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I Introduction
La sagesse
populaire antillaise prétend que " C'est dans les vieux fait-tout
que l'on fait les bonnes soupes: Sé vyé
Cana-nari ki ka fè bon soup"
". Mais il semblerait que ce dicton puisse aussi s'appliquer, aux vieilles
revues
d'ésotérisme disparues.
En effet, il n'y a pas bien longtemps nous avons retrouvé un document
de la revue NOSTRA
n°307 du 22-28 Fév.
1978 signé de Mr Jean-Luc BERAULT et intitulé "L'énigme
des Zones inconnues du Globe". Présentons ci-dessous, de ce texte,
quelques passages qui nous semblent plutôt remarquables, d'autant
qu'ils évoquent un événement que nous avons personnellement
vécu en 1976, à savoir la vive querelle opposant les volcanologues
chargés surveiller les caprices de la Soufrière, alors en
réveil brutal. ( les couleurs sont de nous, évidemment.)
" La découverte des fonds océaniques par le bathyscaphe, la croisière sous le pôle Nord du sous-marin atomique Nautilus, l'ascension de l'Everest, autant de faits qui portent à croire que l'exploration de notre vieux monde est terminée. Et, pourtant, alors même que la conquête de l'espace est d'ores et déjà commencée, il reste encore bien des taches blanches sur le globe, bien des mystères à élucider.
L'Afganistan est la plus ancienne voie de pénétration vers l'Asie centrale, celle que les armées d'Alexandre empruntèrent dans l'Antiquité. Mais, au sud du pays, le désert du Régistan, à cheval entre l'Afghanistan et le Pakistan, est encore inconnu. Il en va de même de certaines régions du Badakhshan et du Ouakhan, à proximité de l'U.R.S.S.( Note du Webmaster : Ce texte évidement, remonte avant sa disparition), territoires peuplés de tribus farouches qui s'opposent à tout passage.
Dans la péninsule arabique, la région du Roubal-Khali, grande à peu près comme la France, n'a pas encore livré ses secrets. Les caravanes ne s'y aventurent pas et aucune mission d'exploration n'a encore pu y faire un travail sérieux. Une cité mystérieuse s'y trouverait, Ouabar, que certains identifient à la capitale de la reine de Saba, vainement recherchée par André Malraux en 1934 au cours d'un raid aérien.
Polémique à propos de la Soufrière
Que sait-on de la région de I' llou Bakor, immense étendue lacustre située entre l'Ethiopie, le Kenya et le Soudan ? Rien. Ni sur sa géographie, ni sur ses habilants.
En Amérique du Sud, le bassin de l'Orénoque, le cours supérieur de l'Amazone, la Selva brésilienne, pour n'évoquer que ces contrées, sont très mal connus. Certes, des explorations y ont eu lieu, mais en suivant des vallées distantes de plusieurs centaines de kilomètres. Qu'il y a-t-il entre elles ? On l'ignore encore.
Lorsqu'en 1976 le volcan de la Soufrière menaça d'entrer en éruption et de provoquer un cataclysme à la Guadeloupe, une vive polémique secoua le monde de la volcanologie, opposant l'un des pionniers de cette science, Haroun Tazieff, au professeur Brousse et à d'autres géophysiciens. Tazieff leur reprochait d'être des "volcanologues de laboratoire" se basant sur des recherches théoriques et l'étude des statistiques. Pour lui, rien ne valait l'étude sur le terrain. "Pour soigner un malade, disait-il en substance, une consultation par téléphone ne suffit pas. Il faut être à côté du malade, pouvoir l'ausculter avant de formuler un diagnostic."
Il en va à peu près de même en géographie. La grande majorité des géographes travaillent en chambre, à partir de relevés effectués sur le terrain, il y a des décennies, voire des siècles, se contentant de les mettre à jour de temps en temps. Les cartes sont encore dressées par triangulation, procédé imaginé au début du XVIIe siècle rar le Hollandais Snellius, qui consiste à partager la surface terrestre en un réseau de triangles. Pour obtenir une carte exacte, il faut que le calcul de la latitude et de la longitude du sommet de chaque triangle soit rigoureusement exact. Or, il n'est évidemment pas possible de refaire tous les calculs effectués dans le passé. Et certains sont entachés d'erreurs.
Pour les nouvelles cartes. des calculs précis sont faits pour certains points du globe, mais le "remplissage" tient compte de données anciennes. C'est pourquoi on estime qu'en quelques parties du monde les cartes ne sont justes que pour 30 %, les 70 % restants n'étant qu'approximatifs.
Dans certains
cas, par exemple à des fins militaires pour le lancement de missiles
intercontinentaux, cela peut
conduire à des catastrophes.
C'est pourquoi, en 1974, les responsables du Pentagone ont désigné
des experts pour vérifier les cartes existantes. Leurs conclusions
furent navrantes et cela explique le lancement de satellites destinés
à faire des observations terrestres. Evidemment, avec ces satellites,
il est possible de dresser une carte exacte de la terre. Toutefois, les
photos obtenues ne sont pas toutes divulguées, certaines étant
classées "top secret".
Ce secret n'est pas nouveau. On dit que lorsque l'amiral Courbet procéda à l'exploration du Tonkin, des mandarins soudoyèrent les cartographes de son escadre pour qu'ils ne dessinent pas sur leurs cartes une région prospère connue sous le nom d'Harinésie. Peut-être n'est-ce qu'une légende. Cependant, en 1954, les cartes des hauts plateaux montagnards du Centre Annam étaient caviardées de taches blanches avec la mention "zone inconnue". Or, ces régions étaient accessibles, je peux en apporter personnellement le témoignage pour les avoir sillonnées.
Un phénomène à peu près comparable existe au pôle Nord. Les premiers explorateurs russes de l'Arctique ne faisaient pas mystère d'avoir découvert au nord du Groenland, une terre réchauffée par un courant chaud qu'ils baptisèrent "terre de Sannikov " , abordée à plusieurs reprises par des brise-glace. Or, depuis des années, c'est le silence absolu. Les géographes soviétiques ne l'ont pas portée sur leurs cartes, soutenant qu'il s'était agi d'un bloc de glace détaché de 1a banquise, ayant depuis disparu.
La terre de Sannikov a-t-elle une importance stratégique qui justifierait ce secret ? C'est possible, mais, grâce à leurs satellites, les Américains ont pu la situer et, dans ce cas, leur silence ne s'expliquerait que par le silence gardé par les Russes sur d'autres terres qu'ils auraient découvertes. Donnant, donnant... "
fin de la sélection du texte de Mr J-L. Berault.
Nous n'allons
pas vous parler des îles fantômes, du triangle des Bermudes,
de l'Ovale du Diable etc..mentionnés par cet article, mais vous
avez bien lu que vers la fin l'auteur nous parle de la Terre de Sannikov
du pôle Nord qui auraient été découverte par
les premiers explorateurs russes de l' Arctique... Nous félicitons
donc vivement l'auteur de ce texte d'avoir eu l'audace de publier un tel
texte dès 1978, et s'il est encore vivant, peut-être nous
fera t-il savoir s'il avait aussi eu vent de cette oasis de Benguer du
Pôle Sud dont parle le science et Vie n° 510 de Mars 1960 et
nous souhaitons que l' internaute qui connait ce monsieur(s'il n'est pas
connecté lui même), lui dise toute notre émotion
d'avoir donné une nouvelle
jeunesse à son texte, qui n'a pas pris une ride depuis sa parition.
Nous allons donc aujourd'hui faire état de nouveaux documents découverts soit au sujet de cette oasis du Pôle Nord, nommée La terre de Sannikov et de la mer libre de glace qui s'étale tout autour, soit aussi de cette oasis de Benguer du Pôle Sud et de son environnement. Il sera bien sûr question d'oeuvres publiés dans des revues qui ont pignon sur rue, mais aussi d'oeuvres que l'on peut qualifier de science-fiction pour l'époque de leur publication, mais que nous considérons tout de même comme très importantes en raison de la qualité de leur auteurs qui ont peut-être trouvé là un moyen de dire tout haut ce que d'autres osaient à peine révéler tous bas.
D'autre part, qui peut affirmer que certaines idées qui jaillissent de certains cerveaux à un moment donné, ne sont pas des manisfestations subsconcientes bien orchestrées temporellement, venant d'une autre dimension parallèle, et dimension qui reste, bien sûr, encore à déterminer et que la Science commence à peine à mettre en exergue? Nous pensons donc vraiment que certains textes d'auteurs nommés ci-dessous doivent être lus sous l'angle d'un deuxième degré sousjacent.
II Genèse de l'affaire.
a) Où la science-fiction russe, nous interpelle.
Vladimir
Afanassiévich Obroutchev né en 1863 et mort en 1956 , aurait
écrit plusieurs romans scientifiques à
l'époque où il était
membre de l'Académie des Sciences de L' URSS, et était aussi
un éminent géologue soviétique
connu pour ses ouvrages sur la
géologie et le géographie de la Sibérie, de l'Asie
Moyenne et Centrale, et de la Chine.
Parmi ces romans, on trouve La
Plutonie (1924), et La terre de Sannikov (1926), Dans la brousse de l'Asie
centrale
(1950).
Que ce scientifique
nous entretienne, justement de cette oasis polaire appelée terre
de Sannikov en 1926, voilà ce
qui retient vivement notre attention,
aujourd'hui. Nous n'avons pas encore le privilève de posséder
ce roman d'
Obroutchev, mais voilà ce
que l'on découvre sur le Net à son sujet:
La Terre de Sannikov
relate la découverte, du côté du Pôle Nord, dans
le cratère d'un volcan présumé éteint, mais
qui se réveillera à
la fin, d'un « monde perdu » fertile, où survivent les
Inkilios, peuple que l'on croyait disparu à la
suite d'une migration, ainsi qu'une
faune archaïque.Voir à ce sujet l'Encyclopédie de l'utopie,
des Voyages
extraordinaires et de la Science-Fiction,
Pierre Versins, L'Age d'homme, 1972, p. 639
Pour les puristes, on trouve aussi en anglais: Sannikov Land. See the picture below :
or in russian : Zemlia
Sannikova , translated from the Russian by David Skvirsky. illustrated
by Y. Krasny. 372 pp.
Moscow. Foreign Languages Publishing
Co. ISBN: 5050016908. (Moscow: Raduga Publishers 1988 pbk) First
published in 1925, this 'scientific
romance' book by Soviet geologist/geographer/traveller Obruchev relates
the story of
an expedition to find a mysterious
island, an Arctic volcanic crater containing flora and fauna of a remote
geological
period. The five expedition members
encounter stone age men, mammoths and cave bears, and discover the reason
for
the disappearance of the Onkilon
tribe, who once inhabited Northern Siberia.
Néanmoins, cependant,
nous avons sous la main, la Plutonie traduit du russe en 1954, par M. Arséniéva,
édition en
langues étrangères
(Moscou)
Or Obroutchev nous dit, dans la préface de ce roman qui se veut didactique : " Je dois dire que jamais le voyage dont j'ai fait la description n'a eu lieu, ni ne peut avoir lieu, car à nul endroit de notre écorce terrestre, il n'esiste d'orifice par lequel on pourrait pénétrer dans les tréfonds de la terre.. Notre planète ne comporte, ni ne peut comporter de cavité interne. Ce voyage est une fiction que j'ai créée pour faire connaître aux lecteurs la nature, la flore et la faune des ères géologiques révolues, et l'ambiance qui leur était propre."
Mais l'auteur prend bien le soin de nous avertir que " La Plutonie est basée sur une hypothèse, discutée dans la littérature scientifique à l'étranger, il y a plus d'un siècle, et qui à l'époque trouva de nombreuses adeptes. Ils affirmaient que le globe terrestre est creux, et que cette cavité, éclairée par un petit astre, est peuplée. Dans le chapitre intitulé " causerie scientifique", cette hyphothèse exposée en détail, est défendue par Troukhanov, organisateur de l'expédition en Plutonie."
Voyons voulez-vous quelques propos significatifs de cette causerie scientifique.
Il est
à remarquer d'abord que l'auteur explique en fin de roman page 341,
d'où vient le terme Plutonie en faisant
parler son héros, le professeur
Kachtanov en ces termes : "Nous voudrions savoir sur quoi se fondait votre
hypothèse quant à
l'existence de la cavité interne du globe, hypothèse brillamment
confirmée."
Troukhanov, diplomé de l'université en géophysique et astronomie organisateur dans le roman de l'expédition répond alors:
" Ma foi, il faut vous dire que cette idée ne m'appartient pas, elle n'est même pas nouvelle. Elle a été exposée, il y a plus d'un siècle, par certains savants européens et j'en ai eu connaissance en feuilletant d'anciennes revues . Elle m'a intéressé, j'ai tenu à vérifier et j'ai eu la preuve de son bien fondé.
- Ne pourriez-vous
nous pas nous en faire part?
- Volontier
. Si vous voulez, je vous ferai aujourd'hui même un rapport circonstancié.
Le soir même une passionnante causerie scientifique eut lieu dans le carré.
Après avoir mentionné les idées des peuples de l'antiquité sur la forme applatie de la Terre surgissant parmi l'océan primitif et la théorie d'Aristote sur la forme sphérique de notre planète, Troukhanov s'arrêta plus longuement sur les conceptions modernes:
- A la fin du
XVIIIº le savant Leslie affirmait que l'intérieur de la Terre
était rempli d'air lumineux par la suite
de la pression; deux planètes
y évolueraient: Proserpine et Pluton.
Pluton ? s'étonna Borrovoï. Nous n'avons donc rien inventé pour l'astre souterrain !
Non, on avait déjà anticipé sur ce nom répondit Troukhanov. Certains savants avaient même calculé l'orbite de ces planètes qui, en se rapprochant de l'écorce terrestre, provoqueraient les tempêtes magnétiques et les tremblements de terre. D'aprés Leslie, à la surface intérieure de la Terre, éclairée par une douce lumiére électrique, dans un printemps éternel s'épanouit une flore luxuriante et un monde très original. (Note du webmaster: rappelons ici, que c'est en 1930 donc 6 ans après la publication de l'ouvrage La plutonie que l'astronome américain Cyde Tombaugh découvrit la plus petite planète de notre système solaire, qu'il appela justement comme par hasard Pluton.)
- Il avait parfaitement
raison s'écria Papotchkine, sidéré.
- Toujours d'après
la théorie de Leslie, l'entrée de la cavité interne
de la terre devait se trouver environ par 82° de latitude nord.
- Mais c'est
inouï s'exclama Makhéev. Quelle précision. Nous avons
découvert le bord méridional de l'orifice aux environs du
81e degré.
- Leslie l'avait
déterminé d'après l'endroit où les aurores
boréales atteignent le maximum d'intensité, car il supposait
qu'elles émanaient des entrailles de la Terre et constituaient des
rayons électriques qui éclairaient la surface interne du
globe. La théorie de Leslie eut de nombreux adeptes, et on parla
même d'une expédition à l'intérieur de la Terre.
- Ça,
par exemple ! fit Groméko en souriant. Dans ce domaine aussi nous
avons failli avoir des précurseurs.
- Mais cette
expédition n'eut pas lieu, car des savants de l'époque, qui
jouissaient d'une grande autorité
Buffon, Leibniz, Kircher, tournèrent en dérision l'hypothèse de Leslie et la prétendirent fantaisiste. Ils considéraient que le noyau de la Terre en état de fusion était unique, ou qu'il possédait de nombreux foyers secondaires, dits pyrofiliations. A la fin du XVIII e siècle, l'harmonieuse hypothèse de Kant et Laplace quat à l'origine de notre système planétaire issu des gaz d'une nébuleuse incandescente, fut presque universellement reconnue et évinça toutes les autres.
Mais en 18l6, Kormuls affirmait que l'intérieur de la Terre était vide et que l'écorce terrestre n'avait pas plus de 300 milles anglaises d'épaisseur.
Halley, Franklin, Lichtenberg et Kormuls tâchaient d'expliquer les phénomènes du magnétisme terrestre et ses transformations au cours des siècles par l'existence d'une hypothétique planète intérieure. Le professeur allemand Steinhauser considérait en 1817 comme un fait acquis l'existence de cette planète a laquelle il avait donné le nom de Minerve.
De nouveaux projets d'expédition a l'intérieur de la Terre furent conçus. En Avril 1818, Symmes, capitaine d'infanterie en retraite, qui habitait Saint-Louis dans le Missouri, publia dans les journaux une lettre qu'il expédia simultanément a nombre d'institutions d'Amérique et d'Europe. Cette lettre adressée « au monde entier ».... ."
Arrêtons là, voulez vous, ces quelques propos de cette causerie scientifique du roman qui est par la suite très détaillée où en plus de la fameuse lettre de Symmes dont nous déja parlé dans notre article sur Byrd, nous trouvons d'autres noms de savants prestigieux et de nombreuses valeurs numériques concernant la planéte Terre.
Une petite phrase tout à fait à la fin du livre, nous laisse cependant un peu rêveur:
" Le journal de voyage et croquis appartenant à un membre défunt de l'expédition, sont tombés par hasard entre les mains de l'auteur. C'est d'après ces matériaux qu'il a écrit ce livre."
L'auteur n'aurait-il pas effectivement bénéficié des notes incroyables de certains explorateurs russes ou autres et n'a-t-il pas préféré prendre les devants en publiant un roman de fiction, plutôt que de heurter de front la communauté scientifique de l'époque, un peu comme cet impensable article d'Avril 2000 de la revue "Pour la science" intitulé "La lune artefact extraterrestre ?" et qui n'avait (à notre avis bien sûr) pour but que de sonder la réaction de la communauté scientifique française, vis à vis d'une hypothèse audacieuse publiée, à grand fracas par les soviétiques en 1970 et hypothèse qui heurtait à l'époque outrageusement, le soi-disant esprit cartésien français.(Voir à ce sujet notre article : Rose et le mystère de la Lune artificielle )
Comme vous le savez déjà, l'auteur ne se contentera pas de son roman la Plutonie pour aborder ce sujet hors-normes de la terre creuse. Il va encore récidiver deux ans plus tard dans un autre roman intitulé La terre de Sannikov. Ne trouvez vous pas que cette insistance un peu trop insolite ?...
Si nous n'avons pas pour l'instant la chance d'avoir ce roman dans nos archives, nous nous souvenons parfaitement d'un télé-film portant, ce même nom et qui est passé sur la chaine RFO autour de 1983 et qui était du même sytle que le "6e Continent " réalisé par Kevin Connor d'après l'oeuvre d'Edgard Rice Burroughs plus connu par ses écrits sur le fameux Tarzan. Toute information au sujet sur ce roman et sur ce film serait la bienvenue. Dans la même poptique nous recherchons ardemment une photo publiée en 1960 (hélas le jour est inconnu) par Globe and Mail de Toronto montrant une vallée verdoyante prise par un explorateur arctique
Nous allons ici vous faire une troisième disgression (et elle sera de taille celle là ).En effet cet article n'est pas du tout une thèse rigoureuse, (comme certains le souhairerait sans doute) mais plutôt une sorte de causerie au clair de Lune, au pied du volcan tropical La soufrière, (déjà citée ci-dessus) où nous habitons justement, ou encore il pourrait être, comme c'était le cas autrefois, quand le modernisme n'était pas entré dans moeurs, une sorte de conte philosophique antillais à la veillée. Cette nouvelle digression concerne justement Edgard Rice Burroughs puisque l'on vient d'en parler :
Eh bien cet écrivain, né à Chicago en 1875 et mort à Encino en Californie en 1950, et a qui su si bien nous faire retrouver la beauté de la nature avec ses romans inégalables racontant les exploits de Tarzan, connaissait parfaitement la théorie de la Terre creuse. (Si bien occultée dans notre enseignement scolaire puisque nous personnellement, nous ne l' avons découverte qu' autour de 1972 après avoir pris lecture de l'ouvrage désormais incontournable sur le sujet de R.Bernard: La Terre creuse.
En effet avec la série de ses romans les Pellucidar, il aborde ce thème avec un réalisme surprenant qui aboutit à l'ouvrage (Au coeur de la Terre en 1914)
Voici donc
grâce à l'amabilité de notre ami Joël Baran, quelques
vignettes d'une BD réalisée sur ces Pellucidar, par Russ
Manning , et on sait que ces vignettes sont parues journellement par bandes
de trois au maximum, du 23 Nov. 1971 au 29 Juillet 1972, puis groupées
dans la revue HOP n° 42 de 1987. On y voit alors Tarzan monter dans
un Zeppelin pour se rendre au pays de Pellucidar en passant.... par l'ouverture
du pôle Nord, vous l'avez bien lu....Voici donc quelques éléments
choisis, de cette bande dessinée remarquable :
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Vous avez bien
noté que dans cette BD, il est mentionné que Pelucidar se
trouve au centre de la Terre que l'on peut y accéder par l'ouverture
du pôle Nord, soit à travers le seul autre chemin que Tarzan
connaisse, c'est-à-dire une couche de 800 km de roche, (donc sans
doute par des tunnels connus secrets de lui). Il y a aussi cette information
qu'à l'ouverture polaire les compas sont inutilisables et
aussi qu'au trou polaire, le brouillard est éternel à cause
de la rencontre de l'air froid du Pôle et l'air chaud qui monte du
centre de la Terre à travers un tunnel de 800 km. Et puis il y
a l'horizon qui n'est plus une
ligne droite, mais une surface courbée qui remonte toujours plus.
Il y même un schéma montrant le soleil de Pelucidar et chose
surprenante, son satellite nommé Bhodes. Mais si l'on voit dans
ces quelques images, déjà apparaître des reptiles volants
préhistoriques nommés des Ptéranodons, nous ignorons,
si dans le reste du roman, il est fait aussi mention des mammouths. En
tout cas, bravo donc à l'imagination si fertile d'Edgard Rice Burroughs
qui nous laisse dès lors pantois, et surtout qui s'aligne sur ce
que nous dit William Reed dès 1906 dans son ouvrage Fantôme
des pôles.
Fin de la troisième digression
b) Où intervient un internaute particulièrement avisé et documenté.
A la fin de notre article Byrd, nous avons demandé aux internautes qui l'avaient sous la main d'avoir la gentilesse de nous communiquer le paragraphe de la revue la Recherche n° 335 d'octobre 2000 page 114, où il est fait mention de la découverte par des touristes d'une mer libre de glace, pile au Pôle Nord.
Et voici la missive que nous avons alors reçue et qui fut suivie d'autres toutes aussi passionnantes:
----- Original Message -----
From: Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Tuesday, March 04, 2003 6:46
AM
Subject: Terre creuse
Bonjour,
Suite à la lecture de votre site, je m'aperçois que vous recherchez l'article d'Olivier Postel-Vinay paru dans le n° 335 de La Recherche d'octobre 2000. J'ai ce texte sous les yeux et je crains qu'il ne réponde pas à vos attentes. Il s'agit d'une simple chronique intitulée : Sur une obsession collective. Le papier est consacré au débat climatologique sur la fonte des pôles. Néanmoins si ce document vous intéresse toujours faites-moi signe et je tacherai de vous le scanner.
Au sujet de la biographie sur ce thème, voici quelques petites références :
Anciennes opinions et fantaisies scientifiques relatives à l'intérieur de la Terre, Antoine de Saporta, in revue La Nature, n° 788, 1888 (La fin du texte est aussi consacrée au Voyage au centre de la Terre et à sa représentation théâtrale)
Les lieux énigmatiques, Collectif, Editions Time-Life, coll. Les Mystères de l'inconnu, 1988 (pp. 138-154)
Terres creuses et autres lunes, Pierre Lagrange, in Les Cahiers de Science & Vie, n° 2, 1991
Panorama de la Science-Fiction, Jacques Van Herp, Lefrancq, 1996 (pp. 171-186) réédition revue et corrigée de l'édition de 1974.
Cordialement
M. H.
Et voici
le début de cette page 114 de la Recherche n° 335 d'octobre
2000 qui me fut envoyé la fois suivante par
M.H :
"
Sur une obsession collective
Des touristes en croisière
ayant trouvé de l'eau libre de glaces au pôle Nord, l'alarmante
nouvelle fit le tour du monde. Du New York Times au Figaro, en passant
par la une du magazine Time, retentit le roulement de tambour désormais
familier : oyez, braves gens, nous vilains et représentants technophiles
et productumanes, nous sommes en train de changer de le climat de notre
précieuse planète. D'urgence, il faut limiter la consommation
de pétrole, pour limiter
les émissions de ces satanés
gaz à effets de serre, d'où nous vient tout le mal. Lester
Brown, secrétaire perpétuel du Worldwatch Institute, produisit
son inévitable éditorial, pieusement reproduit dans les colonnes
du Herald Tribune : " La découverte d'eau libre au pôle Nord
apporte une nouvelle preuve non seulement que la couverture de glace de
la Terre fond, mais quelle fond à un rythme accéléré
". Le très austère Financial Times tança vertement
les gouvernements occidentaux pour leur peu d'empressement à respecter
leurs engagements de réduire les émissions de gaz carbonique....
Comme vous
le voyez, la mer libre du pôle connue pourtant par certains explorateurs
depuis le siècle dernier est
totalement ignorée par les
médias en question et d'après eux, seul l'effet de serre
est responsable de la fonte des glaces
du Pôle .
C'est déjà
l'internaute M.H qui nous a envoyé les nombreuses informations précédentes
découvertes sur le Net. Mais
où cet internaute, M.H va
vraiment nous surprendre, c'est en nous écrivant le 6 février
03, entre autres choses, ce qui
suit:
Vous avez écrit dans votre
article sur Byrd : "Pourtant la revue “Science et Vie” annonçait
dans son n° 510 de
Mars 1960 la découverte
en plein Pôle Sud de “l’Oasis de de Benguer” où la température
dépassait 25° et où
vivaient des oiseaux de plusieurs
espèces".
En fouillant dans mes archives j'ai retrouvé cette coupure découpée dans un Science & Vie.
Cordialement
M.H.
Nous voyons
donc que cet entrefilet de Science et Vie est sorti environ 4 ans plus
tôt que l'article du n°510 de Mars
1960, cité plus haut et
dont vous pouvez retrouver l'image à l'adresse :
http://perso.wanadoo.fr/fidylle/docs/imaSV510.jpg
Et donc on voit
que ce dernier article n'a simplement fait que résumer cet entrefilet.
De plus, toute cette affaire a
démarré, parait-il,
d'après ce remarquable entrefilet, dans un article du n° 449
de Février 55 encore plus ancien que
nous n'avons pas eu la grande chance
de retrouver dans nos archives, bien que nous ayons des numéros
plus anciens,
comme celui de Nov 51 et quelques
autres.
Nous avons donc immédiatement adressé à Science&Vie l'e-mail suivant :
----- Original Message -----
From: Fred Idylle
To: svmens@excelsior.fr
Sent: Wednesday, February 12, 2003
7:52 AM
Subject: Demande pour un ancien
numéro
Très chère équipe
J'aurais aimé que vous
puissiez me donner le montant total du chèque à vous envoyer
pour l'expédition, en
Guadeloupe, par avion, en envoi
prioritaire recommandé de votre ancien n° 449 de Février
1955.
J'attends avec impatience votre réponse.
Salutations bien tropicales de:
Fred Idylle
Nous attendons
hélas toujours de cette revue, une réponse, qui si ce n°449
est épuisé, aurait été pourtant bien facile
à donner par e-mail , sans
timbre postal, ni enveloppe comme on le faisait avant l'arrivée
de l'Internet.
Ce site fonctionant,
en utilisant nous le savons déjà, le ton de la confidence,
faisons ici, une deuxième petite
digression en passant: Autrefois,
quand nous commandions un ancien n° de Science et Vie par écrit,
nous recevions au
moins, une réponse avec
en-tête de la maison du style :
Paris le ......................................
Monsieur
Comme suite à votre demande du...............,
nous sommes au regret de vous informer que le numéro..........de
............19..... est épuisé.
Nous vous prions de croire, Monsieur à notre considération distinguées.
Le service des abonnements:
Signature manuscrite
Comme vous le
voyez, les bonnes moeurs se perdent vraiment et l'on s'étonne que
nos enfants sont de plus en
plus irrespectueux et que des élèves
et mêmes leurs parents agressent les maîtres d'école.
L'exemple ne devrait-il pas
venir d'abord d'en haut ? (Fin
de la digression)
Le 6 fevrier 2003 nous avons reçu de M.H l'importante missive suivante :
----- Original Message -----
From: Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Thursday, Feb 06, 2003 7:50
AM
Subject: Info sur livres format
PDF, et quelques lignes de "Sur la route du pôle"
Bonjour,
Merci pour vos illustrations et
j'espère que le site Brentanos vous obtiendra les ouvrages tant
recherchés. On croise les
doigts.
.....J'essaye en ce moment de capturer
au format PDF le maximum d'ouvrages (de fiction et autres) sur l'exploration
des pôles avec la thématique Terre creuse, mer libre et d'autres
ouvrages scientifiques anciens sur les expéditions polaires. Quand
j'ai fini, je vous enverrai un cd-rom, avec mon petit marché.
Pour l'instant j'ai "capturé" :
-Sur la route du pôle : voyage
et aventures de l'aéronaute Gradnier, Léo Dex, Mame et Fils,
1901 La BNF indique Edouard Deburaux comme auteur;
-Au pôle et autour du pôle,
Louis Noir, Fayard frères, 1899;
-Relation d'un voyage du pôle
arctique au pôle antarctique par le centre du monde..., 1723;
-Voyage au centre de la terre ou
Aventures diverses de Clairancy et de ses compagnons dans le Spitzberg,
au Pôle Nord et dans les pays inconnus tome premier, Colin de Plancy
et Jacques Auguste Simon, 1821;
Et ceci malgré une affluence informatique record à la BNF ce qui entraîne trop souvent des refus. J'espère à terme récupérer la totalité des ouvrages scannés sur le sujet. Néanmoins voilà quelques lignes transcrites du livre : Sur la route du pôle : voyage et aventures de l'aéronaute Gradnier.
p. 109 et 110
- Certes. Mais je ne vois pas qui
pourrait m'empêcher d'utiliser les eaux de la mer libre pour ces
manoeuvres ?
- Rien évidemment. A moins,
pardonnez ma franchise, à moins que la mer libre du pôle n'existe
pas.
- Comment, vous ne croyez pas à
l'existence de la mer libre du pôle ? - Je doute fort, tout au moins,
de son existence.
- Quoi ! vous en doutez ? Comment
pouvez-vous en douter !
Que faites-vous des témoignages
nombreux d'explorateurs digne de foi qui rapportent l'avoir vue, de leurs
yeux vue ?
Sontal, aidez mes souvenirs !
Que dites-vous des témoignages d'hommes tels que Wrangell,
Edward Parry, Ingleflied , Kane, Hayes et autres ? Au nord de la Sibérie,
maints explorateurs russes, poussant hardiment en traineau des pointes
au delà des îles de Nouvelle-Sibérien trouvèrent
partout la mer libre de glaces au printemps. De 1822 à 1824, l'amiral
Wrangell, alors lieutenant de vaisseau, poursuivit plusieurs entreprises
de ce genre, il fut toujours arrêté par les eaux de la Polynia
ou mer libre des Russes. Voici pour les longitudes comprises entre le 90°
et 180° degré à l'est du méridien de Grenwich.
Plus près de ce méridien, et toujours à l'est, nous
retrouvons la mer sans glace affirmée par Edward Parry. Accompagné
de traineaux portant des bâteaux il marcha vers le pôle
en partant du Spitzberg, mais bientôt il fut arrêté,
car sous ses pas les glaces dérivaient
vers le sud plus vite que lui-même ne remontait vers le nord ; finalement
elles se brisèrent sous lui et le ramerèrent en débâcle
dans les mers tempérées. Enfin, au débouché
de ces étroits goulets resserés entre le Groëndland
et la terre de Grinnell , au débouché du canal Kennedy dans
lequel nous nous trouvons engagés, l'existence d'une mer septentrionale
libre, entièrement libre de glaces entendez-vous, est prouvée
par les rapports par les intrépides docteurs Kane et Hayes, qui
successivement suivant l'un et l'autre le même itinéraire
franchissant en traîneau à travers mille périls au
milieu de mille dangers cette affreuse banquise dont la vue a coûté
la vie à notre pauvre Harris, parvinrent au nord du Groënland
sur les rivages d'un océan aux eaux navigables. Ecoutez ce que dit
Kane : " D'une éminence de cent quarante-cinq mètres,
on voyait les vagues libres de glace, sans limites et gonflés par
un puissant roulis venir se briser en écume sur la côte hérissée
de récifs." Ecoutez ce que rapporte Hayes : " L'océan
dormait à mes pieds ? Le petit ourlet de glaces qui bordait
les rives s'usait rapidement : avant un mois, la mer entière aussi
libre de glaces que les eaux du nord de la mer de Baffin, ne serait
plus interrompue que par quelques banquises flotantes, errant çà
et là au gré des courants ou de la tempête. " (fin
des citations).
Je poursuis mes recherches et vous tiendrais au courrant de leur avancement.
Cordialement.
M. H.
Comme nous avons le privilège de posséder l'ouvrage intitulé "La mer libre du pole" de 1877 de Hayes, voyons ce qu'il en dit vraiment :
pages 188 à 189:
" Tout le démontrait: j'avais atteint les rivages du bassin polaire. L'océan dormait à mes pieds.... il m'était donc impossible d'aller plus loin. La crevasse dont j'ai parlé eût déjà suffit pour nous empêcher d'atteindre le nord de la baie; mais, au large, les glaces paraissaient encore en pire état. Plusieurs flaques d'eau s'ouvraient près du littoral, et sur l'une d'elles venait de s'abattre une bandes de "dovekies" ou de guillemots à miroir blanc. En remontant le canal kenedy, j'avais reconnu nombre de leurs stations d'été; cependant j'étais assez surpris de voir les oiseaux eux-mêmes à une époque si peu avancée de la saison. Les mouettes bourgmestres volaient au dessus de nous, se dirigeant vers le nord où elles cherchaient les eaux libres pour leur nourriture et leur demeure... "
Page 190 où après avoir hissé des drapeaux Hayes déchira une feuille de son carnet de note pour y inscrire les lignes suivantes:
" Ce point, le plus septentrional qu'on ait encore pu atteindre, a été visité les 18 et 19 Mai 1961 par le soussigné, accompagné de George F . Knorr, après un voyage en traineau tiré par des chiens. De notre hivernage près du cap Alexandre , à l'entré du détroi de Smith, nous sommes arrivés ici après une marche de quarante six jours. Je crois, d'après mes observations, que nous sommes à 81 degrés 35 minutes de latitude septentrionale et à 70 degrès 30 à minutes de longitude occidentale. La glace pourie et les crevasses nous empèchent d'aller plus loin. Le canal kennedy parait s'ouvrir dans le bassin polaire. aussi persuadé qu'il est navigable en juillet, Août et septembre au moins, je retourne à ma station d'hiver pour essayer de pousser mon navire au travers des glaces après la débacle de cet été ". signé: J.J. HAYES
19 Mai 1861
" Cette note placée dans une petite fiole apportée tout exprès, fut soigneusement déposée sous le cairn, puis nous pursuivimes notre route en nous tournant vers le sud; mais je quittais avec répugnance ce lieu qui exerçait sur moi une facination puissante, et c'est avec des sensation inacoutumées que je me voyais seul avec mon jeune camarade, dans ces déserts polaires que nul homme civilisé n'avait foulé avant nous. Notre proximité de l'axe du globe, la certitude que de nos pieds, nous touchions une terre placée bien au dela des limites des découvertes précédentes, les pensées qui me traversaient l'esprit en contemplant cette vaste mer ouverte devant nous, l'idéee que peut-être ces eaux ceintes de glaces baignent des rivages d'iles lointaines ou vivent des êtres humains d'une race inconnue: telles sont les considérations qui s'emblaient donner je ne sais quoi de mystérieux à l'air que nous respirions..." fin de citation
Tout ce qui est raconté ci-dessus
est superbement rassemblé dans une gravure montrant ce fanstatique
paysage qui à juste titre a suscité beaucoup d'émotion
chez Hayes et son compagnon.Voici cette gavure:
Il nous reste cepedant a bien analyser cette gravure dans ses détails les plus fins et surtout en ce qui concerne les oiseaux dont nous reparlerons ultérieurement
. Cette émotion toute naturelle n'a pourtant pas plu aux biens pensants explorateurs modernes des pôles. Dans l' Histoire Universelle des Explorations (4e volume) et voici ce que nous y avons trouvé sous la plume de Paul-Emile Victor :
CHAPITRE II
LES ROUTES POLAIRES (1852-19I5)
I PAR LE DÉTROIT DE SMITH (1852-1884)
Parmi les issues possibles
de la mer de Baffin, reconnues à leur entrée par John Ross,
deux restaient à explorer le
détroit de Jones, couduisant
à l'ouest, et le détroit ou canal de Smith, dont la direction
générale indiquait le nord le
canal de Smith se présentait
donc comme une voie d'accès à l'océan Arctique et
au pôle Nord. Les campagnes
successives d'Inglefield, Kane,
Hayes, Hall, Nares et Greely, dans ce secteur, échelonnées
sur une génération
d'hommes, devaient ainsi préparer
la voie à Peary, découvreur du Pôle.
Dans le cadre des expéditions
lancées à la recherche de Franklin, Inglefield, par
un souci d'information complète, fut
chargé de reconnaître
le détroit de Jones et le canal de Smith; il releva le contour exact
de la terre qui bornait ce dernier
à l'ouest, et lui donna
le nom d'Ellesmere.
Elisha K. Kane (1853-1855)
était un petit médecin américain, laid et malingre,
qui avait exercé en Chine, fouillé les
tombes pharaoniques d'Egypte, observé
la traite des esclaves en Afrique noire et servi récemment lors
d'une expédition
militaire au Mexique.
En 1853, son brick
Advance put se glisser le long de la côte groenlandaise et
hiverner par 78°41' dans la baie
Rensselaër; ainsi fut reconnu
pour la première fois l'énorme glacier de Humboldt, dont
le front s'étend sur 110
kilomètres de littoral à
l'est du bassin auquel a été donné le nom de Kane
(voir frontispice page précédente).
Au printemps de 1854,
Isaac Israël Hayes (1860-1861) , pour le compte de Kane que la maladie
retenait à bord,
traversa le détroit et reconnut
la terre de Grinnell, continuation d'Ellesmere vers le nord, tandis que
le maître d'hôtel
Morton, accompagné d'un
seul Esquimau, progressait vers le nord avec des traîneaux à
chiens. Il dépassa 81° N., hissa
sur le cap Constitution, à
l'issue septentrionale du canal Kennedy, un drapeau marqué d'emblèmes
maçonniques et, au
vu d'une large étendue d'eau
libre sur le bassin de Hall, fut persuadé d'avoir atteint la " mer
libre du Pôle".
Ainsi reprit corps
une vieille légende répandue au XVIIe siècle par le
géographe hollandais Plancius, et reposant sur
un sophisme; grâce à
la longueur du jour estival arctique, et attendu "qu'un petit feu
prolongé chauffe plus que
grands feux brefs", Plancius estimait
que la banquise du grand Nord dégelait chaque année, tandis
qu'elle persistait à
des latitudes inférieures.
Le géographe oubliait simplement d'appliquer à l'hiver boréal
le même raisonnement qu'à l'été.
Après un second
hivernage où il souffrit du scorbut, Kane, incertain d'être
débloqué au cours de l'été, quitta son
navire le 17 Mai 1855 et parvint
à rallier en canot l'établissement danois d'Upernivik au
sud de la baie de Melville.
Un excès de littérature
devaît entacher le renom de Hayes; ses épanchements lyriques
lui ont beaucoup nui dans l'esprit
des spécialistes arctiques.
Il eut de plus le tort de considérer comme acquise - et acquise
par lui - l'existence de la "mer
libre du Pôle" : The open
polar Sea, dont il donna le nom pour titre à son ouvrage.
A bord du voilier United
States, 130 tonneaux, équipé grâce à des souscriptions
privées, monté par 14 hommes
seulement, Hayes atteignit Port
Foulke, sur la côte groenlandaise et de nouveau explora la terre
de Grinnell. Au cours
de l'été 1861, il
atteignit par le littoral 81,°35'. Comme Morton, il crut apercevoir
enfin la mer libre; en fait, les
changements de vent et les courants
de marée créent fréquemment dans ces eaux, et surtout
le long des rivages, des
espaces libres de glace, mais ils
sont essentiellement temporaires.
fin de citation Nous avons préféré à titre documentaire, ne pas couper ce texte alors que nous aurions pu y laisser que les passages concernant Hayes. .
Comme vous
le voyez ces passages s'opposent formellement à ce que que nous
révèle Hayes et que son émotion
profonde devant la mer libre est
devenue d'après P.E Victor et consorts :"Un excès de littérature
et.... ses
épanchements lyriques lui
ont beaucoup nui dans l'esprit des spécialistes arctiques" A vous
de juger, mais vous
avez désormais en mains,
les éléments tangibles pour savoir qui a camouflé
la vérité.
Simultanément nous avons aussi reçu de M.H. le texte suivant :
----- Original Message -----
From:Hertzog91 To: Fred Idylle
Sent: Thursday, fev.06, 2003 1:28
PM
Subject: Jean-Louis Etienne et
la mer libre du pôle
Bonsoir,
Voici le témoignage de Jean-Louis Etienne que j'ai trouvé au chapitre La voie royale : la banquise in Les pôles, Jean-Louis Etienne, Arthaud, 1992
extrait pp. 35-36 (C'est le début du chapitre)
"Jusqu'à ce que Robert Peary atteigne le pôle nord, le 6 avril 1909, les explorateurs avaient toujours cru à la thèse selon laquelle la Terre est coiffée par « la mer libre du pôle Nord ». C'était un géographe de salon, l'Allemand Petermann, qui avait fait courir cette légende. Quel décalage entre l'idée qu'on se faisait alors de l'océan Arctique et l'implacable réalité de cette banquise démontée, de ce chaos qui ne vous épargne à aucun moment. En 1986, en allant au pôle Nord, je savais bien que j'allais trouver de la glace jusqu'au bout, mais jamais je n'avais imaginé qu'elle fût aussi impraticable. Il est difficile de bien comprendre cela tant qu'on ne l'a pas expérimenté soi-même. Jusqu'à la fin, jusqu'au pôle, j'ai rêvé qu'elle finirait bien à un moment donné de s'aplanir, cette terrible surface, mais en vain. La banquise tient fermement sous sa coiffe l'ensemble de l'océan Glacial Arctique.
Au milieu du XIXe siècle
tous les explorateurs nourrissaient l'idée que pour atteindre la
« mer libre du pôle », il
suffit de se frayer un chemin à
travers la banquise, et qu'à une certaine latitude, la mer enfin
finira par s'ouvrir et libérer la route vers le point tant convoité
: 90° nord. On sait déjà à cette époque
qu'il existe plusieurs « entrées » possibles :
le détroit de Davis, la région du Spizberg et le détroit
de Béring. Mais personne ne peut dire où ces passages aboutissent.
Bon nombre d'hommes ont perdu la vie dans cette lutte sans issue pour gagner le nord. Certains d'entre-eux étaient animés par une réelle envie de découvrir et d'autres par un simple désir de gloire, certains ont agi pour la renommée de leur patrie et d'autres par pur esprit d'aventure. [..]
Ci-joint une ancienne carte polaire scannée à la page 42 du même ouvrage.
Notez bien
qu'aucune reférence n'est lisible sur cette carte, et la moindre
des convenances, aurait été de nous en
inscrire la provenance.
Vous avez
aussi noté que l'auteur affirme que c'est un certain Allemand Petermann
qui a fait courir la légende de
la mer libre au pôle, tandis
que P-E Victor lui, affirme que c'est un hollandais Plancius du XVII e
siècle qui en est
l'inventeur. Faudrait accorder
vos violons, messieux les explorateurs modernes, vous qui avez pourtant
à votre
disposition d'immences bibliothèques.
Cette carte, est tout à fait identique selon nous, mise à
part la coloration, à celle
que nous avons mis en évidence
dans le CD TOP Secret n°4 (voir pour cela :http://topsecret.magazine.free.fr/)
et où
nous apprenons là au moins,
qu'il s'agit d'une carte de la région arctique faite par Gérard
Mercator en 1630.
On aperçoit
donc sur ces cartes qu'à l'époque, on croyait qu'il y avait
4 passages à travers la banquise permettant de
rejoindre la Mer libre placée
ici au centre de la carte.
Mais faisons
voulez-vous ici, une autre digression : Au sujet de ceux qui trouvent comme
P-E Victor et consorts
que les épanchements lyriques
de Hayes ne devaient pas être de mise devant le spectable fabuleux
que lui offrait cette
mer libre du pôle au sommet
du monde, nous leurs dédions, à contrario, ces quelques lignes
extraites d'un vieux Paris
Match n°1242 du 24 février
1973:
Là,
comme on le voit, nous passons d'une extrêmité à l'autre.
Où l'émotion bien humaine s'exprime
avantageusement, selon nous, pour
Hayes, voici que pour Armstrong, dans une situation encore plus extraordinaire,
puisqu'il s'agissait de débarquer
sur un autre astre, et ce qu'il alors serait tout naturel, d'avoir à
cet effet le souffle
coupé devant un tel paysage
d'outre-terre, ce dernier, en véritable robot, refuse même
de dire devant ces interlocuteurs
seulement que la Lune est belle.
Voilà, Messieurs les journalistes intrépides, un sujet d'article
passionnant que
représente ce parallèle
à faire entre deux explorateurs si opposés dans la conception
de la Vie. Il y a là, même pour des
étudiants en Psychiatrie,
Psychologie ou autre Philosophie, une thèse toute trouvée
et surtout jamais réalisée à notre
connaissance, sur une étude
compative de ces deux modes d'expression, des explorateurs précités..
Fin de la digression
Mais où
l'internaute M.H nous a subjugué et a suscité en nous des
vifs regrets, c'est quand il nous a révélé que
l'éditeur Hachette en 1868
a publié de HAYES (Docteur J. J.) La mer libre du Pôle. Voyage
de découvertes dans
les mers arctiques exécuté
en 1860-61 Paris, In-8 , 517 pages. Traduit de l'anglais par Ferdinand
de Lanoy. Ouvrage
illustré de 70 gravures
sur bois et de 3 cartes. Reliure demi-basane violette, dos lisse.
Autrement dit
notre ouvrage du même nom que nous somme un peu fiers d'avoir, il
faut l'avouer, et qui ne fait que
298 pages, paru en 1877 donc 9
ans après n'est qu'un condensé de l'oeuvre première
ci-dessus.Or justement en
1992, lors de note passage à
Paris , nous avons recherché à la Bibliothèque Nationale
les 18 pages de l'introduction
de ce livre qui manquaient à
notre exemplaire découvert à quelques pas de chez nous en
1984. Nous vu en effet qu'il y
avait de nombreuses éditions
dont celle de 1884, utlisée par Paul-Emile Victor pour élaborer
son texte (dont nous
vous avons donné ci-dessus
quelques courts paragraphes) extraits du 4e volume de l' Histoire universelle
des
Explorations sorti des presses
le 30 Aout 1968. Nous nous souvenons alors bien d' avoir eu en main
un exemplaire
plus gros et plus large que les
autres et dont nous n'avons pas noté, hélas les références,
simplement parce ce gros
ouvrage ne correspondait pas au
format du notre.
Comme nous le dit M.H,
ce livre complet de Hayes doit être très rare et je pense
entre nous que si l'Editeur
Hachette a pris le risque à
l'époque de publier un tel ouvrage avec 70 gravures et trois cartes,
c'est qu'il avait, n'en
déplaise à P-E Victor
et consorts de sérieuses références sur l'authenticité
du témoignage de Hayes.
Nous avons donc mis immédiatement
en bonne place les références de cet ouvrage la bibliographie
de la Terre creuse
désormais sur une page Web
séparée.
Mais venons en
aux déclarations de Jean Louis Etienne . Récemment en décembre
2002 (nous n'avons pas en tête
le jour exact) il déclara
sur la chaine satellite I Télévision que, au dessus
de son abri déposé au soi-disant pôle Nord,
il avait vu passer à son
grand étonnement au dessus de sa tête, trois sortes d' oiseaux
qui circulaient dans le coin.
Notre question
est la suivante : Que faisaient ces oiseaux, si loin dans le nord où
l'on ne trouve que des étendues
glacées et neigeuses
et où il n'y a en principe rien à manger et où se
dirigeaient-ils ?
Voilà la question qu'un téléspectateur avisé, aurait dû poser à l'explorateur, plutôt que de lui parler de banalités.
Le problème
qui s'attache aux expéditions de J.L. Etienne et à tous ceux
qui prétendent être aller au pôle, est qu'ils
font le calcul en considérant
la Terre comme une sphère un peu applatie aux Pôles et donc,
il suffit de mesurer par
des procédés géographiques,
la distance parcourue pour dire après, que l'on a atteint le point
clé que l'on croit être le
sommet de la Terre.
Voici d'ailleurs, à
titre documentaire, tiré d'un ouvrage scolaire de 1977, les distances
que l'on suppose exister entre
le Pôle Nord et ses environs:
Distances au Pôle Nord supposées
exister Arctique
Imaginons donc que
l'on veuille faire la distance la plus courte présentée ici,
pour relier le Pôle Nord. En partant de la
côte soviétique et
en faisant à vol d'oiseau 1600 km, bien mesurés avec nos
appareils et nos calculs de position, on
croira être arrivé
au pôle, soit très facilement par avion comme Byrd le pensait,
soit beaucoup plus difficilement avec
des traineaux de chiens, comme
ont cru l'avoir fait tant d'explorateurs polaires, dont beaucoup ont laissé
leur vie à
cause du froid intense qui règne
sur la banquise, soit même en passant sous la banquise comme prétend
l'avoir fait le
sous-marin américain le
Nautilus le 3 aout 1958.
Puis, il suffit de
planter un drapeau au bout de ces 1600 km et de sauter de joie en disant
qu'on était enfin arrivé à ce
point mythique. Puis, il ne reste
qu'a faire demi-tour ou même à longer le bord supérieur
de la concavité, pour ressortir
de l'autre côté (
pour ceux qui prétentent avoir traversé de part en part toute
la banquise) sans s'apercevoir pour cela
qu'il y a une inclinaison notoire
du sol dans ces régions immences qui font plusieurs fois la superficie
de la France.
Evidemment on ne peut
avoir tenu compte dans les calculs d'approche de ce point mythique de la
concavité polaire
dont on ignore jusqu'à l'existence.
Voici par exemple,
une carte de l'Arctique, tirée de l' Histoire Universelle des Explorations
où l'on constate bien
qu'aucune des expéditions
au Pôle Nord ne l'a traversé diamétralement, et deux
seulement, la bleue faite par
Amunsen et Nobile en 1926 et celle
en orange faite par les soviétiques Tchkalov et Gromov en 1937,
ont poursuivi
leur route en l'incurvant fortement
vers la droite.
Reprenons maintenant
notre pomme artistique et voyons comment se passe les choses effectivement,
si l'on admet la
théorie de la Terre creuse:
Nos grossières
trajectoires tracées à la main, pour les expéditions
Peary en 1909 d'une part, et d'Amundsun-Nobile
d'autre part, montrent que ces
trajectoires peuvent parfaitement se rencontrer au même point supposé
être le Pôle Nord
(ce qui reste à démonter
historiquement). Et Amundsun et Nobile, peuvent aussi parfaitement croire
qu'ils ont traversé
le bassin polaire, de part en part,
sans pour autant, l'avoir du tout traversé diamétralement
ce qui impossible d'après
cette théorie de la Terre
creuse.
c) Où Cook et Peary se chamaillent au sujet de leur prétendue arrivée au Pôle.
Dans un encadré
publié, page 133, par la revue New Look autour de février
1990, (nous n'avons pas noté hélas le
n° exact), nous découvrons
ceci : "
«COOK A ESCROQUÉ LE PUBLIC... J'AI DES PREUVES»
En prétendant avoir coiffé Peary au roteau~ le Dr. Frederick Cook s'affim la haine de son ancien compagnon et le désaveux du Cercle des Explorateurs
Parti le 9 fevrier
1908 avec 105 chiens et dix guides esquimaux, Cook alors financé
par l'homme d'affaires
americain John Bradley, affirme
qu'il a atteint le Pôle le 21 avril de la même année
"J'ai conquis le Nord et y ai
découvert une terre".
Après
avoir pris part à l'expédition arctique menée par
Peary en 1892 ( les deux hommes étaient amis), sauvé
l'expédition antarctique
belge du baron de Gerlache, le médecin va donc s'attirer la haine
indéfectible de l'explorateur.
Ils s'affonteront par voie de presse,
chaque publication accordant à tour de rôle l'espace de ses
colonnes aux deux
rivaux. Robert Edwing Peary, se
montrera de loin le plus virulent: "Cook n' est jamais arrivé au
Pôle, ni le 21 avril
1908, ni à une autre date.
Il a simplement escroqué le public. Je détiens des preuves.."
Et le journal L'illustration de le suivre sur cette voie :
" Le comité
de savants et de spécialistes constitué par l'Universite
de Copennague pour examiner les documents
que avait remis le Docteur Cook
en vue d'établir l'authenticité de sa découverte du
Pôle, a pu constaté qu'il avait
été indignement joué.
Il a rendu contre l' imposteur qu'est bien décidément, Frederick
COOK un méprisant verdict
(..) Non, le docteur Cook n est
pas allé au Pôle il ne s'en est même pas approché.
Et la hutte de glace et de neige où
flottait le drapeau étoilé
de l'Union, dont la photographie fit le tour de la presse des deux mondes,
n'était qu'une
villa dans la banlieue d'Anatook
ou de quelque autre lieu de villégiature esquimaude.."
Après
avoir enquêté sur les dires du docteur Cook, le Cercle des
Explorateurs de New York décide de le rayer de la
liste de ses membres. Et seul le
record de Peary est homologué.
Pourtant, Peary
- pas plus que Cook - ne disposait du matériel astronomique nécessaire
pour relever ses
positions avec exactitude. Il reste
énigmatique que l'un et l'autre aient pu rallier le Pôle sans
faire d'observaions de
longitude et de déclinaison.
La première victoire sans ambiguité incombe à quatre
Soviétiques qui, à bord de trois
avions, se sont posés à
la position 90° N , le 23 avril 1948. "
Fin de l'encadré de New Look.
Voici donc, pour
mettre un peu de fantaisie dans cet article, la caricature du Petit Journal
du 19 septembre 1909,
caricature reprise également
par la revue New look.
Que faut-il
en déduire de ce lamentable scandale, où seuls, l'orgueil
de l'homme et son désir de briller en socièté par
ses actions souvent insensées
(plusieurs explorateurs polaires sont morts inutilement, selon nous, si
la théorie de la
Terre creuse est exacte) sont à
retenir de l' exploration de la région arctique de cette planète.
(et non de la conquête
du pôle comme on le proclame
souvent) L'encadré le dit bien, ni l'un, ni l'autre, ne sont arrivés
au Pôle car ils
n'avaient pas le matériel
adéquate. D'ailleurs personne d'autre n'y serait arrivé non
plus, avec le meilleur matériel qui
soit, puisque qu'il n'y a pas de
pôle physique à atteindre toujours selon cette théorie...
d) Où des français entrent aussi dans la danse.
Le 11 février
03 nous avons reçu de MH un très intéressant message
dont nous vous donnons si dessous quelques
éléments remarquables:
----- Original Message -----
From: Hertzog91
To: Fred Idylle
Sent: Tuesday, February 11, 2003
11:46 AM
Subject: Petites découvertes
sur La Mer Libre du pôle
Cher ami,
Je reçois
à l'instant votre message alors que je suis en pleine recherche
sur La mer libre du pôle
Je vous fais
par de mes deux trouvailles :
Il existerait
un livre intitulé La mer libre de Jules Claretie paru en 1878. Ce
serait un roman consacré à La mer
libre du pôle . Mais j''ai
beau éplucher sa biographie, mais je ne trouve pas pour l'instant
trace de ce livre. A moins
qu'il existe un autre Jules Claretie.
source : Le Rocambole n° 15, été 2001, p. 117.
Enfin un français !
Beaucoup plus
intéressant sur les plaques de rues en France, un nom revient souvent
Gustave Lambert.Un
hasard a voulu que je veuille en
savoir plus. L'homme est décédé durant la bataille
duchâteau de Buzenval, situé
sur le hameau du même nom
(rattaché à Rueil-Malmaison), cet endroit fût le théâtre
de violents combats pendant la
guerre de 1870-1871 contre les
Prussiens. Au cours de cette bataille périrent l'explorateur Gustave
Lambert, le
peintre Henri Régnault (Paris,
1843 - Buzenval, 1871), et le colonel de Rochebrune. Explorateur, oui,
mais de quoi
? Du pôle Nord. Et devinez
ce que Gustave Lambert est allé chercher en passant par détroit
de Béhring ? : La mer
libre du pôle .....
Hydrographe et
navigateur, Gustave Lambert revient du Détroit de Béhring
où il a tenté de rejoindre ce qu'il
imagine être la mer libre
du pôle....
Pour Octave Pavy
qui assistait à l'une de ses conférences, c'est le coup de
foudre. Le jeune homme fait un sort à
ses aventures mondaines, il abandonne
ses études de médecine dans le but, selon ses propres termes,
" d'affirmer
enfin aux extrémités
mêmes du monde la puissance et l'énergie de l'homme ", et
de permettre ainsi à la France de
damer le pion aux Britanniques
et aux Américains dans la course au pôle. Octave, " doué
d'une imagination facile
à s'enthousiasmer, écrit
un de ses amis, rêva de grandes entreprises, de voyages, de découvertes.".
Le pôle nord
devient son idée fixe. Comme
l'aiguille aimantée de la boussole, jusqu'à la mort, il lui
restera fidèle.
Après
la guerre franco-prussienne, Octave Pavy file aux État-Unis où
il pense avoir de meilleures chances de
financer, au départ de San
Francisco, "l'Expédition Pavy au pôle Nord ". L'Académie
des Sciences de la
Nouvelle-Orléans le présente
comme " un homme de culture littéraire et scientifique distinguée,
d'une belle audace
et d'une grande valeur personnelle
" on le dit " taillé dans le roc, avec une connaissance de la navigation
obtenue
en haute mer et un zèle
que les rigueurs de l'Arctique ne sauraient entamer ". Plusieurs sociétés
de géographie le
soutiennent. Or, la veille du départ,
le dépositaire des fonds se brûle la cervelle.
Pavy est ruiné.
Pour gagner sa vie, il donne des leçons de français puis
devient pêcheur. Malmené par le sort, il
garde un silence obstiné,
jusqu'au jour où un pasteur l'aide à reprendre ses études
de médecine. " Depuis quelque
temps je tiens ma veine, écrit-il
à son frère, et, si elle continue, je pourrai réaliser
ce projet de dix ans d'incubation
que les heures les plus noires
(Dieu sait si j'en ai eues !) n'ont su déraciner. "
L'homme est plus
que jamais déterminé à inscrire son nom dans le grand
livre de l'histoire. Il connaît tout de
l'exploration polaire et suit de
très près les expéditions en cours. On lui propose
d'accompagner une expédition
pour le Groenland où il
décide de rester. Durant un an Octave Pavy va donc étudier
la faune, la flore, et partager
la vie quotidienne des esquimaux
dont il apprendra la langue.
C'est à
Disko qu'il intègrera, en tant que chirurgien, la mission commandée
par le lieutenant Greely en 1881.
L'occasion est pour lui inespérée
d'approcher l'océan glacial arctique et de vérifier sa thèse
d'une mer libre de
glaces. La cabane de Fort Conger
qui sera construite à l'extrémité nord de la Terre
d'Ellesmere, deviendra le camp
de base idéal de ses futures
tentatives pour atteindre le pôle. L'Histoire le placerait-il enfin
face à son destin ?
Non, son destin
ne s'accomplira pas. Octave Pavy périra dans des circonstances absurdes
et effroyables, oublié
de tous. En effet l' expédition
qui avait pour but de réaliser des recherches scientifiques sur
le monde arctique, de
cartographier la terre d'Ellesmere
encore inconnue et de trouver une voie pour conquérir le Pôle
Nord
géographique avait établit
un camp de base appelé Fort Conger, à 82° de latitude.
En 1882, le bateau ravitailleur
ne parvient pas à Fort Conger
car les glaces lui interdisent le passage.
L'année
suivante, en 1883, le second bateau ravitailleur n'arrive toujours pas,
et le lieutenant Greely décide
d'abandonner le camp pour partir
à la rencontre du navire et d'un hypothétique dépôt
de nourriture… Cette
décision aura pour conséquence
d'entraîner 18 des 25 membres de l'expédition dans la mort,
dont le docteur Pavy,
qui s'était toujours opposé
au totalitarisme du Commandant, et dont on ne retrouvera mystérieusement
ni le corps,
ni les journaux privés…
Témoin
gênant d'une histoire dominée par le mensonge, on le prétendra
suicidé, son corps sera jeté à la mer et
les trois classeurs qui rassemblaient
ses notes personnelles seront portés disparus.
.. Des fidéles admirateurs du Dr Pavy ont crée un site :
http://www.aventurearctique.com/projet_futur/projet03/pavy02.htm
où la
plupart des informations précédentes sont tirées et
il y est dit : "Seul demeure son rêve, son rêve fou dont
nous nous sentons aujourd'hui encore
les héritiers. Ce que l'injustice et la mort lui a empêché
de réaliser, nous le
lui apporterons. Nous ne voulons
pas atteindre le pôle, mais réparer une blessure de l'histoire
par le résultat de
trois mois d'efforts dans des conditions
souvent extrêmes, et conjurer l'oubli. Partir de Fort Conger (son
camp de
base) et atteindre le cap Sabine
pour la simple beauté de l'acte. Porter sur 600 kilomètres
la plaque que nous
déposerons à l'endroit
présumé où l'explorateur français a disparu,
pour lui rendre le plus sublime des hommages.
Et pour réussir là
où ils ont échoué, nous repartirons en bateau vers
la civilisation."
fin du message de l'internaute M.H..
Nous souhaitons
donc que cette nouvelle expédition en mémoire du Dr Pavy
soit courronnée de succès, afin que
son souvenir soit revivifié
et respecté davantage dans la conscience des hommes.
Nous ne terminerons
pas ce dossier sans vous avoir transmis ce que pensait au sujet de cette
mer libre de glace des
Pôles, l'un de plus imaginatifs
des romanciers français : Jules Verne :
Voici un court passage d'un
texte de JEAN-PIERRE DELOUX d'un Nostra de 1982, texte que nous mettrons
certainement complétément
en ligne dans une autre occassion :
Nostra n°544 du 11 au
18 Novembre 1982.
Les gravures tirées des
ouvrages illustrés de l'edition original de Hetsel sont absentes
ci-dessous.
Jules Verne et le Trésor de
Rennes-le Chateau
Claude Roy constate
fort plaisamment, dans son “Commerce des classiques”, que le sixième
continent du monde
est Jules Verne. Sans aucun doute,
l'auteur des “Voyages extraordinaires” a bien inventé un domaine
imaginaire en
replaçant à sa juste
place dans les lettres françaises le roman d'aventures. Mais, si
l'on s'accorde aujourd'hui à
reconnaître les qualités
du génial précurseur, à le célébrer
comme le père de la science-fiction, l'on n'en méconnaît
pas
moins l'aspect initiatique de son
oeuvre.
Faire de lui
le premier des anticipateurs du roman scientifique, ainsi que le définit
le Petit Larousse, semble bien
dérisoire en regard d'une
œuvre de visionnaire, où les conjectures sont aussi nombreuses que
remarquables.
Dès la publication
de “Cinq semaines en ballon”, Jules Verne annonce l'utilisation du ballon
dirigeable à des fins
scientttiques. Avec le “Voyage
au centre de la terre”, il se livre à une étonnante conjecture
: les entrailles du globe
contiennent un véritable
univers que ses héros découvrent en passant par le cratère
d'un volcan éteint islandais pour
ressortir portés par la
lave du Stromboli.
Ce thème sera
repris un peu plus tard dans les “Voyages et aventures du Capitaine Hatteras”,
où l'on découvre une
mer libre de glaces au pôle
nord, qui correspond encore avec le cratère d'un volcan. Ainsi Jules
Verne se fait-il l'écho
de la théorie de la terre
creuse que professera plus tard l'amiral Byrd, grand explorateur des régions
polaires : “Il
n'y a pas de point du monde qui
ait donné lieu à plus d'hypothèses et de chimères...
On a prétendu qu'il existait aux
pôles une immense ouverture,
d'où se dégageait la lumière des aurores boréales
et par laquelle on pouvait pénétrer
dans l'intérieur du globe
puis, dans la sphère creuse, on imagina l'existence de deux planètes,
Pluton et Proserpine,
et un air lumineux par suite de
la forte pression qu'il éprouvait.”
L'intérêt
de Jules Verne pour les pôles ne se démentira pas : en 1897,
il reviendra sur le sujet avec “Le Sphinx des
glaces”, dont l'action se déroule
dans l'Antarctique où le pôle magnétique est figuré
par une sorte de sphinx qui domine
la calotte australe...
Par son appréhension
des mythes polaires, Verne semble bien poursuivre à sa manière
les spéculations déjà
envisagées par Edgar Poe
dans “Les Aventures d'Arthur Gordon Pym”, avec lequel il avait en
commun une
appartenance à une société
secrète rosicrucienne. Sans doute est-ce par cette affiliation qu'il
eut connaissance de cette
tradition de la terre creuse, qui
remontait à l'alchimiste islandais Arne Saknussem, et dont se feront
aussi l'écho les
auteurs initiés Erasmus
Darwin, le grand-père de Charles, dans “Le Secret doré” et
Lord Bulwer Lytton, dans “La
Race à venir”.
Sans doute avons-nous
encore beaucoup à apprendre sur les pôles et sur les mondes
souterrains ce qui nous paraît
être le fruit de l'imaginaire
du conteur pourrait peut-être, un jour, se révéler
vrai. Comme nous apparaît exact ce qui
n'était qu'utopie pour les
contemporains de Jules Verne....
fin du passage de Nostra
Si nous
n'avons pas le privilège d'avoir les ouvrages de Jules Verne intititulés:"
“Voyages et aventures du
Capitaine Hatteras”, où
l'on découvre une mer libre de glaces au pôle nord ou encore
"les Enfants du capitaine
Grant" où l'auteur nous
entretient aussi de la mer libre de Pôle, nous avons sur la main
l'ouvrage Le Sphinx des
glaces où l'on découvre
au sujet de la mer libre du pôle Sud cette fois dans l' Editions
Hachette 1981
Page 153: " - Avant un mois, j'espère
avoir retrouvé, au delà de la banquise, la mer libre signalé
avec tant
d'insistance par Weddell et Arthur
Pym, et nous n'aurons plus qu'à naviguer dans les conditions ordinaires
jusqu'à
l'ilott Bennet d'abord,jusqu'à
l'ile Tsalal ensuite . Sur cette mer largement dégagée,
quel obstacle pourrait nous
arrêter, ou même nous
occasionner des retards ?.."
Page 163: " ...Puis
dès qu'il a disparu , c'est la longue nuit qui commence, nuit souvent
illuminée par les
irradiations des aurores polaires
"....
"A l'approche de ces contrées
antarctiques, il serait demandé ce que cachait le voile nébuleux
qui en dérobait la
plus grande étendue...Y
découvrirait-il des élément nouveaux dans le champ
des trois règnes minéral, végétal,
animal, des êtres d'une "humanité
" spéciale, tel qu'affirme les avoir vus Arthur Pym?"
Page 180: " - Sans doute ,
Monsieur Jeorling! Cependant, au delà de la banquise , c'est encore
l'inconnu pour
moi, comme pour tant d'autres
navigateurs !
- l'inconnu , ... Non pas
absolument, capitaine, puisque nous possédons les rapports très
sérieux de Weddel et
j'ajoute, ceux d'Arthur Pym.
- Oui!... je le sais!..ils ont parlé
de la mer libre...
- Est-ce que vous n'y croyez pas
?...
- Oui!... J'y crois!... elle existe
et cela pour les raisons qui ont leur valeur...."
Qui pourra
dire encore que Jules Verne n'était pas un initié, tout au
moins au sujet de ce qui se passe aux Pôles de
la Terre, et concernant les mers
libres de glaces dont, nous personnellement, nous l'avons déjà
dit, sommes tombés à la
renverse en l'apprenant, seulement
en 1972, grâce à l'ouvrage de R. Bernard: La terre creuse.
III Conclusion.
Que pouvons nous
conclure de ces quelques témoignages (et il y en a bien d'autres)
qui nous ont montré que des
hommes ont vraiment cru à
cette mer libre du Pôle (nord ou sud) et ont parfois perdu le vie
pour vouloir y accéder,
tout en croyant aussi, il est vrai,
pouvoir rejoindre le Pôle géographique de la planète?
D'autres ont préféré écrire des
romans de fiction pour en parler,
sans doute pour ne pas être inquiétés par leur pairs
où "le qu'en dira-t-on?" .
Pourquoi donc
cette mer libre et les terres lointaines qui peuvent s'y trouver ( La terre
de Sannikov, par exemple)
que certains n'hésitent
pas à qualifier de légendes, pour noyer le poisson, ont-elles
provoqué un tel attrait chez des
explorateurs et des écrivains
si ce n'est à cause de son caractère hors normes et fantastique.
Si vous découvrez par
exemple, un jour en sortant d'une
forêt dense et équatoriale du Kenya, un lac gelé de
plusieurs kmª, sur lequel vous
pouvez faire du patin à
glace, vous ne manquerez pas, c'est certain, de vous poser la question
de savoir, quelle est
l'origine de ce phénomène
incroyable? Vous n'aurez pas beaucoup d'hypothèses pour vous venir
en aide dans ce cas-ci :
Soit, le classique micro-climat
exceptionnel, soit l'action à distance d'un rayon réfrigérant
extraterrestre. Il en a été de
même, vous vous en doutez
pour ceux qui ont été confronté avec cette affaire
de mer libre inexplicable et là, on ne
parlait pas encore d'extraterrestres.
Rappellons donc, ce que nous découvrons à la page 195, du
livre de Hayes "la mer
libre du pôle":
" Il est impossible, en rappelant
les faits relatifs à cette découverte,- La neige fondue sur
les rochers, les troupes
d'oiseaux marins, la végétation
augmentant de plus en plus, l'élévation du thermomètre
dans l'eau, de ne pas être
frappé de la probabilité
d'un climat plus doux vers le pôle. Mais signaler les modifications
de température au
voisinage de la mer libre, ce n'est
pas résoudre la question, qui reste sans réponse : Quelle
est la cause de la Mer
libre ? "
Ce qui nous interpelle
dans cette affaire étrange, c'est donc son côté hautement
paradoxal: Comment des gens
sensés ont-ils pu inventer
une telle histoire, si certains d'entre eux n'avaient pas vraiment découvert
cette mer libre de
glace et les oasis qui l'environnent
dans les régions polaires, alors que tout un chacun s'attend logiquement
à ne trouver
dans ce coin, où les température
sont extrêmes, que des vastes étendues neigeuses et glacées
à perte de vue. A notre
avis, même un fou, ayant
une imagination débordante, aurait du mal à élaborer
une telle histoire.
Comme nous pensons
que les explorateurs qui ont découvert cette mer libre du Pôle
n'étaient plus fous que ceux qui
les critiquent et qui préfèrent
comme l'autruche fourrer la tête sous le sable pour ne pas se poser
des questions et
heurter leur petit confort intellectuel,
nous attendons vivement la prochaine théorie qui expliquera mieux
que la
Théorie de la Terre creuse
, tous ces phénomènes bizarres qui se passent aux pôles
de la planète Terre, (phénomènes
souvent occultés pour de
vulgaires questions de stratégies économiques et militaires)
cette dernière planète se
présentant en fin de compte,
comme une sorte de géode, où le plus beau se trouve à
l'intérieur sous une forme
lumineuse et cristalline....
Article mis en page le 03/03/03 et revu le ........
IDYLLE Fred
Pour tout contact :
fred.idylle@wanadoo.fr
Retour à la page index
Prolongement révélateur
exceptionnel en date du 17/03/03.
Ce site étant comme
nous l'évoquons souvent un site strictement personnel (nous offrons
parfois à quelques amis, le
loisir de s'y exprimer en attendant
qu'ils érigent leur propres sites) nous allons une fois de plus,
vous faire quelques
confidences qui ne manqueront pas
cependant d'être très "éclaircissantes" et même
peut-être pour certains très
"tonitruantes", puisque comme vous
aller le voir, il s'agit au départ, de foudre en boule.
En effet le 8 Mars 03, nous avons
reçu la missive suivante :
----- Original Message -----
From: Kurohyo Kuro
To: fred.idylle@wanadoo.fr
Sent: Saturday, March 08, 2003
5:50 AM
Subject: Foudre globulaire
Monsieur, Madame,
Nous sommes élèves
en première S au lycée Fénelon à LILLE. Le
sujet de notre TPE est la foudre globulaire. Auriez
vous, s'il vous plaît, des
documents sur ce sujet, qui expliqueraient ce phénomène ou
qui prouveraient son existence.
(mon adresse est Kurohyo@everyday.com)
Merci d'avance
Et voici notre réponse en
date du 15 Mars 03.
----- Original Message -----
From: Fred Idylle
To: Kurohyo Kuro
Sent: Saturday, March 15, 2003
6:14 PM
Subject: Re: Foudre globulaire
Biens chers jeunes lycéens
internautes
Je viens de m'apercevoir
que je n'ai pas encore répondu à votre demande de renseignements.
Je me suis mis donc
à consulter mes vieilles
revues de Science et Avenir qui commencent en 1947 jusqu'en 1958,
mais je n'ai trouvé dans
le n° 77 de juillet 1953,
qu'un article intitulé Le Laboratoire de la Foudre :
à 10 km de Paris L'EDF a réalisé un
des plus étonnant centres
d'essais de la planète. Ce laboratoire de l'EDF était
à l'époque à Fontenay et je ne puis
vous dire s'ils ont réussi
à produire de la foudre globulaire. Faudrait vous renseigner auprès
de cet organisme ou
encore au Musée de l'Homme
à Paris où l'on présentait des manifestations sur
la foudre. Quant aux revues Science et
vie dont je possède
aussi pas mal de numéros anciens, je ne me souviens pas avoir vu
un article sur la question, mais je
vais tout de même aller
vérifier dans une vieille malle où ils sont enfermés.
Je suppose, si vous m'écrivez
en ce moment, que vous avez lu sur mon site, l'article de Mr Fabrice Bardeau
intitulé:
Feux follets et foudre en boule
: Deux mystères non résolus .
J'ai bien voulu toucher
l'auteur pour lui demander pour vous, s'il avait des documents ou des titres
de livres à vous
communiquer, mais je
n'arrive plus à joindre Mr Bardeau par son e-mail à
Solaroma@solaroma.fr , sans doute parce
qu'il a des problèmes avec
son matériel informatique. Aussi je vous suggère de
lui envoyer un petit mot de ma part à :
Mr Fabrice BARDEAU
Laboratoires SOLAROMA
BP 38 Route des Pyrénées
11190 COUIZA (France)
J'ai aussi un ami qui
est passionné par les photos de la foudre, peut-être a-t-il
en sa possession quelques documents
sur la question. Prière
donc de le contacter de ma part à : B.... H.....
Bonne réussite
donc pour votre TPE et bon courage pour vos recherches.
Salutations bien tropicales de
Fred IDYLLE
Donc chers internautes, si vous
avez quelques informations conséquentes sur la foudre en boule,
soyez assez aimable
pour les communiquer à
nos étudiants très branchés sur un "brillant" mystère,
qui mérite bien que l'on obtienne
quelques "lumières " à
son sujet.
Mais où
l'affaire va prendre une autre tournure, c'est qu'en fouillant dans
notre stock ancien de Science et Avenir,
déjà mentionné,
nous sommes tombés sur plusieurs articles intéressants
que nous avons mis immédiatement de côté
pour les décortiquer :
- Du n° 84 de Février
1954 pages 58 à 61 article intitulé : D'après
les travaux les plus récents, ce n'est pas l'homme qui descend du
singe, mais le singe qui décendrait de l'Homme, de Bernard
Heuvelmans . Voilà qui devrait faire plaisir
à notre ami écrivain Jean Sider dont le dernier livre qui
parle justement d'évolution s'intitule "La vie vient d'une intelligence
supérieure" publié aux Editions JMG en 2002.
- Du n° 118 de Déc.
1956 pages 562 à 566 +fin en 95, et article intitulé :
Les dernières équations d'Einstein
recèlent-elles le secret
de l'antigravitation? de Jacques Bergier . Voilà un article qui
ne manquera pas de surprendre
notre ami belge Claude Thomas
qui a publié une remaquable bibliograhie de cet écrivain
hors normes que fut
Jacques Bergier voir le site :
http://users.skynet.be/thomas
En effet, Claude Thomas
dans une de ses missives, nous subbodorait que Jacques Bergier n'avait
propablement pas
d'accointances avec cette revue
Science et Avenir. Cet article semble prouver évidemment le contraire.
- Du n° 127 de Sep.
1956 pages 454 à 457 article intitulé A-t-on éclairci
le mystère des gigantesques cratères
lunaires ? Une nouvelle hypothèse
renouvelle le problème. Article d'Haroun Tazief
dont comme par
hasard, nous vous parlions
au début de cet article. Mais il y a bien mieux
dans ce même numéro... :
- pages 448 à 453 + fin
en 485 et article intitulé : Le recul
des glaces polaires peut-il entraîner une détérioration
du temps? de Lucien Barnier (Notre
journaliste scientifque et mentor ésotérique de l'extraordinaire
dont nous
avons souvent parlé
dans mon site et qui revenait justement à l'époque
d'une expédition dans l'Arctique : Voir sa
photo et un de nos articles à:
)
http://perso.wanadoo.fr/fidylle/docs/articlebarnier.html
Mais que nous raconte donc Lucien
Barnier dans cet article sur le recul des glaces polaires ...?
Un petit aperçu suffira:"
...De nombreux icebergs mesurent de 300 à 500 mètres
de longueur et se dressent à une
trentaine de mètres
au dessus des flots. Certains icebergs géants atteignent jusqu'à
100Km de long. Trompé par
ces gigantesques amas de glaces,
maints explorateurs ont cru se retrouver en présence d'îles.
Dumont d'Urville fut
victime de cette méprise,
de même que plusieurs explorateurs russes dont les rapports écrits
mentionnaient leur
rencontre avec la légendaire
"Terre de Sannikov"
Naturellement, on ne retrouva
jamais ces " îles" dont les positions furent pourtant dûment
relevées par leurs
découvreurs"...
Tiens ..tiens encore cette Terre
de Sannikov qui réapparait.. Le savant russe Obroutchev savait donc
bien de quoi il
parlait en voulant faire passer
tout cela pour de la Science fiction n'est-ce pas...? Quant au fait, qu'on
n'a rien retrouvé,
les sbires du Royaume de l'Ombre
et des Services Secrets des États concernés ont su
faire ce qu'il faut pour cela..
Nous espèrons, pour
terminer, que vous avez su lire entre lignes précédentes,
le fait que les explorateurs russes ont
ramené de leur aventures
polaires des documents parfaitement codifiés que Lucien Barnier
n'ignorait pas, et nous
demandons à toute personne
qui connaissait cet écrivain ou un membre de sa famille de nous
contacter au plus
vite, afin que l'on soit fixé
sur la nature des documents concernant cet incroyable affaire de
Sannikov, qu'il aurait pu
avoir, par exemple, dans sa bibliothèque
certainement bourrée d'ouvrages d'une qualité rare.
Nous renouvellons
par la même occasion à nos amis canadiens, le coup de Maître
qu'ils marqueraient dans cette
affaire, s'ils arrivaient
à mettre la main sur la photo et les commentaires qui s'y attachent,
publiés en 1960 par le Globe and Mail de
Toronto (le jour hélas, nous l'avons déjà dit, n'est
pas connu) et photo qui pourrait être
parfaitement en
relation avec cette incroyable
affaire de Sannikov qui vient aujourd'hui encore, de se mettre en exergue,
grâce à
l'initiative heureuse et "lumineuse"
, de quelques braves étudiants.
Comme le
hasard s'arrange pour bien faire les choses, n'est-ce pas... sur ARTivision
?
Article mis en page le 03/03/03
et revu le 06/03/03 puis le 17/03/03 et enfin le 19/03/03 .
IDYLLE Fred
Pour tout contact :
fred.idylle@wanadoo.fr
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