La Physique de la vie . 108 « Histoire naturelle du Surnaturel » Par Lyall Watson ©Éditions Albin Michel1974 ISBN 2-226-00031-3 LE COSMOS LA BIOPHYSIQUE (Sourcier) Page 108 à 115 Tous, nous sommes sensibles aux forces physiques qui nous entourent et it semble qu'it y ait des moyens d'accroître cette sensibilité. L'un se trouve en usage depuis cinq mille ans au moins. Des bas-reliefs de l'Égypte ancienne montrent des silhouettes aux coiffures étranges, portant à bout de bras devant elles un bâton fourchu; et l'empereur Kouang Sou de Chine est représenté, par une statue datant de 2200 av. J.-C., porteur d'un objet identique. Dans les deux cas, semble-t-il, l'objet de la recherche était l'eau. Beaucoup d'animaux ont à l'eau une extraordinaire sensibilité et certains, comme l'éléphant, réussissent à la trouver sous terre. En épo­ques de sécheresse, les éléphants rendent souvent à la communauté des services vitaux en fouissant la terre de leurs défenses et de leurs pieds afin de mettre au jour des sources d'eau cachées. TI se peut que les éléphants soient capables de humer l'eau .qui filtre à travers le sol ou qu'ils en soient venus à posséder une assez élémentaire connaissance de la géologie, creusant toujours au point le plus bas de la courbe externe d'un lit desséché de cours d'eau, à l'endroit où l'eau a le plus de chance de se rassembler. TI y a pourtant des cas où aucune de ces deux solutions n'est envisageable; reste l'éventualité de l'utilisation de quelque autre sens. Comme la surface de la Terre, les deux tiers de la plupart des animaux sont constitués par de l'eau. L'une des condi­tions préalables pour la résonance est qu'i! existe des structures simi­laires, ou du moins compatibles, chez l'émetteur et le receveur; si donc l'énergie est émise par une source d'eau, elle devrait pouvoir trou­ver une réponse dans le corps de la plupart des mammifères. Notre matière cérébrale est formée de 80 % d'eau, ce qui la rend plus liquide encore que le sang; aussi la résonance pourrait-elle avoir lieu là; pourtant, la réaction semble être le plus manifeste dans les muscles longs du corps. La méthode classique pour deviner l'eau, ou faire de l'hydroscopie, consiste à couper un rameau fourchu d'un arbre d'ombrage comme le saule, le coudrier ou le pêcher, et de le tendre au-devant du corps, paral­lèle au sol. En cette position, les muscles du bras sont soumis à une certaine tension; on prétend qu'à mesure que le sourcier s'ap­proche de l'eau, cette tension s'étend jusque dans le rameau et le fait se mouvoir. Les types de mouvement dépendent beaucoup de l'individu. Certains déclarent qu'un brusque mouvement vers le haut de la baguette de sourcier indique la direction vers l'amont d'un cours d'eau, et que le dessin de sa giration indique la profondeur, mais d'autres sont en complet désaccord. TI y a chez les sourciers une considérable variété dans la technique. Les instruments en usage comprennent des baguettes de métal, des portemanteaux, des baleines, des fils de cuivre, des cannes, des fourches, des bandes de bakélite, des ciseaux chirurgicaux, des pendules, et même, dit-on, une saucisse allemande. Pour chaque instrument de sourcier, il y a autant de façons différentes de le tenir et d'interpréter la manière dont il se meut. Une seule chose écarte du domaine de la farce pure et simple cette extraordinaire pantomime : les sourciers jouissent d'une proportion très élevée de réussite. Aux États-Unis, toute importante société qui s'occupe d'eau et de canalisations a dans son personnel un sourcier. Le ministère canadien de l' Agriculture en emploie un à titre permanent. L'Unesco a engagé un sourcier et géologue hollandais pour mener des recherches officielles. Des ingénieurs appartenant aux première et troisième divisions de Marines au Viet-nam ont été entraînés à se servir de baguettes de sourcier pour localiser les mines et les bombes enfouies. Une unité spéciale de l'armée tchécoslovaque a un corps permanent de sourciers. Les départements de géologie des universités de l'Etat de Moscou et de Leningrad ont entrepris une enquête à large échelle sur l'hydroscopie - non pour découvrir si cela fonctionne, mais comment cela fonctionne. Il y a visiblement quelque chose là-dedans. Les recherches sérieuses sur I'hydroscopie semblent avoir débuté en France en 1910. Elles furent instaurées en grande partie par Ie vicomte Henri de France, qui publia Ie Sourcier moderne, et fut, en 1933, partiellement responsable de la fondation de la Société britannique des sourciers. La recherche dans les deux pays se résume en deux livres, The Divining Rod [Ia Baguette divinatoire] (16) et The Physics of the Divining Rod [Ia Physique de la baguette divinatoire] (204), intéressants, mais qui montrent nettement les limites des recherches privées à petits moyens. Qu'elles soient menées sans contrôle sérieux et maladroitement publiées permet à la plupart des savants occidentaux de se désintéresser totalement du sujet, mais en Russie les recherches sur I'hydroscopie jouissent maintenant du soutien de l'État, et c'est là que les plus grands progrès sont en train de s'effectuer. Ces recherches ont commencé quand une commission officielle a désigné de célèbres géologues et hydrologues pour travailler conjointement avec des sourciers de l' Armée rouge. Après des milliers de tests, la commission a rapporté que les rameaux fourchus réagissaient, tant à des sources d'eau souterraines qu'à des cables électriques, avec une force atteignant 1 000 centlmètres-grammes. On constata que si vite que marchât Ie sourcier, ou si soigneusement qu'il fût isolé par des plaques d'acier ou par une armure de plomb, les baguettes continuaient de réagir. Le rapport mentionne aussi que les rameaux n'étaient efficaces que durant deux ou trois jours, et qu'un rameau brisé ne pouvait être répare sans perte de sensibilite. Dans certains des tests, du plomb,. du zinc et de l'or furent détectés à une profondeur de 75 mètres et la commission conclut que la radiesthésie pouvait servir avec un succès frappant à localiser sous terre des câbles électriques, des tuyaux, des points endommagés dans les réseaux de câbles, des minéraux et de l'eau. On proposa de renoncer au vieux nom russe qui signifiait « ba­guette de magicien » ; aussi, aujourd'hui, les recherches sur la radies­thésie se poursuivent-elles sous le nom plus sûr, neuf, démythifié, de « Méthode des effets biophysiques ». En 1966, un minérologiste de Leningrad, Nikolaï Sotchévanov, dirigea une expédition dans la région kirghize, près de la frontière russo-chinoise. On commença par un survol à bord d'un avion équipé d'un magnétomètre du genre utilisé par les sociétés minières en vue de la prospection aérienne. Dans l'avion se trouvaient Sotchévanov et plusieurs autres « opérateurs », avec des baguettes de sourcier toutes prêtes. En survolant le fleuve Tchou, ils constatèrent que la vaste quantité d'eau, au centre du fleuve, n'avait aucun effet, mais que tous pouvaient ressentir une pression sur les baguettes à proximité des rives, des deux côtés. Des tests effectués en d'autres parties du monde ont donné des résultats similaires et il semble vrai que l'eau influence le plus fortement l'homme non point là où une large masse se meut à grande vitesse, mais là où l'eau se trouve en friction avec le sol, en particulier là où la surface de sol en contact avec l'eau est étendue, ainsi que c'est le cas dans un terrain saturé d'eau qui se déplace avec lenteur à travers de minuscules capillaires. En survolant des gisements minéraux connus, Sotchévanov obtint des réactions marquées et, au cours d'expériences de complément pratiquées au sol, son équipe décela un gisement de plomb épais seulement de huit centimètres, à une pro­fondeur d'environ cent cinquante mètres. Avec des gisements plus importants à proximité de la surface, ils constatèrent que les baguettes leur sautaient tout bonnement des mains ; aussi Sotchévanov conçut-il un nouvel instrument d'acier, capable de tourner librement. IL est en forme d'U, avec aux extrémités des poi­gnées mobiles, écartées d'une soixantaine de centimètres, et une boucle de 20 centimètres enroulée au centre de la courbe. Sotchévanov pré­tend que le nombre des tours effectués par la baguette fournit une" indication quant à la profondeur et à la dimension du gisement sou­terrain, et il a fabriqué un système d'enregistrement automatique fixé à l'instrument, qui note son comportement. Des tests effectués sur une large échelle avec des centaines d'opérateurs ont permis de tracer des coupes de régions entières de territoire. Un survol de ce genre a été accompli le 21 octobre 1966 dans une région proche d'Alma-Ata, où trois millions de mètres cubes de roc devaient être détruits par des explosifs en exécution d'un plan d'aménagement. L'équipe couvrit ce site juste avant l'explosion et revint aussitôt après pour effectuer un second examen. Les baguettes signalèrent d'énormes transformations dans la dsposition du sous-sol et pendant quatre heures à la suite de l'explosion, la forme des courbes continua de se modifier tandis qu'ils les dessinaient. Enfin elles se stabilisèrent et quand les sismographes indiquèrent que les secousses avaient cessé, les sourciers constatèrent que le schéma était presque revenu à sa configuration d'avant l'explo­sion. Les petites différences entre les images « avant » et « après »se révélèrent ensuite, à l'excavation, dues à des fractures souterraines produites par l'explosion. Sotchévanov effectua des tests sur le terrain avec des sourciers opé­rant à l'intérieur de véhicules en mouvement, leurs systèmes enregis­treurs liés à l'arbre de transmission. IL constata que les baguettes conti­nuaient de réagir, mais qu'à des vitesses plus grandes leurs révolutions étaient plus rares. L'existence d'une réaction au sein d'un véhicule métallique semble inùiquer que l'énergie en question n'est pas électri­que et tout essai de renforcer l'arrivée des signaux en attachant de longues antennes de métal aux poignets des sourciers n'est parvenu jusqu'ici qu'à diminuer la réaction. Des aimants puissants liés au dos des opérateurs n'ont eu aucun effet, mais des gants de cuir ont sup­primé complètement la réaction. Bien que des groupes de sourciers attachés les uns aux autres n'aient présenté aucun effet cumulatif, quand un sourcier aguerri touchait la main d'un profane, la baguette prenait vie entre les mains du novice. Les expériences effectuées en tous pays suggèrent que, quelle que puisse être la force radiesthésique, elle ne saurait opérer sur la seule baguette. Un être vivant doit jouer le rôle d' « intermédiaire ». Le géo­logue hollandais Solco Tromp a montré que les sourciers sont d'une sensibilité peu commune au champ magnétique terrestre et réagissent à des modifications du champ que l'on peut vérifier au magnétomè­tre (323). Tromp a découvert aussi qu'un bon sourcier peut détecter un champ artificiel n'ayant qu'un deux-centième de la puissance du champ terrestre et qu'il peut se servir en laboratoire de sa baguette afin d'en relever l'étendue. Des sourciers testés au Laboratoire de physique de Paris furent capables de déterminer si un courant électri­que était branché ou débranché uniquement en passant devant une bobine à un mètre de distance, leurs baguettes en main (279). A l'université de Halle, on a découvert que les sourciers manifestent un accroissement de la pression sanguine et de la vitesse du pouls dans certains champs (233). Les savants soviétiques divisent tous les gens en quatre groupes fondamentaux d'après la façon dont la baguette de sourcier les « voit :.. Elle est attirée vers le premier groupe, lequel inclut toutes les femmes (qui présentent en radiesthésie un taux de réussite de 40 % plus élevé que les hommes). Le groupe deux consiste en hommes qui repoussent complètement la baguette, alors que ceux des deux derniers groupes la repoussent respectivement à partir des épaules et de la taille. Des cartes de polarité du corps humain, établies par Tromp au moyen d'un électrocardiogramme, confirment ce groupe­ment. L'existence de champs radiesthésiques, zones où les sourciers obtien­nent des réactions puissantes, a été confirmée grâce à des magnéto­mètres protoniques, suffisamment sensibles pour mesurer le champ magnétique d'un atome. Des expériences effectuées sur les champs qui se présentent dans la nature ont donné d'intéressants résultats. Des souris placées dans un enclos allongé situé pour moitié sur une zone radiesthésique et pour moitié en dehors ont refusé de dormir à l'intérieur du champ (323). Les concombres, le céleri, les oignons, le mais, les haies de troènes et les frênes ne pousseront guère en un sol situé au-dessus d'une zone radiesthésique. On dit que les fourmis contruisent toujours leur nid en plein dans une zone et que les abeilles essaiment sur des branches situées au-dessus d'un champ. On a également émis l'hypothèse que les rhumatisants ressentent des contractions musculaires et des douleurs articulaires au sein d'un champ produit par l'eau et que les puissantes zones radiesthésiques de toute espèce ont un mauvais effet sur la santé humaine. La littérature radies­thésique regorge d'incidents impliquant des « rayons néfastes » et des « radiations nuisibles », que l'on peut m1n1m1!!er en écartant tel siège ou tel lit de la zone funeste, ou bien en plantant de complexes bobines de fil de cuivre à l'intérieur du champ pour le « neutraliser ». TI est très malaisé de juger ces rapports avec objectivité, et d'évaluer l'importance du rôle joué par la suggestion dans les préteJldues guéri­sons ; pourtant, le fait subsiste qu'un électrocardiographe relié même au corps d'un non-sourcier enregistre une différence de potentiel au moment où la personne pénètre dans une zone radiesthésique. La littérature abonde aussi en comptes rendus sur la localisation par des sourciers de personnes disparues, de criminels et de cadavres en suivant les indications d'une baguette « sensibilisée ». TI s'agit le plus souvent d'un pendule à lentille creuse, contenant quelque chose qui appartient à la personne recherchée, ou d'un pendule « accordé » en le tenant au-dessus d'un objet témoin pour déterminer la longueur du fil en vue de produire la bonne réaction. Cette technique a remporté maints succès fameux, objets d'une large publicité, les plus impres­sionnants étant ceux où le sourcier localise sa proie en travaillant non sur le terrain mais sur la carte à grande échelle d'un territoire qui ne lui est pas familier. Pour autant que l'on puisse en juger d'après des rapports qui sont rarement scientifiques, sur des événements qui de par leur nature même ne sont pas répétables, la méthode fonctionne. Ayant quelque notion de l'influence de la forme sur la fréquence, on peut imaginer que les formes à deux dimensions des cartes ou des photographies possèdent certaines propriétés similaires à celles des objets réels, bien que l'esprit renâcle à cette idée. Cette technique : l'utilisation d'un pendule pour rassembler des ren­seignements non seulement sur la localisation d'un objet, mais encore sur son caractère, est connue sous le nom de ({ radiesthésie » - ce qui veut dire sensibilité à des radiations. Elle sert, entre autres, à la détec­tion du sexe. Les Japonais ont toujours été des experts dans l'art ~alaiséde déterminer le sexe de poussins du jour, mais ils sont maintenant en mesure de le faire avant même l'éclosion de l'œuf, sans autre assis­tance qu'une perle au bout d'un fil de soie. Les œufs défilent devant l'expert sur une courroie de transmission, leurs axes longitudinaux dans la direction nord-sud. La perle, tenue au-dessus de la chaîne, se balance le long du même axe si l'œuf est stérile, décrit un cercle dans le sens des aiguilles d'une montre pour un coq, et dans le sens opposé pour une poule. Ces entreprises revendiquent pour ce système un taux de réussite de 99 %. On trouve en Angleterre des spécia­listes capables, semble-t-il, de déterminer de la même façon le sexe des humains quand on ne leur fournit qu'une goutte de sang ou de salive sur un morceau de papier buvard (20). On les a utilisés plu­sieurs fois pour assister les laboratoires de police judiciaire dans les enquêtes criminelles. Il est très facile de déclarer, comme le font les radiesthésistes : ({ Toute matière émet un rayonnement, et le corps humain, jouant un rôle très voisin de celui d'un poste récepteur de radio, le capte (322). » Néanmoins, les affirmations spécieuses de ce genre ne disent absolu­ment rien sur le processus ou la biologie en cause. La somme totale de connaissances précises sur la radiesthésie paraît s'élever à ceci : ({ L'eau, par l'action du frottement entre elle-même et le sol, crée un champ qui paraît avoir des propriétés électromagnétiques. Le caout­chouc et le cuir isolent ce champ, mais les niétaux semblent n'avoir aucun effet. Les métaux eux-mêmes, peut-être grâce à leur position dans le champ magnétique terrestre, produisent également un effet de champ. Les champs créés ou modifiés par des objets inorganiques sont perceptibles par certains animaux et certaines personnes. On peut rendre manifeste une sensibilité inconsciente à ces champs en utilisant un objet tel qu'une baguette ou un pendule en tant qu'indicateur visible de la force et de la direction du champ. » L'homme emploie depuis si longtemps des techniques de sourcier qu'il est probable que des animaux sont capables de faire de même. Antilopes et cochons sauvages ont des cornes et des défenses incurvées, de forme similaire au rameau fourchu traditionnel, et ces deux espèces sont fort expertes à trouver des sources d'eau cachées. Se pourrait-il que leurs baguettes de sourcier naturelles les aident d'une façon ou d'une autre? Les meilleurs sourciers humains peuvent opérer à mains nues ; aussi est-il possible que même des animaux sans antennes puis­sent s'orienter de la sorte. Pour autant que je le sache, aucun observa­teur de la migration des oiseaux n'a jamais envisagé cette possibilité. Si le rameau de saule fonctionne entre les mains de l'homme, com­ment fonctionne-t-il attaché à l'arbre? Les racines d'arbres sont positi­vement géotropiques - elles poussent dro.it vers la source de gra­vité -, mais elles recherchent aussi des sources d'eau. Peut-être le font-elles par hydroscopie? La découverte que les animaux sont sensibles au champ radiesthési­que et y réagissent fortement ne surprendra quiconque a jamais ob­servé un mammifère sauvage en train de s'installer pour dormir. Le choix d'un lieu de repos doit bien sûr être effectué avec grand soin, eu égard à la chaleur, à l'abri, à la sécurité par rapport aux prédateurs; mais souvent l'animal choisira un endroit qui paraît bien moins sédui­sant à ces égards qu'un autre situé seulement à une courte distance. Chiens et chats domestiques manifestent le même comportement et leurs propriétaires savent parfaitement qu'il est inutile de prendre cette décision pour le compte de leur compagnon - ils doivent attendre que l'animal ait choisi sa propre place, puis y mettre le panier à dormir. TI y a des endroits où un animal ne couchera sous aucun prétexte. Que les humains aient des facultés similaires a été montré par Carlos Castaneda en un récent livre sur les croyances des Yaqui, l'ouvrage d'ethnographie le plus vivant et le plus révélateur que j'aie jamais lu (67). Le sorcier Don Juan a dit à Castaneda qu'il existe sur la véranda de sa maison un endroit unique où il se sentira heureux et fort et qu'il doit trouver par lui-même. Castaneda essaie pendant des heures, s'asseyant partout à tour de rôle et même se roulant par terre ; mais rien ne se produit jusqu'à ce qu'il concentre son regard sur un point situé droit devant lui ; alors, le monde entier, vu du coin de l'œil, devient jaune verdâtre. Puis, « ... soudain, en un point proche du milieu du sol, je pris conscience d'un autre changement de