Les suicides ne sont jamais justifiés

11 - POUR ENTRETENIR LA FLAMME

      Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
      Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 256 P.
      Monaco : Éd. Rocher, 1987
      Montréal : Éditions de l'homme, 1972.--1971*

- {POUR ENTRETENIR LA FLAMME, par RAMPA: (pages 69, 70)(Extraits 23)} Les suicides ne sont jamais justifiés.

    Je reçois un mombre stupéfiant de lettres émanant de gens qui disent qu'ils vont se suicider. Peut-être ont-ils été contrariés dans leurs amours, peut-être n'ont-ils pas été contrariés dans leurs amours et ont-ils vécu pour le regretter; mais quoi qu'il en soit, je suis consterné devant le nombre de personnes qui écrivent pour me dire qu'elles vont se suicider. Laissez-moi déclarer une fois encore comme je l'ai constamment déclaré que le suicide n'est jamais, jamais justifié. Quand quelqu'un se suicide, il est simplement renvoyé sur cette Terre pour y retrouver de nouveau « en classe ». aussi, ne croyez pas que vous puissiez vous soustraire à vos responsabilités en vous coupant la gorge, en vous tailladant les poignets ou par quelque acte semblable; non, vous ne le pouvez pas.

    Il y a quelques années, un garçon de caractère quelque peu instable se suicida, semble-t-il, et laissa une note pour dire qu'il reviendrait quelques années plus tard. Eh bien, un exemplaire d'un de mes livres (« You-Forever »: « Vous - Pour toujours ») fut, malheureusement, trouvé près de son cadavre. La presse y vit une occasion de Vacances Romaines, elle délirait de joie, elle fouillait dans tous les coins auxquels elle pouvait penser et elle faisait appel à d'autres personnes pour voir si l'on pouvait encore penser à d'autres choses. Et savez-vous, le détail le plus stupéfiant de toute l'affaire, c'est qu'on rapportait dans la presse que j'encourageais le suicide. En réalité, je n'ai jamais encouragé le suicide. J'ai souvent pensé que je voudrais tuer les journalistes, mais ce sort-là serait beaucoup trop bon pour eux. Qu'ils continuent donc à commettre leurs fautes et qu'ils les expient plus tard! Pour ma part, je crois que la plupart des journalistes ne sont pas tout à fait humains. Personnellement, je crois que la presse est aujourd'hui la force la plus pernicieuse qui existe: elle déforme les choses et essaie de stimuler l'agitation ou la frénésie, essaie de pousser le peuple à la guerre.

    Je signale tout cela parce que la presse a même relaté que le jeune suicidé pensait qu'il reviendrait puis repartirait à nouveau. Eh bien! cela est exact: le garçon aurait dû revenir. Mais laissez-moi le répéter encore, jamais, jamais je n'ai encouragé le suicide. Comme je l'ai invariablement déclaré tout au long de ma vie, le suicide n'est jamais justifié. Certains bouddhistes semblent être de l'avis contraire, croyant par là servir la cause du bouddhisme ou la cause de la paix. Malgré cela, pour ma part, je maintiens toujours que le suicide n'est jamais justifié. Aussi je vous le recommande instamment: gardez-vous même d'envisager le suicide; il ne vous aide en rien, vous devrez revenir dans des conditions plus mauvaises. Et si vous tenez bon ici, sur Terre, vous constaterez presque toujours que les choses ne sont pas aussi mauvaises qu'on ne le craint. Les choses les plus mauvaises de toutes n'arrivent jamais, vous savez; nous pensons seulement qu'elles pourraient arriver.

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