une désinformation réductrice planifiée dès le lendemain de la seconde guerre mondiale. Hynek, en
autre, y participa. Ils mentionnent également l'infiltration de quelques groupes UFOlogiques d'importance par la CIA pour
mettre en œuvre une désinformation amplificatrice et décrédibiliser toute recherche sérieuse. Les résultats de l'enquête du
G.A.O. auraient ainsi été complètement occultés aux yeux du grand-public par la diffusion opportune de la vidéo de l'autopsie
de Roswell. Ils évoquent le rôle trouble de la CIA louvoyant entre protection de certains développements classifiés (avion
espion U2) et études biaisées de manifestations d'OVNI. Tout tend, selon les auteurs, à amoindrir l'hypothèse d'une origine
extraterrestre ou d'une menace claire pour la sécurité nationale des E.U. et donc l'intérêt présenté par le phénomène OVNI
contrairement à ce qu'on pu affirmer dès les premières études certains généraux Américains comme Bolender (USAF),
Goldwater ou Twining (AMC).

Outre la mise en exergue des signe d'une protection du secret et d'une désinformation continue conjointement à l'œuvre aux
E.U., l'objet des auteurs est semble-t-il d'élargir le mandat et les moyens du SEPRA, de mettre en place une structure de
coopération Européenne sur le sujet et…d'exercer "les pressions utiles" sur le gouvernement Américain afin de "l'inciter à
collaborer". Ils concluent d'ailleurs l'annexe 7: "seule une pression croissante de l'opinion publique, éventuellement soutenue par
les résultats de chercheurs indépendants, des divulgation plus ou moins calculées ou encore un accroissement brutal des
manifestations d'OVNI, pourraient, peut-être, amener les dirigeants et les responsables Américains à modifier leur attitude". Le
rapport prévoit en outre la création d'une cellule "au plus haut niveau de l'état" plus proche de la Défense, de prospective et de
stratégie. Sa vocation pourrait fort bien d'ailleurs recouvrir certaines préoccupations exprimée par le rapport de la DRM ou
dont le Général Norlain avait la charge à l'IHEDN (*). A signaler qu'aucun des rapports ne mentionnent la vague Belge ou les
événements Mexicains. L'étude statistique de Poher qui s'appuyait sur une typologie physique/naturelle des observations et qui
a été reprise et confirmée par la suite est à peine évoquée malgré sa portée. Mais le but de ce rapport n'était pas une
présentation exhaustive du dossier OVNI depuis ses origines.

Mon opinion? Je me demandais comment les auteurs du COMETA, à qui de toutes évidences la donne politico-stratégique
n'échappe pas, pouvaient croire un seul instant qu'une initiative diplomatique isolée ou même Européenne (ce qui n'est
vraisemblablement pas gagné) auprès des E.U. et visant à clarifier la situation UFOlogique avait des chances de porter ses
fruits. Je pense aujourd'hui que ce dernier s'inscrit dans le cadre d'une vaste initiative dont une étape aux E.U. a été soulignée et
saluée par ce rapport COMETA: il s'agit du colloque scientifique soutenu par L. Rockefeller, à Pocantico, sous la direction de
l'astrophysicien P. Sturrock, qui établissait les bases d'une étude sérieuse du phénomène OVNI et sur les moyens dont
devraient se doter les Etats prenant exemple sur le GEPAN. Une délégation Française proche du SEPRA y participait et a été
fort remarquée: "le panel a été grandement impressionné par les travaux du GEPAN/SEPRA, le projet Français initialement
GEPAN et maintenant SEPRA et il ne fait aucun doute que les perspectives les plus prometteuses dans la compréhension du
phénomène OVNI résident dans la création de projets similaires dans d'autres pays"… Les conclusions de ce colloque sont
peu ou prou les mêmes que celles de COMETA si ce n'est que les agences gouvernementales Américaines ne sont tout de
même pas directement mises en cause. Mais il est aujourd'hui de notoriété publique que Rockefeller est décidé avant sa mort
(et c'est un monsieur très âgé) à briser le sceau du secret qui, pense-t-il, entoure le phénomène OVNI aux E.U. comme ailleurs.
Son porte-parole déclarait d'ailleurs ouvertement à l’" Observer " de New-York en 1995 " Il est très intéressé de connaître ce
dont le Gouvernement dispose dans ses tiroirs ", le " Daily News " relevant lui que " Rockefeller a fait pression sur
l'administration Clinton pour qu'elle ouvre les dossiers gouvernementaux sur les OVNI ". C'est un homme à la tête d'une
dynastie prééminente sur le plan financier et politique, qui ne ménage ni son argent ni son influence pour organiser sa
contre-offensive. Il sait qu'il pourra compter, outre une recherche privée UFOlogique coalisée, sur l'opinion publique et
certaines hautes amitiés politiques le cas échéant. Peut être que le rapport COMETA s'inscrit également dans cette perspective
à plusieurs phases:

Pressurer le gouvernement Américain de l'intérieur:

     Noyer les agences gouvernementales sous des injonctions couvertes par le FOIA,
     Lobbying ciblé par le biais de briefing documents du type de celui organisé par Galbraight
     auprès de centaines de parlementaires et hommes politiques,
     Coordonner les principaux groupes civils de recherche sur le phénomène OVNI (CUFOS,
     FUFOR, MUFON)
     Initier des enquêtes administratives du type de celle du G.A.O,
     Tenter de transformer le problème UFOlogique en enjeu électoral(**),
     Infirmer les conclusions scientifiques avancées par l'USAF ou les diverses commissions,

Faire porter la pression également de l'extérieur:

     En France: COMETA (?),

Ou… dans des domaines connexes à l'UFOlogie:

     Human Potential Society,
     Remote Viewing UFOs

Et initier une véritable implication transnationale de la communauté scientifique dans ce domaine pour ainsi contrer une
éventuelle désinformation réductrice/amplificatrice à l'œuvre depuis des années.

Le rapport COMETA appuie parfaitement les visées de Rockefeller: pressions tout azimut sur le gouvernement Américain,
COMETA appelant, lui, à des pressions par le biais de l'opinion publique ou par voie diplomatique au niveau
national/Européen. Les auteurs du COMETA entendent également informer, entre autres, certaines personnalités de premier
plan, suivant l'exemple de Galbraight appuyée pour cela par l'incontournable Rockefeller. Le COMETA rejoint également les
recommandations de la dernière initiative publique de ce bouillonnant octogénaire, dans l'arène scientifique, le rapport Sturrock
(fin 1997): recrédibiliser et étudier sérieusement la problématique OVNI via des organismes comme le GEPAN et lui associer
des gens de renom.

( * ) protection du secret industriel/militaire. Renseignement et Intelligence Economique/militaire.

(**) durant la dernière campagne présidentielle aux E.U., deux personnalités politiques d'envergure ont fait allusion aux OVNI
en des termes sans équivoque en particulier Bob Dole à propos d'un argument d'ordre économique de Clinton: " affirmer que 2
% de croissance est impossible sans une reprise de l'inflation ? C'est un peu comme l'armée de l'air affirmant que les OVNI
sont impossibles ! ".
 

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http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr02.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr02.htm
 


 COMETA : on nous écrit… (2)

Un article que vous auriez dû lire… normalement.

Depuis quelques semaines nous parviennent des courriers non-identifiés, venant de personnes non-identifiables. Il n'est pas
dans les habitudes de l'UFOCOM de propager des rumeurs ou des bruits de couloirs. Toutefois, nous avons recoupé les
informations reçues, autant que faire ce peut, et nous pensons qu'il est utile de les partager avec vous.

Cela a commencé il y a quelques semaines par la publication du rapport COMETA. L'UFOCOM était au courant de
l'existence d'un tel groupement depuis 1997 mais nous n'avions pas pu confirmer réellement l'information. Nous avions donc
rangé cela dans un tiroir.

Or, en, juin de cette année 1999, nous avons eu confirmation de la parution d'un "rapport" émanant de militaires et de
scientifiques. Quelques semaines plus tard, le rapport du COMETA sortait. Alors que nous travaillions sur deux affaires
importantes, le contenu du dit rapport nous a complètement laissé pantois. Les signatures, messieurs, dames, les signatures…
Rien que des gens honorables, crédibles et dont le niveau de respectabilité ne fait aucun doute. Et c'est tout cela qu'ils ont mis
sur la table en acceptant, sur proposition de la rédaction du VSD "Hors-Série", de diffuser ce rapport dans le grand public. Si
ce n'est pas un acte de courage intellectuel, je ne vois plus que l'explication de la désinformation, voire de la mission "occulte"
d'un département "X" ou "Y" au sein de l'appareil militaire ou du renseignement. Je pense que nous pouvons désormais exclure
ce dernier point une fois pour toute. L'armée française ne veut pas nuire à ses citoyens. Pas plus que l'armée belge, italienne,
anglaise, allemande et même... américaine. Même s'il arrive, de temps à autre, que l'intérêt du plus grand nombre prime sur
l'intérêt d'un seul.

Si le COMETA est prêt à aller plus loin dans sa démarche, il n'en est pas de même pour tous les secteurs d'activités de l'Etat
français. Peut-être y a-t-il des divergences de vue quant à la stratégie d'information? Jusqu'ici, le rapport COMETA n'a pas eu
de retour sur le plan officiel. Aucune réaction publique de la part du Président de la République ou du Premier Ministre. Juste
quelques papiers ironiques, ci et là, et quelques interviews radio du général Letty.

Si la polémique est forte chez les ufologues, les réactions médiatiques sont également très peu nombreuses. Pas de télévision.
Aucun écho dans les média généraux étrangers. Alors, nous essayons, tant bien que mal, de vous tenir informés des suites de
ce rapport. Et certains de nos lecteurs-correspondants anonymes (des gens apparemment bien renseignés) nous envoient, à
leur tour, leur sentiment ou des infos. Voir parfois les deux.

Le premier à recueillir le sentiment d'un correspondant anonyme fût Yves, le Conseiller Général (bio-généticien) de
l'UFOCOM (voir article précédent). On y parle également d'un rapport de la DRM abordant le thème OVNI et où ont été
entendus messieurs Boudier et Greslé, décrits comme des chercheurs privés. Il se trouve que j'ai eu confirmation de l'un des
intéressés de la réalité de cette audition.

C'est aussi via Internet (puis un coup de fil) qu'il y a quelques semaines, j'avais eu vent de la publication d'un article sur le
COMETA dans la revue officielle de la Défense française "Armées d'Aujourd'hui" et ce pour ce mois de septembre 99.
Information corrélée par ailleurs. Or, il apparaît qu'en dernière minute, la suppression de l'article aurait été décidée. D'après
notre source, la raison invoquée serait : la parution d'un tel article est inopportune. La décision serait venue de la DICOD
(Délégation à l'Information et à la Communication de la Défense)… Il nous est impossible de confirmer ce dernier élément.
 

Thierry, septembre 99

                         Les OVNI, un enjeu de défense nationale?

                            <<Envisager toutes les hypothèses>>
 

En posant la question des conséquences du phénomène des OVNI (Objets Volants Non Identifiés) sur la
défense nationale, le COMETA (Comité d'études approfondies) vient de briser un tabou en France.
Avec d'autant plus de force que ses membres sont d'éminentes personnalités scientifiques et militaires.

Constitué d'anciens auditeurs de l'Institut des hautes études de la défense nationale (IHEDN) et d'experts qualifiés provenant de
tous les horizons (voir encadré), le COMETA vient de remettre au président de la République, au Premier ministre et aux
hautes autorités civiles et militaires un rapport intitulé "Les OVNI et la défense : à quoi doit-on se préparer", qui conclue plus de
trois années d'enquêtes et d'auditions. A travers une étude rigoureuse, dont l'objectif est de "dépouiller le phénomène OVNI de
sa gangue irrationnelle" selon le professeur André Lebeau, les auteurs interpellent les pouvoirs publics sur les conséquences
scientifiques, stratégiques et politiques du phénomène des OVNI.

Déjà en 1976, un comité de l'IHEDN présidé par le Général Blanchard de la Gendarmerie Nationale avait ouvert le dossier
des OVNI. Les recommandations de ce comité avaient abouties à la création du Groupe d'étude des phénomènes aérospatiaux
non identifiés (GEPAN), précurseur de l'actuel Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA),
organisme du CNES en charge de ce dossier. Aujourd'hui, plus de vingt ans après, il s'agit pour le COMETA de refaire le
point des connaissances sur ces observations et de provoquer une nouvelle réaction des autorités françaises : "Les témoignages
de gens crédibles ont déjà et doivent continuer à faire évoluer l'état d'esprit au sujet des ovnis", explique le général de division
aérienne Denis Letty, ancien pilote de chasse de la FATAC, pour qui il faut briser les incitations à ne pas parler par crainte du
ridicule.

Priorité aux faits

Dans une première partie, "Faits et témoignages", le comité a sélectionné, parmi les centaines de cas crédibles observés ces
dernières décennies à travers le monde, un certain nombre d'événements non élucidés. "Nous voulons convaincre par le sérieux
de notre enquête : tout ce qui n'était pas prouvé à été éliminé" affirme le général Letty. On ne trouvera donc pas, dans le
rapport, de témoignages plus ou moins farfelus d'abductions (enlèvements) ou de prélèvement d'organes sur les animaux. Le
comité a ainsi recueilli trois témoignages de pilotes civils et militaires français confrontés en vol à des OVNI, avant d'étudier
cinq cas aéronautiques majeurs dans le monde et trois cas d'observation à partir du sol. Quatre cas de rencontre rapprochée en
France concluent cette partie. Le comité n'a pas d'explication miracle pour tous ces cas qui demeurent inexpliqués : il peut s'agir
d'engins secrets terrestres, mais l'hypothèse d'engins d'origine non terrestre ne peut être écartée.

Une seconde partie, "Le point des connaissances" décrit l'organisation de la recherche en France et dans le monde. La
recherche française associe le SEPRA, associé au CNES, la Gendarmerie nationale, l'armée de l'Air, la Direction générale de
l'aviation civile et la Météorologie nationale.

Le comité émet également des hypothèses scientifiques et aéronautiques sur l'origine des OVNI : propulsion
magnétohydrodynamique, propulsion par antimatière… et sur les leçons que nous pouvons en tirer en matière de recherche
scientifique. Déplorant de ne pouvoir étudier de fragments d'engins, le comité semble persuadé, sans pouvoir cependant en
apporter la preuve, que les Etats Unis cachent quelque chose sur ce qui s'est passé à Roswell en 1947. Il est vrai que les
contradictions des versions officielles successives et les procédés de désinformation utilisés par les Américains, exposés dans le
rapport, sèment le doute.

De nombreuses réactions dans la presse et sur internet.

Dans la partie "Les OVNI et la Défense", les auteurs estiment qu'en fonction des connaissances acquises sur les OVNI
acquises à ce jour, l'hypothèse - décriée - d'une origine extraterrestre ne peut être écartée, appelant une réflexion puis des
décisions. "Nous espérons que l'Etat reprendra la balle au bond : nous ne demandons pas la création d'une énorme entité, mais
le renforcement des structures existantes (le SEPRA est aujourd'hui réduit à sa plus simple expression) et la création d'une
cellule de veille technologique" explique le général Letty. Les auteurs préconisent également de développer l'information des
pilotes civils et militaires, du public et des décideurs. Le comité se livre enfin à une analyse prospective, scientifiquement plus
contestable, des implications politico-religieuses d'une éventuelle confirmation de l'origine extraterrestre des OVNI. En tous
cas, la publication du rapport, qui n'était pas prévue à l'origine, "mais nous avons estimé que nous avions un devoir
d'information à l'égard d'un public mature", selon le général Letty, à défaut d'avoir encore suscité de réactions officielles, a déjà
eu de nombreux échos dans la presse. Le rapport a également fait beaucoup de bruit sur Internet, dans les forums de
discussions d'ufologues. Mais le comité n'estime pas pour autant avoir terminé son travail, comme le précise le général Letty : "Il
nous reste maintenant à entrer en contact avec les autres pays, pour faire un point sérieux au plan européen puis occidental".

Thibaud Malterre

(NB: Article prévu pour la revue "Armées d'Aujourd'hui" - rubrique "Société" -, septembre 1999)
 

Encadré n° 1: "Les principaux auteurs du rapport"

     le général Bernard Norlain, ancien directeur de l'IHEDN.

     le professeur André Lebeau, ancien président du CNES.

     Jean-Claude Ribes, astrophysicien et ancien directeur de l'Observatoire de Lyon.

     le général de l'Armée de l'Air Denis Letty.

     le général de l'Armée de l'Air Bruno Le Moine.

     l'amiral Marc Merlo.

     le commissaire principal de la Police nationale au ministère de l'Intérieur, Denis Blancher.

     l'ingénieur en chef des Mines Christian Marchal, directeur de recherche à l'ONERA (Office nationale d'études et de
     recherches aérospatiales).

     l'ingénieur général de l'Armement Alain Orszag.

     l'ingénieur général de l'Armement Pierre Bescond.

     Maître Michel Algrin, avocat à la Cour.
 

Encadré n° 2 : "L'affaire de Roswell"

L'année 1947 est marquée d'une vague d'apparition d'OVNI aux Etats Unis. Le 8 juillet au matin, la base de Roswell
(Nouveau-Mexique), qui abrite alors les seuls bombardiers atomiques au monde, annonce aux radios locales qu'un "disque
volant" s'est écrasé dans un ranch et que les militaires de la base ont récupéré les débris. Dès l'après-midi, le général Ramey
(commandant la 8ème armée aérienne) dément l'information : les débris seraient ceux d'un ballon météo. C'est en 1978 que
"l'affaire Roswell" se déclenche quand l'ancien officier de renseignement de la base affirme que les débris étaient d'origine
extraterrestre. De nombreux témoins déclarent alors qu'ils ont été contraints au silence par l'armée en 1947 et font part de la
présence de cadavres d'humanoïdes. En 1991, le général du Bose, ancien chef d'état-major du général Ramey, confirme que
ce dernier a substitué aux débris trouvés à Roswell ceux d'un ballon météo. En septembre 1994, l'Air Force publie un rapport
sur l'affaire Roswell : les débris proviendraient en fait d'un train de ballons du projet secret Mogul. On apprend en 1995 que
tous les documents administratifs de la base de Roswell pour la période de mars 1945 à décembre 1949 ont été détruits. Enfin,
en 1995, un film peu crédible sur l'autopsie d'un prétendu cadavre de Roswell jette le discrédit sur l'affaire.

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http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr03.htm
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr03.htm
 


COMETA : on nous écrit...(3)

Jean-Pierre Petit nous livre son commentaire!

Le rapport COMETA continue de susciter bon nombre de réactions, ainsi que nos articles sur le sujet. Ayant lu l'intervention
d'un lecteur anonyme sur notre site (voir Cometa : on nous écrit... (1) ) où il est cité, Jean-Pierre Petit (astrophysicien,
direceteur de recherches au CNRS) nous fait parvenir son propre témoignage. Il nous demande également de le diffuser afin de
ne laisser aucun doute, aucune ambiguïté quant à l'exactitude des faits énoncés.

Lorsque l'on sait que le scientifique s'est interdit toute réaction publique concernant le dossier OVNI, et ce depuis plus de 2 ans
maintenant, on ne peut qu'apprécier cette intervention. Il aurait été disgracieux et malhonnête de notre part de faire barrage à
ces informations. De plus, les travaux de Jean-Pierre Petit étant pris en considération par le désormais célèbre COMETA
(bibliographie, page 88 du rapport paru dans le VSD Hors-Série), il me semble pertinent de donner suite à la demande du
chercheur.

Voici donc ce message reçu par email. Je signale au passage le site scientifique de Jean-Pierre Petit (n'y allez pas pour les
OVNI, il n'y a pas une ligne là-dessus!) qui est des plus intéressants : www.jp-petit.com . Cela pourra donner une idée du
niveau du chercheur à ceux qui ne le connaîtrait pas.

Thierry,
octobre 99
 

Monsieur,

J'ai pris connaissance d'un texte, dans votre site, où mon nom se trouve mentionné par une personne qui souhaite rester
anonyme mais que vous décrivez comme étant relativement bien informée. La phrase me concernant est: "Jean-Pierre Petit
affirme avoir été contacté pour ses travaux tournant autour de la MHD, qu'il avance pour expliquer certaines caractéristiques
d'ovnis". Dans le contexte elle se réfèrerait à un contact dont l'armée aurait pris l'initiative. Ce contact a effectivement eu lieu en
1978. A cette époque le polytechnicien et ingénieur civil Gilbert Payan, "Monsieur bons offices dans l'échiquier ovni français,
vis à vis des services officiels, des militaires et des politiques" avait tenu à faire visiter la cave, sans fenêtres, où je travaillai à
l'époque, avec du matériel de fortune, par deux jeunes offciers, ingénieur militaires appartenant à la DRET (devenue la DGA). Il
n'y eut aucune suite. Ma seconde et dernière rencontre avec des représentants de la DRET se situe à Rouen en 1988.  Selon
Claude Thénard, directeur des recherches en titre, maître de conférence à l'université de Rouen, l'Armée avait tenu à me tenir
écarté de toute responsabilité scientifique dans cette opération. La convention fut néanmoins signée et je me rappelle très bien
la réaction du responsable financier du laboratoire, Monsieur Trinité, à qui le Professeur Valentin, son directeur, avait
demandait son avis après lecture du projet de contrat  : - Oh, ça va : le bateau coule normalement....

Le bourse de Lebrun se trouva alors épuisé peu de temps après. J'avertis alors l'équipe de Rouen que j'abandonnerais
immédiatement et définitivement la MHD si un moyen quelconque n'était pas trouvé pour lui permettre de continuer à travailler
avec moi. Nous étions complêtement abandonnés, sur le plan financier, alors que Payan poussait pour faire engager un
chercheur belge (voir le livre cité, page 108), rétribué sur l'argent de ce contrat avec un salaire, ahurissant pour l'époque, de
23.000 FF nets (d'autant plus que personne ne percevait de quelle manière cet homme, vues ses compétences, aurait pu se
rendre utile dans ce projet). Les Rouennais convoquèrent alors la DRET en demandant pour Lebrun un bourse DRET de 7000
FF par mois. Ils savaient très bien que ma menace d'abandon n'était pas une parole en l'air, après 13 années d'un combat fort
pénible. L'incontournable Payan étant présent à cette réunion. Cinq délégués de la DRET y participèrent. Il n'y eut aucune
réponse officielle. Un collègue du CNRS, Bernard Fontaine, (devenu aujourd'hui un responsable en pleine ascension,au
CNRS), que ses fonctions de chercheur à l'Institut de Mécanique des Fluides de Marseille mettaient en contact étroit avec la
DRET, me transmit simplement, une "réponse négative" part téléphone : - La DRET a dit non. Ton thésard devra se trouver un
emploi dans le privé.

Comme il a fait une thèse avec toi, il est inutile qu'il essaye de rentrer au CNRS ou qu'il espère trouver une place dans un
quelconque labo de recherche français". Cela avait au moins l'avantage de la franchise.  J'avertis alors immédiatement Claude
Thénard de mon abandon immédiat et définitif. La manip Rouen périclita alors rapidement, privée de mes conseils scientifiques
et techniques. Les responsables n'en furent pas tout de suite conscients. Lire à ce propos, dans mon livre "Enquête sur les
ovni", Albin Michel, pages 116 à 118, la reproduction intégrale d'un rapport rédigé à l'issue d'une convocation au laboratoire
de Rouen du "Comité de suivi (de la manip de MHD), en date du 27 avril 1988, quelques mois après ma démission. Je cite : -
Monsieur Thénard signale que Monsieur Petit ne désire plus faire de recherche en MHD et a donc envoyé sa démission au
Comité de suivi. Le Comité en prend acte. Monsieur Fontaine (déjà cité) signale que le mauvais état de santé de Monsieur Petit
est la cause principale de sa démission (Mensonger. Comme c'était lui qui m'avait oralement transmis la réponse négative de la
DRET, il avait été le premier averti et connaissait mieux que personne les causes de cette démission).

Dans la suite du rapport on lit "Destruction de deux veines d'essai" (les Rouennais ne savaient pas coller le plexiglass),
"Destruction du circuit haute tension alimentant les bobines de Helmoltz destinées à créer le champ magnétique, les causes
exactes de cet incident n'étant pas connues" (la MHD demande de l'expérience). A la fin du rapport, on lit "Ainsi Monsieur
Thénard pense que cette nouvelle équipe est solide et que la démission de Monsieur Petit n'est pas une raison suffisante pour
arrêter cette manipulation. Monsieur Payan approuve (...) et fait part de son soutien. Cet avis est aussi partagé par tous les
membres de la réunion".

L'anecdote du bas de la page 118 du livre cité illustre l'aberration de la situation. Voilà donc ce qu'il en fut exactement de
"Jean-Pierre Petit contacté par les militaires français". J'entrepris alors immédiatement, comme cela avait été mon projet en cas
de réponse négative, ma reconversion en cosmologie théorique et je classai 23 ans de travail en MHD au rayon "pertes et
profits". J'espère pour la DRET (devenue DGA) qu'elle a réussi à avancer dans ces travaux, sans moi.

Dans ce contexte, les grandes phrase du rapport COMETA, appelant les scientifiques à s'intéresser au dossier, ou les
déclarations du "général E.T.", suggérant que des pressions soient exercées sur "le grand frère américain" pour qu'il partage le
profit des retombées technico-scientifiques issues de son étude du dossier ovni sont assez ridicules. Si le militaires français se
trouvent maintenant en retard, dans le domaine de la propulsion MHD, et je pense qu'ils le sont, ils auront simplement récolté
les fruits de leur sottise. "

Jean-Pierre Petit,
Directeur de Recherche au CNRS

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http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm
 


Les OVNIs et la défense

 Quelques réflexions sur le rapport du COMETA

Par Yves, Conseiller Général de l'Ufocom


Un rapport rédigé par des personnalités reconnues

Voila une bonne quinzaine de jours, apparaissait sur les rayons des marchands de journaux de France et de Haute-Navarre un
numéro spécial du magazine VSD. Ce "hors série" s'intitulait "les OVNIs et la défense: à quoi doit on se préparer"? Vous
trouverez sur le site de l’UFOCOM quelques articles de personnalités du petit monde de l'ufologie francophone, résumant ce
dossier, le complétant ou l'analysant à chaud (voir, par exemple : "Rapport COMETA, une courte présentation" ou encore "Le
VSD "Hors-Série" remet le couvert!")

Nul besoin donc de revenir en détail sur le contenu. Tous comptes faits, celui n'apporte d'ailleurs que peu de révélations et
aucune preuve matérielle en faveur de l'une ou l'autre des hypothèses relatives au dossier OVNI. Sauf, peut être, si l'on tente de
lire entre les lignes. J'y reviendrai...

En aucun cas, je ne prétends détenir la vérité. Mon but est de vous livrer un certain nombre de mes réflexions. Elles sont
forcement subjectives, encore une fois peut être - ou sûrement? -erronées. Elles ne visent qu'à alimenter le débat en tentant de
regarder un peu plus loin que les donnés présentées. Entre les lignes du rapport, comme je l'ai dit, ou au delà de ce qui est écrit.

Donc, globalement, qu'avons nous eu entre les mains? Un document apparemment sérieux. Une copie d'un rapport officiel,
"pondu" par un certain nombre de respectables personnalités: un amiral, deux généraux, deux ingénieurs généraux de
l'armement, un commissaire principal de la police affecté au ministère de l'intérieur, un ingénieur du génie rural, un avocat a la
cour, etc. Un inventaire à la Prévert, mais très honnêtement, rien que des " huiles " dont on peut raisonnablement penser que les
fonctions ne les conduiront pas à monter un canular... Le tout adressé à notre Président et à notre Premier Ministre! En dépit
de l'affection soutenue que je porte au "Canard Enchaîne" depuis plus de 25 ans, je ne crois pas que tout ce beau monde ait
disjoncté en même temps! La probabilité d'un tel événement est très faible, voire nulle.

Le rapport provient d'un comité installé dans ses fonctions par un ancien directeur de l’Institut des hautes études de la défense
nationale (IHEDN) et par un ancien directeur de centre national d’études spatiales (CNES). Un certain nombre de membres
supplémentaires auraient aussi appartenu à ce comité, mais leurs noms n’ont pas été révélés... Quoiqu’il en soit, imaginez ce
rapport en version US. Il aurait été produit par deux généraux de l'US Air Force, un Amiral de l’US Navy, deux
fonctionnaires-clefs du Department of Defense (DOD), un haut fonctionnaire du State Department, un du Department of
Agriculture (USDA), le tout coordonné par un ancien directeur de la NASA et un ancien directeur de la National Security
Agency... Diriez vous alors: "pas crédible"? Première conclusion personnelle: ceci n'est donc pas un canular.
 
 

A moitié vide ou a moitié plein?

Comme vous le savez, il n’y a a pas de données nouvelles dans le rapport. On y retrouve plusieurs cas d’observations
d’OVNIS étudiés par le GEPAN/SEPRA et/ou présentés sur différents sites Internet traitant du dossier, y compris le site de
l’UFOCOM avec quelques coïncidences de centre d’intérêt ou de rédaction d’ailleurs troublantes. Voir par exemple: l'affaire
Bariloche et quelques réflexions sur l'affaire de Trans en Provence.

Le rôle du GEPAN/SEPRA est remarqué, en dépit de ses moyens limités. On peut partager ou non cette opinion. Je ne me
prononcerai pas: je ne suis pas là pour cela. Simplement, il me semble fondamental d’annoncer quelles seraient les missions
d’un tel service du CNES. Le moins que l’on puisse dire est que celles-ci ne sont pas, pour le moment, clairement définies en
matière d’observation et d’analyse de phénomènes de type OVNIs. La diffusion de l’information en provenance de ce service,
obtenue avec des moyens " publics ", pose aussi un certain nombre de problèmes, de même que l’accès aux données de la
Gendarmerie relatives à ce dossier...

Un point a cependant appelé mon attention: l’ensemble du dossier tend à favoriser le lien entre OVNIs et entités extraterrestres
(ET). Ceci m’embarrasse. Non que je refuse cette hypothèse. En tant que biologiste, biochimiste et généticien, je ne serais pas
surpris d'apprendre que la vie existe dans l'univers ailleurs que sur la Terre alors que j'aurais beaucoup de mal à admettre
" l’exception terrestre " s’il se trouvait que la vie n’était apparue que sur notre planète. Non! Ce qui me gène c'est la démarche
intellectuelle. De mes quelques années passées sur les bancs des universités parisiennes (et des cafés environnants), j'ai retenu
quelques bons principes " de base ". Le premier est que l'hypothèse la plus simple est toujours la meilleure. Or, à mon sens,
l'hypothèse extraterrestre n'est pas la plus simple pour expliquer les phénomènes OVNIs... Alors pourquoi nous " l’imposer "?
Surtout sur la base des documents présentés qui, quoique intéressants, ne permettent pas de conclure de manière définitive!

Les membres du comité disposent-ils d’informations complémentaires? Dans ce cas, pourquoi ne pas nous les révéler? Sont
elles " indicibles "?
 
 

A qui ce rapport est-il destiné?

S'agissant d'un rapport rendu public, une autre question me vient tout de suite à l'esprit. Pourquoi ce canal peu habituel? A
priori, ces rapports officiels sont en général repris et diffusés par les ministères ou par la "Documentation Française", parfois sur
leurs sites Internet (ex: accident du tunnel du Mont Blanc disponible sur:
http://www.equipement.gouv.fr/actualites/dossiers/1999/rapmont-blanc.htm et dans un sous-repertoire de:
http://www.admifrance.gouv.fr/cgi-bin/multitel/admifrance/accueil).

Quel besoin de "passer" par un intermédiaire de la presse écrite - qui ne jouit d'ailleurs pas d'une réputation de sérieux
équivalente à celles de "l'Express" ou du "Nouvel Obs" (aucun jugement de valeur dans ces mots mais une simple constatation)?
Tout se passe comme si ce rapport ne pouvait suivre une voie de diffusion "officielle".

Autre question: pourquoi avoir crée une association, le COMETA, pour présenter ce rapport au public? Apres tout, le comité
d'origine officiant à l'IHEDN aurait pu rester en l'état... Fallait-il donc que ce dossier soit "officiellement officieux"? Si oui,
pourquoi? J'avoue ne pas avoir de réponse sure! Mais en guise de deuxième conclusion personnelle, je dirais que nous avons
affaire à un "vrai-faux" rapport officiel...

Comme je l'ai dit plus haut, ce rapport porte en lui plus d'interrogations que de réponses. Ainsi, pourquoi ce rapport a-t-il
bénéficié de cette forte diffusion (70 000 ex.) en pleine période de vacances estivales, alors que: a) la question des OVNIs
n'est en aucun cas une des préoccupations essentielles des Français; b) des dossiers autrement plus attendus par nos
concitoyens ont été enterrés sans qu'il soit possible de les exhumer des tiroirs ministériels où ils reposent pour l’éternité
administrative. Vous rappelez-vous du rapport sur les primes dans la fonction publique, par exemple? Je ne vois qu'une
explication: on interpelle le bon peuple, mais ce n'est pas lui qui est visé! Le fameux "C'est à vous ma soeur que ce discours
s'adresse..." de Jean-Baptiste Pocquelin, alias Molière.

Alors à qui ce dossier s'adresse-t-il? Peut être à certains services " spéciaux " Français, mais plus probablement à ceux d'autres
pays... Et en particulier aux Etats Unis. Thierry avait abordé cet aspect des choses en parlant du "défi" lancé aux autorités
américaines. Je dois dire que je partage entièrement cet avis, mais j'y vois plus qu'un défi. Ceci expliquerait d'ailleurs la nature
"officieuse" de ce rapport. Pas question "d'agresser" officiellement une grande nation amie. Cependant " les accusations " et les
signatures sont là. Un rapport officieux, certes, mais concocté par des personnalités officielles et officiellement remis aux
plus hauts dirigeants Français. Résumé du message: "nous savons que vous savez", en quelque sorte... Mauvais roman
d'espionnage? Crise de paranoïa? Peut-être...
 
 

Our dear, old american friends!

Même si l’hypothèse mentionnée plus haut est invalide, on ne peut nier que nos amis Américains en "prennent pour leur grade"
dans le rapport du COMETA. Une page (ou quelques pages!) de plus dans les rapports un peu " sado-maso " entre Français
et Américains? Pas seulement! Quelques citations en vrac (note: dans toutes les citations [...] indique une partie tronquée, et
[mot] un mot ajouté par l'auteur de ces lignes):

- "... l'attitude de ce pays [les USA] est des plus étranges depuis la vague de 1947..."

- " ... les Etats Unis se sont dotés [...] d'un arsenal répressif impressionnant [...] interdisant la divulgation au public
d'informations relatives au OVNIs..."

- "... les Etats-Unis ont pratiqué depuis cette époque une politique de secret croissant (classification au dessus "d'ultrasecret" de
certains dossiers OVNIs [...]) et de désinformation continue."

Tiens, au fait, comment le COMETA connaît-il le degré de classification de ces dossiers? Le rapport nous parle du Général
Goldwater, mais sans citer de référence... En tous cas, on ne peut faire plus direct! D'autant que l'annexe 5 de ce rapport, qui
se compose de 3 pages traitant du soi-disant crash de Roswell, comporte une liste détaillée des possibles malversations des
autorités militaires américaines, et un certain nombre d'amabilités supplémentaires et d'affirmations tranchées. Exemples choisis:

- " Pour protéger le secret, les deux types principaux de désinformation, réductrice et amplifiante ont été mise en oeuvre dans
l'affaire Roswell."

- "La politique de désinformation a été renforcée à la suite des recommandations d'un comité [...] réuni par la C.I.A. en
Décembre 1952..."

- "... la base du Nevada est celle de Groom Lake, dans la zone 51 (Groom Lake existe bien; elle est si secrète que l'Armée
de l'Air [Américaine] ne reconnait pas son existence...)..."

Enfin, " ipon " pour le COMETA:

- " Les disparitions d'archives et les tentatives maladroites d'explication de l’armée de l’air [américaine] montrent
que les militaires américains cachent quelque chose d'important survenu à Roswell en Juillet 1947, de même qu'ils
ont caché leurs expériences sur des êtres humaines, relatives au plutonium."

Dire que la diplomatie Française était réputée pour sa courtoisie et son savoir-faire...
 
 

De la désinformation?

L’hypothèse d’un signal " fort et clair " envoyé aux Autorités Américaines par leures homologues Françaises me semble
plausible. Mais elle peut être aussi complètement erronée. Aussi, sommes-nous forcés d’envisager un certain nombre
d’hypothèses autres que celle-ci. Le rapport pourrait ainsi être: a) une " sonde " destinée à évaluer la réaction de nos
concitoyens à l’hypothèse de l’origine ET des OVNIs; b) une document destinée à amorcer la propagation d’une " rumeur " et
à permettre évaluer la façon dont celle-ci se propagera; c) une tentative de désinformation, quel qu’en soit le but.

Citons, là encore, quelques lignes de ce rapport, relatives aux différents procédés de désinformation réductrice et amplifiante,
liés de près ou de loin, à "l'affaire Roswell":

- "La désinformation réductrice est efficace sur ceux qui ne souhaitent pas admettre la possibilité de l'hypothèse extraterrestre.
La désinformation amplifiante s'adresse aux autres."

- "La désinformation amplifiante a probablement permis de protéger des recherches sur l'arme àmicro-ondes a Kirtland et sur
de nouveaux types d'aéronefs à Groom Lake [...]"

Mais qu'a été la désinformation amplifiante dans le cas de l'affaire Roswell? Selon les auteurs du rapport "celle-ci s'est
manifestée lors de la projection du film sur l'autopsie de la "créature de Roswell". "En amplifiant l'affaire de Roswell par cette
autopsie spectaculaire, mais douteuse, certains ont réussi à la discréditer [...]". Constatons que ce dernier point pourrait
aussi fort bien s’appliquer au rapport lui-même. En amplifiant le dossier OVNIs, on pourrait arriver à le
discréditer...

Toutes les hypothèses présentées ci-dessus ne sont pas exclusives l’une de l’autre, ni incompatible avec la thèse que je
propose...
 
 

En guise de conclusions... temporaires

Notre science de l’an 2000 rend la construction d’engins aux propriétés analogues aux OVNIs concevable, bien qu’encore
techniquement irréalisable aujourd’hui. Mais demain? J’ai la conviction que la propulsion MHD (bien décrite et vulgarisée par
Jean-Pierre Petit et référencée dans le rapport du COMETA) associée à la révolution des supraconducteurs (dont on
n’imagine pas encore toutes les applications potentielles) devrait permettre la réalisation de maquettes d’engins aux propriétés
de vol comparables à celles des OVNIs. C'est d'ailleurs le "sentiment" des auteurs du rapport. Mais encore faudra-t-il, à un
moment ou à un autre, réaliser une expérience " grandeur nature ". Et si cela fonctionne, le saurons-nous ou? Cela ne sera-t-il
pas "couvert" par le secret défense? Enfin, il ne faut pas oublier que les OVNIs ont été décrits depuis 1947, et qu’à cette
époque, ni la MHD ni la supra conductivité nous paraissaient si proches... Cet argument renforce-t-il l’hypothèse de la nature
extraterrestre (ET) des OVNIs comme le suggère fortement la lecture "immédiate" du rapport? Je n’en sais rien...

On peut être d’accord ou pas avec l’hypothèse ET, le problème n’est - à mon humble avis - curieusement pas là puisque les
arguments présentés pour justifier ou infirmer cette hypothèse restent faibles et laissent la porte ouverte aux débats passionnés,
à la bonne et à la mauvaise foi. Il y a donc un risque réel de voir la publication de ce rapport concourir à obscurcir un dossier
déjà bien sombre. Mais, vous dirons certains, ne s’agit il pas là du but recherché? Peut être. Dans ce cas, nous aurions assisté à
une subtile manoeuvre de désinformation...

Néanmoins, il me semble plus probable que la prose du COMETA devrait être lue entre les lignes. Pour caricaturer, je ne suis
pas sur que l’important ait été de répondre à la question posée dans l’intitulé (" ...à quoi doit on se préparer? "). D'ailleurs
seules une dizaine de lignes, cachées page 59 du rapport, apportent quelques éléments de réponse! Comme je l’ai
développé ci-dessus, ce document me parait plutôt destiné à d’autres personnes qu’au lectorat de VSD. Le débat se situerait à
un niveau ou ni vous, ni moi, ni l’UFOCOM, ni les citoyens du monde n’aurions probablement accès. Néanmoins si elle se
trouvait vérifiée, mon hypothèse impliquerait: a) que les services secrets Français " connaîtraient " mieux le dossier qu’il n’y
parait (ou tenteraient de le faire croire); et b) que les USA auraient eu accès d’un façon ou une autre à des éléments de
technologies " exotiques ". De quelle nature? La question reste en suspend...

Si tel était le cas, tout au plus pourrions nous reprendre à notre compte le message caché derrière ce dossier: " Nous savons
que vous savez "... Et y ajouter: " nous savons que vous savez... que nous savons que vous savez! "

Yves,

Le 10 Août 1999

NB: je connais un peu le milieu de l'ufologie, et sa fâcheuse propension au procès d'intention ou à la déformation des propos.
Alors, pour que tout soit clair, je précise que tout ce qui figure ci-dessus ne signifie pas que je pense que les OVNIs soient des
engins volants, ni qu'ils soient construits par l'homme ou par des entités biologiques non terrestres, ou que je pense le contraire.
Ne cherchez donc pas à me faire dire ce que je ne dis pas. Et si vous voulez tout savoir, sachez que je n'ai aucune opinion
préconçue sur ces phénomènes. J'essaie simplement de les étudier dans le calme et la sérénité!

*************************

http://www.finart.be/UfocomHq/cometa6.html

COMETA : on nous écrit (4)

Le rapport du COMETA, publié sous forme d’un numéro hors série de VSD (voir
http://www.finart.be/UfocomHq/cometa02.htm) continue à susciter des réactions.
Dans un article précédent (http://www.finart.be/UfocomHq/cometa_corr01.htm), nous rapportions les propos qu’un de nos
lecteurs, apparemment bien renseigné, nous avait transmis . Notre lecteur relatait l’existence d’un rapport sur le sujet, concocté
par la Direction du Renseignement Militaire (DRM) de Creil, intitulé : «Implications du Phénomène OVNI en matière de
Défense». Les propos rapportés étaient les suivants :
« En 1995 la Direction du Renseignement Militaire (DRM – Creil) recevait deux personnes issues de la recherche
privée dans le domaine des OVNIs (Messieurs Boudier et Greslé). Un rapport examinant les implications du
phénomène OVNI en matière de Défense fut ainsi rédigé par la DRM suite à ces auditions.
Après un historique succinct de la phénoménologie OVNI depuis la fin de la seconde guerre mondiale, ces deux
spécialistes abordaient l’effort de recherche UFOlogique aux E.U., en particulier : le rôle, l’origine, l’intérêt et les
conclusions des différentes agences gouvernementales Américaines (CIA, NSA, DIA, USAF, Navy, AMC – premiers à
s’intéresser officiellement au sujet) et des différentes commissions d’enquête constituées (SIGN, GRUDGE, Twinkle,
Robertson, Blue Book, Condon). Mues initialement par la crainte que les étranges phénomènes observés durant la
guerre (" foo fighters ", fusées " fantômes " des pays nordiques, etc…) soient le fruit de percées technologiques Russes
dans le domaine aéronautique, ces agences sont rapidement arrivées à la conclusion qu’il n’en était rien et n’ont cessé
de minimiser par la suite leur implication dans le domaine UFOlogique ainsi que tout élément étayant l’hypothèse E.T
des OVNI.
M Boudier rappelait ensuite le cas Français du GEPAN puis le SEPRA. Après un point sur les moyens dont bénéficiait
le GEPAN et sur l’échec des démarches prospectives auprès de diverses ambassades pour le déploiement du projet
SPOC (de MATRA, stations de détection automatisées dans le domaine optique pour l’étude de phénomènes à faible
probabilité d’occurrence…comme les OVNI par exemple), il relevait que l’avis du conseil scientifique du GEPAN en
1978: " certains des témoignages étudiés se rapportent à des objets apparentant à des machines volantes dont la
provenance, le mode de sustentation et de propulsion sont étrangers " fut relativisé par des études de psychologie de la
perception et des processus d’influence. Il s’interrogeait sur la " régression paradoxale " GEPAN=>SEPRA de 1988
puisque le travail de ce dernier se limite à la rédaction de notes de synthèse à partir des données glanées par le
GEPAN. »
A la suite de la publication de cette réaction, nous avons reçu, d’un de nos lecteurs, la mise au point suivante :
« Sur ces points les informations transmises par votre correspondant prêtent à confusion : en réalité le contenu du document cité
n'a, et c'estfort heureux, rien à voir avec les propos et interventions de Messieurs BOUDIER et GRESLE. Ces invités sont
parvenus à faire leur exposé en partie grâce à ma personne, et croyez-moi que je le regrette. Tout y est passé : des mutilations
au complot mondial (sans oublier les ovnis...) et sans grand discernement. Vous attribuez donc des idées à des personnes qui
n'en sont pas à l'origine.
Notre lecteur précise également que:
« ... le titre exact du document du moins dans sa première édition est"Implications militaires du phénomène des OVNIS" et non
"Implications du Phénomène OVNI en matière de Défense" ».

Voilà qui est dit.

Yves – Ufocom
Janvier 2001

*******************
http://www.ufocom.org/UfocomS/cometa_corr04.htm

COMETA: on nous écrit (5)

Une réaction de Messieurs A. Boudier et J.G. Greslé...

Voici quelques mois, nous recevions un message d'un de nos lecteurs qui nous apportait son point de vue sur
la préparation du rapport de la DCN, relatif à la question ovni. Ce lecteur, apparemment bien informé, remettait
ainsi en cause la part des contributions de Messieurs A. Boudier et J.G. Greslé lors de la préparation de ce
dossier.

Dans un courrier adressé à UFOCOM, ceux-ci ont tenu à réagir et à apporter leur version des faits. L'UFOCOM
souhaite s'en tenir à sa tradition d'information et publie bien volontiers, et conformément à la demande des
intéressés, ces réactions. Pour éviter tout risque de diffamation, nous avons cependant dû nous résoudre à
supprimer un passage de la réponse de Monsieur J.G. Greslé. Ce dernier comprendra, nous en sommes surs,
notre démarche, motivée par un intérêt commun.

Yves
Ufocom sciences
Octobre 2001

Monsieur,

La lecture de la réaction d'un de vos internautes serait hautement risible "grâce à ma personne et croyez
moi..." si elle ne cachait de fait l'importance du défi que l'humanité aura à affronter d'ici peu.

Cet interlocuteur - qui me fait penser à la grenouille de la fable voulant devenir boeuf - devrait plutôt s'inspirer
de votre compatriote [note de ufocom: le courrier a été adressé à notre Belge fondateur Thierry Wathelet] le
Professeur Meessen louant les travaux du Commandant Greslé dans le dernier numero d' "Inforespace" élevant
le débat à un autre niveau.

Alors qu'il faudrait faire cause commmune face aux défits de toutes natures lancés par le "paramètre extérieur"
et éviter de se livrer à de stériles attaques "ad hominen", nous retrouvons dans ce cas précis la caractéristique
d'une f(r)ange de certains groupements ufologiques où les propblèmes de personnes et d'égos -
malheureusement trop souvent - prennent le pas sur les questions de fond.

Tenu également par le devoir de réserve, je reste confinat dans le fait que vos nombreux et compétents
lecteurs auront estimés cette critique à sa juste valeur, c'est à dire totalement dérisoire et insignifiante.

Bien à vous,

A. Boudier

PS: "you have the fact, and you cannot tell the people". Magaret Thatcher, ancien premier ministre
britannique.

Monsieur,

Il m'est difficle de nier une visite à la DRM à Creil dans la mesure où le site web de ce service la mentionne
depuis quelque temps. Ce sera bien entendu la limite de mes déclarations à ce sujet.

Je considère en effet que la totalité des détails de cette visite, l'identité des officiers que j'aurais pu rencontrer,
les activités auxquelles j'aurais pu participer et tout particulièrement les informations que j'aurais pu apporter,
sur quelque sujet que ce soit, doivent demeurer strictement confidentielles.

Il est, de ce fait, facile de me prêter des déclarations puis de les critiquer. N'importe qui peut se livrer à ce jeu.

[...] la réaction d'un de vos lecteurs, rédigée dans un français approximatif [...] ressemble fort à un canular. Qui
peut bien être le fin lettré qui écrit:

"ces invités sont parvenus à faire leur exposé en partie grâce à ma personne (sic) et croyez moi que (sic) je
le regrette..." ou "des idées à des personnes qui n'en sont pas à l'origine"?

Si le style est discutable, l'intention de nuire est flagrante. Je doute que le rédacteur des lignes que vous avez
publiées soit en mesure d'apporter la preuve de quoi que ce soit. Il est tout aussi imporbable, eu égard à son
incohérence manifeste, qu'il ait pu exercer, comme il semble le prétendre, la moindre responsabiité au sein de
la DRM.

Il n'en reste pas moins que cette personne nous accuse, sur votre site web, d'être au minimum des imbéciels
crédules et des affabulateurs...

A collectionner des ragots au lieu d'étudier l'information là où elle se trouve*, on ne reussit qu'une chose:

éviter de considérer objectivement les éléments d'une situation que nul ne maitrise.

Mais au fait, ne serait-ce pas là le souhait secret d'un grand nombre d'ufologues?

Bien à vous,
 

J.G. Greslé

*des informations précises sont disponibles dans un monceau de documents déclassifiés, plus de 80 000
pages, dans des témoignages d'observateurs professionnels, dans des rapports officiels comme ceux du
SEPRA et dans le documents intitulé "les ovnis et la défense".

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