http://www.ufocom.org/pages/v_fr/m_news/asteroid.htm
Une dépêche de l'AFP (voir ci-dessous)
nous apprend que la Terre a échappé de peu à une collision
avec un
astéroïde de 120m de long, qui, s'il
était entré en collision avec nous, aurait pu provoquer des
dégats
considérables. Curieusement, cet astéroïde
n'aurait pas été détecté lors de son "approche"...
Pas plus qu'un
autre, de plus grande taille, qui est passé
à 3 fois la distance Terre-Lune, voila un peu plus d'un mois, et
que les
téléscopes n'ont vu que deux jours
avant qu'il ne nous frole. Explication avancée: il venait de la
direction du
soleil, ce qui le rendait quasi indétectable...
AFP, Paris le 20 Juin...
Un astéroïde grand comme un terrain
de football a frôlé la Terre le 14 juin à quelque
120.000 kilomètres de
distance (note de ufocom-Sci: soit a peine la
moitié de la distance Terre-Lune!), mais n'a été repéré
que trois
jours après, ont annoncé jeudi
plusieurs organismes scientifiques.
Baptisé 2002 MN, cet astéroïde
de 120 mètres de long est considéré comme un objet
de petite dimension,
incapable de causer des dégâts à
l'échelle planétaire comme celui qui serait à l'origine
de l'extinction des
dinosaures, a précisé, dans un
communiqué, le Centre Spatial Britannique (Britain's National Space
Centre).
"Mais s'il était entré en collision
avec la Terre, 2002 MN aurait pu causer des dégâts comparables
à celui qui
avait frappé Toungouska (Sibérie),
en 1908, où 2.000 kilomètres carrés de forêts
ont été anéantis", ajoute
l'organisme britannique.
Le dernier événement connu de ce
type s'était produit le 9 décembre 1994, lorsqu'un astéroïde
de 10 mètres
de long, 1994 XM1, a frôlé la Terre
à seulement 105.000 kilomètres de distance.
Le passage de 2002 MN dans la proche banlieue
de la Terre a été confirmé par l'Agence spatiale américaine
(NASA) sur son site internet, le magazine spécialisé
américain "Sky and Telescope" précisant de son côté
que
l'objet n'a été repéré
que le 17 juin, trois jours après l'événement.
"Le plus frappant, c'est à quel point il est
passé près de la Terre", commente
le magazine. "Les conséquences d'une éventuelle collision
dépendent
largement des roches qui composent cet astéroïde,
mais elles auraient été certainement comparables à
ce qui
s'est passé à Toungouska,
avec une puissance comparable aux plus grosses bombes H."
La probabilité qu'un astéroïde
vienne percuter notre planète est très faible et diminue
à mesure que la taille de
l'objet augmente. Les astronomes tentent toutefois
de repérer à l'avance les astéroïdes de plus
de 1.000
mètres de long, susceptibles de provoquer
d'immenses dégâts et d'avoir un impact sur le climat.
Transmis par Yves, équipe
Sci
Le 21 Juin 2002
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