NIL - 20/12/1998 14h16 HNE (#20 de 95)
Jacques Fortier {Allons tous Vers La Vision Globale}

Je venais de faire une livraison à L'Institut canadien, sur la rue Ste-Angèle,  dans le vieux Québec, quand j'accélérai en montant la pente abrute. À 5 mètres de la croisée d'une rue, mon pied se mistà appuyer promptement et fortement sur le frein sans que je ne lui en donne l'ordre!

Il avait déjà commencé son mouvement quand j'ai pris conscience que j'avais oublié " l'arrêt ". À cet endroit, le mur de l'église qui forme le coin est à deux pieds d'une rue étroite. On ne peut donc pas voir s'il y a une voiture qui vient de la gauche...

Cela se fit très vite et j'étais encore en décélération, " les roues arrêtées au sol " ( Mouvement sur  les ressorts quoi! ) et le torse bien appuyé sur le volant quand je me mis à vérifier s'il y avait une voiture que j'aurais pu heurter sans cette intervention autonome de ma jambe.

Une ou deux secondes après cet arrêt, un autobus de la STCUQ passait à vive allure ( environ 50  Km/h ) à un mètre de mon véhicule.

Si j'avais pris le temps de décider d'arrêter et d'acheminer l'ordre conséquent à mon pied, je ne serais probablement pas ici pour vous en parler!

Alors, qui a décidé cela à ma place et comment cet Être a fait pour utiliser ma jambe et mon pied, et surtout pour savoir ce qui se passait au-delà de ma conscience?
 
 

NIL - 19/12/1998 16h36 HNE (#18 de 95)
Jacques Fortier {Allons tous Vers La Vision Globale}

Un soir d'hiver, faisant entre -25 et -30 degrés F, sur une route droite d'environ 17 Km de long, entre Barraute et Amos, mon père conduisait son véhicule vers les 9 heures du soir, quand celui-ci s'arrêta net de fonctionner sans aucune raison apparente ni logique.

Dans la noirceur d'une route peu achalendée et sans lampadaire, il va s'en dire ( on est en Abitibi ),  il tenta à mains nues de démonter le carburateur et de nettoyer le pointreau ( la vieille technologie quoi! ).

Durant ce temps, vint à passer une voiture qui ne s'arrêta pas! Pourquoi? Dieu seul le sait et personne ne s'en doute!

Il finit par faire remarcher son véhicule sans être certain de savoir pourquoi il avait arrêté...

Puis, environ 2 ou 3 Km plus loin, sur cette route peu fréquentée et très droite, il observa l'accident du véhicule qui ne s'était pas arrêté et dont le conducteur était mort ainsi que d'un petit transporteur ( camion carré ) dont le chauffeur s'averra être un gars chaud au volant, qui venait en sens inverse, allant tantôt d'un bord du chemin, tantôt de l'autre.

Si le véhicule de mon père ne s'était pas arrêté, c'est lui qui aurait été le premier à rencontrer ce  chauffeur ivre.

L'autre avait eu une incitation à prêter secours à quelqu'un, mais il ne s'en était pas prévalu. Cela lui aurait peut-être sauvé la vie... Cependant, sa vie a quand même servie à protéger celle de mon  père.
 

* NIL - 20/12/1998 14h16 HNE (#20 de 95)

Bonsoir!

J'avais environ 13 ans lors d'une expérience bizarre que je ne compris pas à l'époque.

J'étais assis sur le guidon de la bicyclette d'un copain, descendant une légère pente d'un chemin de gravier, quand j'eu le malheur de mettre le pied d'une de mes jambes fatiguées dans les rilles de la roue avant!

Quelques secondes de douleur intense, puis, comble de malheur, la roue herta un gros caillou et s'immobilisa. Ainsi, la bicyclette commença à tourner autour de la roue.

Ha! Oui! Nous étions encore sur le vélo. Donc nous tournions aussi autour de la roue.

Jusqu'ici, il n'y avait rien de vraiment anormal. Quand la roue arrière fut à 50 cm du sol et toujours en augmentation d'altitude, je perdis conscience à cause de la douleur devenue insupportable.

Deux ou trois secondes plus tard, je voyais le reste de la scène comme si je la regardais à trois pieds de terre (oups: 1 mètre). Mon copain se faisait râpper le visage (d'un côté) en atterrissant la tête en premier sur le sable.

Puis je changeai de position. J'avais maintenant l'impression que la bicyclette était sur lui et qu'il fallait l'ôter de là pour qu'il puisse se relever. Je m'empressai de le faire.

Ici, il y a eu de la rationnalisation
Je me relevais péniblement avec un très gros mal de pied. Je ne pensais plus pouvoir remarcher. Je sautillais... L'autre saignait de la figure et le sable mou ne lui permettait pas de m'embarquer tout de suite. Je dus parcourir environ 400 pieds ( 125 m ) avant de monter à nouveau sur le guidon. Rassurez-vous ,je n'ai pas remis mon pied dans les rays de la roue...
 

La chose bizarre, c'est que par la suite Daniel ( l'autre - le copain d'infortune ) disait que c'était lui qui avait enlevé la bicyclette de sur moi pour que je puisse me relever. Je l'ai laissé faire avec cette interprétation. Mais quelque chose clochait dans tout cela...

Vers 24 ans, j'ai ruminé tout cela à la lueur du voyage astral et de toute une panoplie de rêves conscients où je vivais ce que d'autres vivent. J'avais appris à faire la part des choses.

Alors voici ma nouvelle interprétation: " Je n'étais pas dans les pommes mais bien dans les patates "! Mon ami avait raison. C'est bien lui qui avait enlevé la bicyclette de sur moi. D'ailleurs, comment aurais-je pu courrir l'enlever de sur lui avec ce pied qui ne me soutenait plus?!

En fait, en perdant conscience, je sortis de mon corps. L'instant suivant, tout était resplendissant de lumière et je flottais. Je n'étais qu'une paire d'yeux regardant la scène d'une hauteur de trois pieds alors que mon corps en avait plus de 4 pieds et demi. Aussi, je ne sentais aucune douleur. Je peux même dire que je me sentais merveilleusement bien; mais trop préoccupé pour m'en rendre compte. Rationnellement, la bicyclette ne pouvait être sur moi, car je la regardais de loin.

Je fis " UN " de corps et d'intention " avec Daniel et " Avec Lui et en Lui " J'ai enlevé en même temps que lui la bicyclette qui était sur mon corps tout en rationnalisant ce détail, impossible à imaginer à cette époque dans mon cerveau physique.

Donc, je n'avais pas complètement tort! Et les patates? Disons que j'étais jeune! ;-)

Bonne digestion!