Les chats du passé





16 - C'Était Ainsi

                    Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
                     Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}
                     Montréal :  Éditions Stanké, ©1976.
                     En Anglais -> 1976 ->  « As it was! »
 

C'Était Ainsi / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1976}{(pages 67 à 69)(Extrait 06)}. Les chats du passé.

  Un des maîtres était tout particulièrement intrigué par mon amour pour les chats et leur visible affection pour moi. Il savait parfaitement que les chats et moi conversions par télépathie. Un jour, les cours terminés, il me vit, étendu sur le sol, avec quatre ou cinq des chats du temple assis sur moi. Ce spectacle l'amusa et il me pria de l'accompagner jusqu'à sa chambre, ce que je fis avec une certaine appréhension, car à cette époque, être appelé dans les appartements d'un lama voulait généralement dire qu'on allait être réprimandé, ou recevoir une tâche supplémentaire. À distance respectueuse, je le suivis donc et, une fois arrivés dans ses appartements, il me pria de m'asseoir.

    - Les chats, me dit-il, sont à présent de petites créatures qui ne peuvent parler avec les humains que par télépathie. Il y a de cela très, très longtemps, avant ce cycle particulier d'existence, les chats peuplaient la terre. Ils étaient beaucoup plus gros, presque aussi gros que nos poneys; ils parlaient entre eux et pouvaient faire des choses avec leurs pattes de devant, qu'on appelait alors des mains. Ils s'occupaient d'horticulture et étaient en majeure partie végétariens. Ils vivaient dans les arbres et leurs mainsons étaient situées dans les très grands arbres. Les arbres étaient alors très différents de ceux que nous connaissons maintenant, ils avaient d'énormes anfractuosités dont les chats faisaient leurs demeures. Ils y étaient au chaud, protégés par l'entité vivante de l'arbre, et ils formaient une communauté sympathique. Mais on ne peut obtenir la perfection avec aucune espèce, car, à moins que n'existe la compétition, ou l'aiguillon d'un mécontentement, les créatures vivant dans une telle euphorie dégénèrent généralement.

    Ayant souri aux chats qui m'avaient suivi et étaient maintenant assis autour de moi, il continua:

    - C'est ce qui s'est passé pour nos frères les chats. Ils étaient trop heureux, ne désiraient plus rien, et ne pensaient à rien, si ce n'est à leur contentement. Tout comme ces pauvres gens dépourvus de raison, que nous avons vus récemment, leur bonheur consistait à s'étendre sous les arbres en laissant les choses s'arranger toutes seules. Ils étaient statiques, et être statique, c'est vivre l'échec. Les jardiniers de la terre les délogèrent donc comme on fait des mauvaises herbes, et la terre eut le droit, pour un temps, d'être en jachère. Et la terre, entre-temps, ayant atteint à nouveau un stade de maturité, pouvait être repeuplée avec un type différent d'entité. Mais la faute des chats avait été de ne rien faire, ni en bien ni en mal; ils n'avaient fait qu'exister. Ils furent donc renvoyés sur la terre sous l'espèce de petites créatures comme celles que nous avons ici; ils furent renvoyés pour apprendre une leçon, renvoyés en sachant au fond d'eux qu'ILS avaient été l'espèce dominante - ce qui fit qu'ils devinrent très réservés et prudents dans le don de leur affection. Ils furent envoyés avec une tâche, celle d'observer les humains et de faire rapport de leur progrès ou de leurs échecs, et de ce fait, à l'heure du prochain cycle, une information importante sera fournie par les chats. Les chats peuvent aller partout, peuvent toit voir, tout entendre, et, incapable de dire un mensonge, ils rapportent les choses comme elles se produisent.àà    Je sais que j'étais pour le moment absolument effrayé! Que les chats rapportaient-ils, me concernant? Mais, soudain, un vieux matou, champion victorieux dans plus d'une bataille, bondit sur mes épaules pour blottir sa tête contre la mienne; je me sentis tranquille, comprenant que les chats ne rapportaient rien de mal sur moi.

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