Leur Guide, leur Maître, leur Gardien, leur Ange Gardien, etc



"La Treizième Chandelle"Par TUESDAY LOBSANG RAMPA  -> « The thirteenth candle » -- Paris : Éditions J'ai lu, N° 2593; 249 pages; 11 × 18 cm,  1997. {(pages 154 à 160)(Extrait 07)}  .

    Les gens désirent être renseignés sur Leur Guide, leur Maître, leur Gardien, leur Ange Gardien, etc. Une personne m'écrit ceci: « J'ai comme Guide spirituel un viel Indien Peau-Rouge. Je voudrais le voir. Je sais que c'est un Indien Peau-Rouge parce qu'il est sage. Comment puis-je le voir? »

    Je vais le dire, clairement, une fois pour toutes: les gens n'ont pas comme Guides des Indiens Rouges, Noirs, Blancs ou Tibétains vivants ou morts. En fait, il n'y aurait pas assez de Tibétains, par exemple, pour suffire à la tâche. C'est comme si le premier venu disait: « J'étais Cléopâtre dans ma vie passée! » Il n'y a pas un mot de vrai dans tout cela. En réalité, le prétendu Guide, c'est simplement le Sur-moi. C'est comme lorsque vous conduisez une voiture. VOUS êtes le Sur-moi de la voiture. Vous appuyez du pied sur une pédale; et si vous avez de la chance et si votre voiture n'est pa américaine, elle se mettra en marche. Vous appuyez du pied sur une autre pédale et la voiture s'arrête. Et si vous tirez une certaine chose et si vous faites attention à ce que vous faites, vous n'irez pas vous jeter sur le premier obstacle venu. Mais vous êtes seul à conduire votre voiture. De même, vous vous dirigez vous-même, vous et votre Sur-moi.

    Beaucoup de gens s'imaginent que ceux qui ont quitté cette Terre sont débordants d'enthousiasme à l'idée de s'occuper de quelqu'un, de le guider chaque jour de sa vie, de l'empêcher de tomber dans le fossé, de lui dire ce qu'il doit faire. Mais pensez à votre cas personnel: vous avez des voisins, peut=être vous entendez-vous bien avec eux, peut-être pas, mais, quoi qu'il en soit, le moment est venu, vous déménagez pour vous installer de l'autre côté du monde. Si vous êtes en Angleterre, vous allez vous fixer en Australie. Si vous êtes en Amérique du Nord, vous allez vivre, disons en Sibérie. Bien, vous déménagez, vous vous installez dans votre nouvelle maison, vous vous habituez à votre nouveau travail, vous vous occupez de conclure de nouveaux contrats. Est-ce que vous interrompez votre besogne pour téléphoner à Tom, à Dick, à Henry, et à Marie, à Marthe, à Mathilde? Non, il n'en est pas question. Vous les avez complètement oubliés. Eh bien, c'est ce que font les gens de l'Autre Côté.

    Les gens qui ont quitté cette Terre ne sont pas assis sur des nuages en train de jouer de la harpe. Non. Ils ont une tâche à accomplir. Après avoir quitté cette Terre, il y a pour eux une période de récupération, puis ils s'attellent à une tâche. En toute franchise, ils n'ont pas le temps d'être des Esprits-Guides et de se livrer aux niaiseries dont les gens parlent.
 
 

    Souvent, très souvent, des entités qui ne sont pas des humains seront capables d'intercepter les pensées d'un humain et, dans certaines circonstances, ces entités donneront l'impression d'être des Esprit-Guides.

    Considérons le cas des séances de spiritisme. Il y a là un groupe de personnes qui espèrent communiquer avec ceux qui sont morts. Ces gens forment un groupe dont chacun des membres a la même mentalité. Il ne s'agit nullement du cas d'une personne isolée qui se livrerait paresseusement à quelque chimère. Non, ces gens se réunissent dans un local bien particulier, en vue d'un but bien précis, et tous, dans leur subconscient, veulent qu'un message leur soit communiqué. Or, dans le monde astral, il y a des formes qui planent; on peut les considérer comme des formes, ou bien comme des entités qui n'ont pas été humaines et qui ne le seront jamais. Elles sont, seulement, des masses d'énergie qui réagissent à certaines impulsions.

    Ces entités, quelle que soit leur origine - mais elles ne sont pas humaines -, flotent aux alentours et gravitent autour de n'importe quelle source qui les attire. Si les gens pensent fortement à un message envoyé par les morts, ces entités seront irrésistiblement attirées vers ce groupe; là, elles étendront leurs pseudopodes qui sont des mains et des doigts constitués d'énergie, et toucheront un cerveau ou une partie d'un cerveau ou une joue, et la personne qui sentira ce contact aura la conviction d'avoir été touchéepar un esprit ; en effet, les pseudopodes de ces entités sont pareils au pseudopodes issus d'un ectoplasme.

    Ces entités sont souvent malfaisantes et agiles à la manière des singes. Elles planent alentour, rebondissent de cerveau en cerveau , et quand elles apprennent un fait divers appétissant émis par un cerveau, elles peuvent arriver à faire parler un médium doué d'un fluide, c'est-à-dire un véritable médium.. Elles communiquent ainsi un message, qu'une personne au moins sait être véridique parce qu'il a été « dérobé » à sa conscience. Mais aucun des assistants n'est sensible à la forme spirituelle, à l'entité qui erre parmi leurs pensées. Il faut le dire clairement, ces minifestations ne sont pas toutes authentiques.
 
 
 

    Nous savons tous comment les choses se passent la veille de la Toussaint, quand les enfants circulent, costumés et masqués, et incarnent un personnage qu'ils ne sont pas. Voilà comment se comportent les formes que je viens d'évoquer. Ces entités n'ont qu'une intelligence limitée, et sont de véritables parasites qui se nourrissent de tout ce qui croît en elles.

    Dans certaines circonstances, une personne peut avoir ce qu'elle croit être des apparitions. Elle peut se dire que c'est l'esprit de la cieille tante Fanny qui hante sa maison. Tante Fanny avait dégringolé de trois volées d'escaliers, s'était fracturé la jambe et était morte par la suite. Désormais c'était un revenant qui venait conseiller les vivants parce qu'elle était prise de remords de ne pas s'être souciée d'eux quand elle était sur Terre. En réalité, il ne se passe rien de pareil. La personne assistant à la séance peut avoir inconsciemment  fait circuler des photos de tante Fanny et de sa jambe fracturée, en se rappelant qu'elle vieille grincheuse c'était. L'entité malfaisante va donc se mettre au diapason de la plaignante, modifier quelque peu les données tout en s'assurant de leur vraisemblance. Et voilà comment tante Fanny « revient » comme une personne qui regrette d'avoir été odieuse envers sa brillante nièce ou son distingué neveu et qui, désormais, souhaite rester avec eux et les protéger pour toujours.

    Il est curieux de voir le mépris dont les Occidentaux entourent le Peau-Rouge, l'Idien de l'Inde, le lama tibétain dont ils remettent en question l'authenticité. Dès que ces gens meurent, les railleries cessent et les descendants pensent que ceux dont on a tant médit vont se hâter de revenir, de se mettre sur les épaules des vivants pour les guider à travers l'existence et les préserver des vicissitudes de la vie. Eh bien, c'est faux. Tout ce qui leur arrive, je l'ai déjà déclaré, c'est d'être hantés par des incubes imposteurs en quelque sorte.

    Vos amis de l'autre côté du monde, combien de fois êtes-vous en relation avec eux? Combien de fois les aidez-vous? Combien de fois leur êtes-vous venu en aide quand ils étaient vos voisins? Réfléchissez. Un individu quitte cette vie, et vous ignorez son existence à son passage sur Terre.

    Dans ces conditions, pourquoi penser que cet inconnu va éprouver un immense intérêt à votre égard? Pourquoi imaginer que quelque lama tibétain ou quelque Chef Indien Peau-Rouge va renoncer à ces occupations de l'au-delà pour vous assister jusqu'à la fin de vos jours? Quelqu'un que vous avez méprisé de son vivant ou dont, plus probablement, vous ne soupçonniez même pas l'existence!
 
 

    Il faut être logique. Beaucoup de gens croient avoir un Esprit-Guide, par manque de confiance en eux: ils se sentent isolés et  sont persuadés de ne pouvoir s'en sortir sans être aidés. Et c'est en partie pour cela, qu'ils imaginent un père ou une mère qui les entoure au-delà de la vie, les protège de leur propre sottise et de la malveillance d'autrui.

    Une raison qui pousse un individu à croire à un Esprit-Guide, c'est le fait d'entendre ou de croire entendre une voix mystérieuse qui lui parle. Ce qu'il entend effectivement, c'est une sorte de conversation téléphonique avec son propre Sur-moi. Cette conversation, qui lui parvient par l'intermédiaire de la Corde d'Argent, est amplifiée par l'atmosphère éthérée, et parfois reproduite sous forme de vibrations par l'aura. Parfois aussi, il ressentira une pulsation au front, exactement entre les deux yeux, mais un peu au-dessus. Ce phénomène est provoqué par la conversation qui se déroule entre le subconscient de l'humain et le Sur-moi. Le dixième conscient essaie d'écouter, mais n'y parvient pas. À la place, une pulsation se produit qui peut être assimilée à l'information de la téléphoniste déclarant que le numéro est occupé.

    Nous devons, tous, nous débrouiller par nos propres moyens, tous. C'est une erreur de mêler cultes et groupes et cancans. Quand nous quittons cette Terre, nous devons nous rendre seuls dans la Salle des Souvenirs. Inutile d'aller là où nous nous jugeons nous-mêmes  et de déclarer à notre Sur-moi: « Oh! le secrétaire de la Société des Hot Dogs Plus Chauds m'a dit que je devais faire ceci, ou que je ne devais pas faire cela! » Nous devons nous retrouver seuls. Pour s'améliorer, l'homme doit être seul. Si nous appartenons à un groupe, un club, un culte - eh bien, nous faisons plusieurs pas en arrière. Car, lorsque nous nous affilions à un groupe, à un culte ou à une société, nous sommes contraints de progresser à l'allure de la personne la plus lente qui en fait partie. L'individualiste, celui qui veut progresser, celui qui est évolué, avance seul - toujours.

    J'ai reçu il y a deux jours une lettre intéressante qui disait : « J'ai pendant 44 ans été membre de ... - et j'avoue avoir moins appris durant tout ce temps qu'en lisant un seul de vos livres. »

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