Le projet Rainbow (1934-1943)
^ US Navy
> Phénix
Egalement connu sous le nom de projet Invisibility (un nom notamment issu du livre de Charles Berlitz et William Moore [Berlitz & Moore 1979] intitulé The Philadelphia Experiment : Project Invisibility), ce projet est le prémisse à l'Expérience de philadephie. Après une série de crashes de soucoupes au Nouveau-Mexique et dans d'autres parties du monde, le gouvernement américain décide de la nécessité de mettre en place une série de bases pour étudier le phénomène et trouver du personnel capable d'extraire de ces équipements récupérés une nouvelle technologie opérationnelle (rétro-conception).
Apparemment le projet démarre dès 1931 sous la direction de John Hutchenson (Hutchinson ?) sénior, doyen de l'Université de Chicago. En 1932, Einstein démissionne du projet pour des motifs personnels et non déterminés. En 1934 (1936 ?) c'est Nikola Tesla qui en prend la direction, travaillant toujours Chicago avec les docteurs Hutchenson et Kurtenhauser (un physicien australien qui fondera plus tard l'IAS). Il dispose de tout ce qu'il demande pour les tests du projet.
En Août 1939, Al Bielek est engagé en raison de sa connaissance unique et de ses capacités psychiques et de ses aptitudes metaphysiques. Il est informé par la Marine des objectifs du projet et chargé de fournir des rapports détaillés sur les états d'avancements des différents projets, jusqu'en 1940. Cette année-là est réalisé le 1er essai d'invisibilité, qui est un franc succès avec la disparition d'un navire (sans personnel à bord).
Tesla indique alors que de graves problèmes devraient survenir si du personnel venait à pénétrer sur le navire lorsque les bobines de gauss sont activées : la radiation électromagnétique les affecterait au sein de cette réalité. Il déclara avoir été en contact avec des extraterrestres en diverses occasions, qui lui confirmèrent l'existence d'un tel problème.
Tesla veut alors clarifier ce problème avant toute nouvelle expérience. La Marine refuse, arguant qu'elle est en état de guerre, et qu'elle n'a pas de temps à perdre. Tesla, qui ne veut pas détruire des vies, sabote alors discrètement la seconde expérience, et rien ne se passe lorsqu'on la démarre. En 1942, Tesla démissionne et quitte le projet après l'avoir saboté.
L'expérience de Philadelphie (1943)
En 1943, le projet est placé sous la direction du docteur von Neumann, sous les ordres duquel sont les docteurs :
Gustoff
Clarkson
David Hilbert
Henry Levinson
Albert Einstein est également invité à participer au projet.
L'objectif est de pousser plus loin les investigations sur les problèmes liés à l'invisibilité d'êtres vivants après celle des navires.
Le 22 Juillet, un premier
test d'invisibilité est réalisé. Le 12 Août
(entre
derniers jours d'Octobre
et la première semaine de Novembre 1943 ?), le 3ème
test d'invisibilité
est réalisé sur le navire U.S.S. Eldridge (ou DE 173),
comportant un équipage
: le navire disparaît du quai de Philadelphie en
quittant le continuum espace-temps
et entre dans l'hyper-espace durant 4 h.
Le navire réapparaît
à la base de la Marine de Norfolk (Virginie) à plus de 640
km de là, pour enfin
revenir à Brotherly Love, où il était ammaré.
Cette
expérience se révèle
désastreuse pour l'équipage : la plupart du personnel
meurt instantanément,
certains semblent pénétrer ou disparaître de la réalité
comme des fantômes,
et d'autres sont totalement perdus dans le continuum
espace-temps. Certaines
personnes se retrouvent en partie fusionnés avec
l'acier du navire (dans
les cloisons, le plancher, etc.), comme si le navire et
leur corps occupaient le
même espace physique. D'autres, plus éloignés des
générateurs,
perdent totalement l'esprit et deviennent fous : les champs
magnétiques les ont
conduits dans des endroits différents, en des temps
différents, ce qui
a provoqué chez eux une confusion mentale grave. En
Octobre, la Marine US finit
par reconnaître qu'il existe un réel problème avec
le personnel et arrête
le projet.
Charles
Berlitz et William Moore poussent l'hypothèse plus loin dans un
livre qui se conclut ainsi [Berlitz
& Moore 1979, p. 160] :
Nous sommes intrigués par la possibilité qu'une
expérience effectuée sous le contrôle de la marine
puisse avoir fortuitement permis de franchir la porte
d'un autre monde.
ou qui comprenait des suggestions postulant que :
si un navire pouvait être projeté dans un autre
continuum d'espace et d'énergie, soit par erreur,
soit délibérément, il serait également possible
que
ses occupants rencontrent des entités de l'autre
côté.
Dans son livre Without a Trace, Charles Berlitz fait d'intéressantes
comparaisons quant au
phénomène espace-temps observé dans la région
du Triangle des Bermudes (ainsi que dans
d'autres "triangles" comme le "Triangle de la Mort" au large des côtes
japonaises, la zone
triangulaire des Grands Lacs, etc.) et l'expérience connue sous
le nom de "Expérience de
Philadelphie".
Berlitz indique :
A la mi-octobre 1943, la Marine des Etats-Unis aurait conduit
une série de tests au Philadelphia Navy Yard, a Norfolk-Newport
News, en Virginie, ainsi qu'en mer. Bien que de nombreuses
choses aient été écrites sur "l'Expérience
de Philadelphie"
dans divers livres, magazines, et articles locaux ou étrangers,
les sources d'information fondamentales restent rares. Des
témoins sont décédés, d'autres ainsi que du
personnel informé
refusent d'être cités, et au moins un enquêteur s'est
(supposément) suicidé.
Même le nom de code de l'opération semble inconnu au sein
de la Marine ; s'il venait a être
identifié, les enquêteurs
pourraient accéder aux documents de première main, s'ils
existent encore ou ne sont pas
classés à
un trop haut niveau de secret. Quoi qu'il en soit, des indications et commentaires
persistent à propos de
l'Expérience de Philadephie,
décrivant tous le même schéma : une expérience
visant faire "disparaître" une navire de
la Marine, qui fut une réussite,
hormis pour l'équipage qui en subit les effets désastreux.
Le lien entre l'Expérience de Philadelphie et le Triangle des Bermudes réside dans l'indication de l'utilisation d'un champ magnétique artificiellement créé de manière à obtenir une disparition temporaire d'un contre-torpilleur (destroyer) et de son équipage. L'intérêt d'une telle expérience pour la Marine réside, bien évidemment, dans les possibilités de camouflage offertes par l'invisibilité des navires de guerre. Cependant, son intérêt d'un point de vue scientifique est sans commune mesure : des hommes et du matériel furent temporairement projetés dans une autre dimension.
Le docteur Manson Valentine, un ami et collègue du docteur Morris Jessup, le fameux astronome et cartographe de la Lune qui fut en relation avec le Bureau de la Recherche Navale à la suite de cette expérience, nota certains des incidents les plus remarquables de l'Expérience de Philadelphie, tel qu'il pu s'en souvenir au travers des correspondances qu'il eu avec le docteur Jessup :
D'après
Jessup le but (de l'Expérience de Philadephie) aurait été
d'éprouver l'effet d'un puissant champ
magnétique sur un bâtiment et son équipage. On parvint
à ce résultat en ayant recours à des génératrices
magnétiques (dérivées du système K. F. Gauss).
On utilisa à la fois des génératrices à courant
pulsatoire et
non-pulsatoire pour créer un énorme champ magnétique
à bord du navire et dans ses alentours immédiats, en
l'occurrence un bassin de radoub. Les résultats se révélèrent
stupéfiants et d'une grande portée bien qu'il
y ait eu des effets secondaires néfastes sur l'équipage.
Dès le début de l'expérience, une lueur verte,
vaporeuse, se manifesta, assez semblable à celle dont font état
les survivants d'accidents survenus dans le
Triangle qui évoquent un lumineux brouillard verdâtre. Bientôt,
l'ensemble du navire fut submergé par cette
étrange brume et le bâtiment, ainsi que son équipage,
commença à disparaître à la vue de ceux qui
se
trouvaient sur le quai jusqu'à ce que, seule, la ligne de flottaison
fût visible. Ultérieurement, le
contre-torpilleur fut signalé comme ayant apparu et disparu à
Norfolk, en Virginie, ce qui était peut-être
le résultat d'un essai de navigation invisible, comportant un phénomène
de déviation du temps.
On
rapporta... que l'expérience fut réussie en mer, avec un
champ effectif d'invisibilité de forme sphérique
s'étendant sur 100 m (yards ?) de chaque bord qui laissait entrevoir
la dépression causée par le bateau dans
l'eau, mais pas le bâtiment en soi. Avec l'intensification du champ
de force, certains membres de l'équipage
commencèrent à disparaître; ceux-ci ne purent être
retrouvés que grâce au contact physique et ils ne
redevinrent visibles que par l'intervention d'une technique relevant de
l'imposition des mains... le
rétablissement total pouvait poser un sérieux problème.
Des rumeurs circulèrent, assurant que des hommes
avaient été hospitalisés, que certains étaient
morts et que d'autres souffraient de dérangements mentaux.
D'une
façon générale, les capacités psychiques semblaient
avoir été aiguisées, alors que chez certains
hommes les effets de la transmutation due à l'expérience
se perpétuaient ; ils disparaissaient
provisoirement et réapparaissaient tandis qu'ils se trouvaient chez
eux, dans la rue, ou qu'ils étaient
assis dans des bars ou restaurants, à la stupeur de ceux qui les
entouraient. A deux reprises, l'habitacle
du navire fut la proie des flammes pendant son remorquage vers la terre
et le bâtiment subit d'importants
dégâts
[Berlitz 1977].
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**************8
Le lien entre Jessup et l'Expérience
de Philadelphie est fortuit ou prédestiné, selon
l'interprétation de chacun. Le docteur Jessup, qui au cours de sa
carrière d'astronome s'intéresse particulièrement
aux ovnis, publia un premier ouvrage sur le sujet intitulé The
Casefor UFO [Jessup 1955]. Quelques temps après sa publication,
parmi ce qu'il considére dans un premier temps comme le courrier
normal de lecteurs reconnaissants, il trouve un courrier en 2 parties
émanant d'une personne signant Carl M. Allen (mais Carlos Miguel
Allende dansl'adresse de retour), contenant des références
à une expérience de la Marine, au Philadelphia Navy
Yard et en mer, avec des noms, des dates, et aussi des détails inhabituels.
L'examen de certains extraits de cette correspondance tend à
suggérer pour quelles raisons Jessup, en tant que scientifique,
trouve ceci intéressant au point de lui demander dans sa réponse
de plus amples informations. Dans sa première lettre,
en débutant avec une discussion sur la théorie des
"champs unifiés" d'Einstein, le correspondant écrit :
...Le "résultat" fut la complète invisibilité d'un
navire, de type contre-torpilleur, et de l'ensemble
de son équipage, alors qu'ils étaient en mer (Oct.
1943). Le champ était effectif dans une zone
correspondant à une sphère applatie, d'un rayon d'une
centaine de yards (plus ou moins, en raison des
positions de la Lune et de la latitude) à partir du
navire. Toute personne au sein de cette sphère prit
une forme vague, tout en observant les personnes de
l'équipage du navire dans le même état, marchant dans
le vide. Toute personne en dehors de la sphère ne
pouvait rien voir d'autre que la forme de la coque du
navire dans l'eau, dans la mesure, bien sûr, où cette
personne était assez proche pour voir, juste aux
limites extérieures du champ. Pourquoi vous dire cela
aujourd'hui ? C'est très simple. Si vous êtes fou,
alors vous révélerez cette information. La moitié
des
officiers et de l'équipage de ce navire sont
aujourd'hui fous à enfermer. Quelques-uns d'entres
eux sont même confinés dans des endroits où ils
reçoivent une aide de la part de scientifiques
lorsqu'ils "deviennent perdus" ou "deviennent perdus
et deviennent figés". "Devenir perdu", un effet
secondaire affectant les hommes ayant été trop
exposés au champ, n'est pas du tout une expérience
déplaisante pour les marins sainement curieux.
Cependant, c'est lorsqu'en plus ils "deviennent
figés" qu'il appellent ça "l'enfer constitué".
L'homme victime de cet état ne peut bouger de son
propre gré à moins que deux ou plus de ceux qui se
trouvent dans le champ ne le touchent rapidement,
sans quoi, il se "fige".
Si jamais un homme vient à se "figer" sa position
doit être marquée précisément, puis le champ
est
coupé. Tout le monde sauf l'homme "figé" peut alors
bouger ; pour apprécier une nouvelle fois une
apparente solidarité. Le membre de plus récent de
l'équipe doit alors s'approcher du point répéré,
où
il va trouver le visage de l'homme "figé" ou sa peau
nue, non recouverte comme à l'habitude de son
uniforme. Cela peut prendre parfois seulement une
heure, comme toute la nuit et tout le jour, comme
dans le pire des cas, où il fallu 6 mois pour ainsi
"défiger" un homme.
Les "hommes figés" profondément n'ont pas la même
perception du temps que nous. Leur état est
comparables à celui de personnes semi-comateuses, qui
vivent, respirent, voient et ressentent mais sont
complètement insensibles à une multitude de choses
qui pour eux constituent un "monde inférieur". Un
homme figé de manière classique est conscient du
temps, parfois très précisement. Ils sont tout aussi
conscients du temps que vous et moi. Le premier "figé
profondémment" a comme je l'ai dit prit 6 mois à être
rectifié. Cela coûta également plus de 5 millions de
dollars en équipement électronique et un emplacement
spécial pour navire. Si, aux alentours du
Philadelphia Navy Yard il vous arrive d'observer un
groupe de marins en train de poser leur mains sur un
de leur collègues ou dans l'air, observez les doigts
et extrémités de l'homme. Si elles semblent
vasciller, comme dans un mirage dû à la chaleur,
hâtez-vous et poser vos mains sur lui, parce que cet
homme est le plus désespéré de tous les hommes du
monde. Aucun de ces hommes ne voudra plus jamais
redevenir invisible. Je ne pense pas qu'il soit
nécessaire de dire plus avant pourquoi cet homme
n'est pas prêt à subir le travail d'un champ de
force.
Vous entendrez de la part de ces hommes des phrases
telles que "attrapé dans le flux" (ou "l'envoi") ou
"figé dans le vert" ou "pris dans la mélasse" ou
"J'allais vite", phrases désignant certains des
effets secondaires de fin de décade exercés par le
champ de force. "Attrapé dans le flux" décrit
exactement la sensation d'être "pris dans la mélasse"
qu'un homme éprouve en restant soit "profondément
figé" ou "complètement figé". "Pris dans l'envoi"
peut également désigner ce qu'un homme ressent
brievement lorsqu'il est en passe de "devenir vide"
malgré lui, c'est-à-dire de devenir invisible ou en
passe de se "figer", "profondément" ou
"complètement".
Il reste aujourd'hui très peu des membres de
l'équipage du D-E expérimental d'origine... La
plupart sont devenus fous, un d'entre eux a carrément
marché "au travers" des murs de ses quartiers devant
les yeux de sa femme et de son enfant et deux autres
membres de l'équipage (que l'on ne revit jamais)
"entrèrent dans la flamme", c'est-à-dire se
"figèrent" et prirent feu alors qu'ils transportaient
des compas traditionnels de petits navires : l'un des
hommes transporta le compas et prit feu, tandis que
l'autre arriva pour "imposer ses mains" et y arriva
presque, mais prit feu lui aussi. La foi en
"l'imposition des mains" mourrut lorsque ceci arriva
et les esprits des hommes furent emportés par le
score.
...L'expérience fut un succès complet. Les hommes
représentèrent un échec total...
La lettre d'origine
Un mystérieux informateur, Carlos Allende affirme avoir été témoin cette expérience, à bord d'un contre-torpilleur bourré d'instruments : un champ magnétique fut créé et une sorte d'explosion eut lieu, à la suite de laquelle plusieurs marins subirent des blessures graves.
Après
cette térrifiante explosion mes cheveux tombaient par poignées
et j'observai la même chose chez
d'autres marins
...témoigne Allende. Il affirme avoir été témoin d'une expérience terrifiante avec un champ magnétique, expérience dirigée par Albert Einstein en personne :
Je
l'ai regardé, je l'ai vu, j'ai observé sa naissance, son
évolution, l'action et la réaction sur le
véhicule sur lequel le superchamp était appliqué.
Je l'ai senti et, comme l'odorat est lié aux papilles
gustatives, ma bouche a goûté son odeur d'ozone et mes oreilles
ont entendu le grésillement de l'enveloppe
électrique qui l'entourait.
Dans l'histoire de la marine, cette période marque un tournant dans l'application de la science à l'art de la guerre. Des pionniers en recherche opérationnelle comme von Neumann travaillaient alors sur l'optimisation de la taille et de la fréquence des convois qui traversaient l'atlantique. Il était devenu crucial de ravitailler les troupes anglaises et américaines en Europe et en Afrique tout en évitant les redoutables sous-marins allemands. Et un nouvel appareil, le radar, venait d'être mis en service pour détecter avions et bateaux, y compris la nuit et dans le brouillard. Jacques Vallée pense qu'il est tout à fait possible que Carlos Allende (avec qui il correspondit durant une année) ait été le témoin d'une expérience de marine effectuée dans le but de rendre un bateau invisible... pour un radar ! Autrement dit, un essai de technologie "furtive".
Le Maylay
Un autre navire, le Maylay, aurait également selon Carlos Allende, au cours de son voyage de fin mai à début juin 1947,
failli
chavirer à la suite d'une explosion kilotomique (sic)... C'est le
seul navire à avoir survécu à
l'explosion d'un ovni. C'est le seul à avoir des trous (de tout
petits trous) dans son blindage causés par
un ovni de près de 500 m de diamètre... Je suis bien placé
pour le savoir : je faisais partie de l'équipage,
à l'époque; j'étais au gouvernail.
Des séquelles
Dans ses
écrits, Carlos Allende fait référence à une
mystérieuse disparition de marins dans un bar de Philadelphie au
milieu des années 1940. Dans la littérature portant sur l'expérience
de Philadelphie, il est fait mention d'une histoire semblable signalée
dans la presse locale sous le titre D'étranges Circonstances Entourent
une Querelle de Taverne
. Dans cet article, on raconte
que des officiers de police furent appelés pour aider des membres
de la patrouille côtière de la Navy à interrompre une
bagarre dans une taverne proche du chantier naval de la Marine à
Philadelphie. A leur arrivée, des témoins affirmèrent
que 2 des marins impliqués avaient soudainement disparu. Ils se
sont tout
simplement volatilisés,
juste ici, déclara l'une des serveuses. Malheureusement, il n'y
eut ni confirmation, ni démenti de l'incident et aucun des ouvrages
où ces faits sont rapportés ne donne de date ou le nom du
journal en question.
La position officielle de la Navy
A toutes les requêtes touchant l'expérience de Philadelphie, le ministère de la Marine basé à Washington D. C. répond par une lettre standard, dans laquelle il est dit :
Nous
recevons depuis des années d'innombrables demandes au sujet du prétendu
"Projet" ou "Expérience de
Philadelphie", et du rôle qu'y aurait joué l'Institut de la
Recherche Navale.
La
fréquence de ces demande augmente à chaque fois que l'expérience
est mentionnée dans la presse populaire
ou dans un ouvrage de science-fiction. La génèse du mythe
de l'expérience de Philadelphie remonte à 1955,
date de publication de The Case for the UFO, ouvrage de feu Morris Jessup,
un scientifique titulaire d'un
doctorat en astrophysique.
En
1956, un exemplaire du livre de Jessup fut posté anonymement à
l'Amiral Furth, directeur de la Recherche
Navale. Les pages du livre étaient émaillées de notes
manuscrites et de marginalia... Les notes impliquaient
une connaissance des ovnis, de leur système de propulsion et, plus
généralement, de la culture et du génie
des êtres présents à bord de ces ovnis.
La
Marine ne fit jamais aucune étude officielle du manuscrit. Et pour
ce qui est de l'expérience de
Philadelphie, la Marine ne fit jamais de recherches sur l'invisibilité,
pas plus en 1943 qu'à une quelconque
autre date.
La Marine indiqua également que :
Si
elle avait réellement été faite, une découverte
scientifique d'une telle portée aurait pu difficilement
demeurer secrète aussi longtemps.
Elle rappelle aussi que l'Institut de la Recherche Navale n'existait pas avant 1946.
Nous ne croyons pas qu'une telle expérience soit possible, si ce
n'est dans le monde de la
science-fiction.
En 1947,
le projet Philadelphie est réactivé sous le nom de projet
Phénix, toujours sous la direction de von Neumann, au BNL travaillant
sur l'espace-temps. Le but est de comprendre le problème survenu
avec l'équipage lors de l'expérience de 1943, ainsi que d'étudier
les applications de ce projet pour rendre les navires et les avions invisibles
au
radar (la technologie furtive
d'aujourd'hui).
---Preston
Nicolas ingénieur sur le projet, créateur de l'antenne Delta-T
des générateurs de l'Eldridge.