Le génocide des Tibétains par les Chinois 2

11 - POUR ENTRETENIR LA FLAMME

      Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
      Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 256 P.
      Monaco : Éd. Rocher, 1987
      Montréal : Éditions de l'homme, 1972.--1971*
 

- {POUR ENTRETENIR LA FLAMME, par RAMPA: (pages 45 à 48)(Extraits 09)} Le génocide des Tibétains par les Chinois 2.

    À un moment donné, je me suis flatté de l'espoir que certains de ces haut placés renonceraient à leurs jalousies mesquines, à leurs haines mesquines et coopéreraient avec moi. J'ai eu longtemps le vif désir de parler comme représentant du Tibet à la tribune des Nations unies. Je ne suis pas muet, je ne suis pas illettré, je connais le parti de l'Est et celui de l'Ouest, et mon plus fervent désir a longtemps été d'en appeler aux Peuples Libres du monde en faveur du peuple tibétain qui est maintenant réduit en esclavage et qui fait face à des tentatives résolues d'exterminer sa race tout entière. Mais, malheureusement, on m'a qualifié de beaucoup de façons et ces haut placés, vivant confortablement en Inde, n'ont pas trouvé bon de faire grand-chose pour sauver le Tibet. Cependant, il s'agit de tout autre chose et c'est l'ambition d'un seul homme qui est pourtant absolument désintéressé, car je ne recherchais rien pour moi-même.

    Mes livres sont vrais, chacun d'eux est vrai, ils sont absolument vrais. Mais, malheureusement, la presse a cru bon de m'attaquer. Après tout, il est tellement plus facile d'abattre une personne et de tenter de faire une histoire à gros effets avec quelque chose qui n'existe pas, cela plutôt que d'admettre la vérité! Quand je jette un regard en arrière sur les années passées, il me paraît que les Tibétains de haut rang actuellement en Inde où ils vivent dans le plus grand confort redoutent de me soutenir parce qu'ils croient, à tort, que s'ils m'appuyaient ils perdraient l'appui de la presse. Mais qui s'inquète de la presse, en fin de compte? Moi pas!

     Les gens que j'ai connus au Tibet? Les plus hauts placés d'entre eux ont été tués, torturés à mort. Ainsi, le premier ministre du Tibet fut traîné derrière une voiture roulant à toute vitesse dans les rues de Lhassa. On avait enroulé autour d'une de ses chevilles un câble dont l'autre extrémité était attachée à l'arrière de la voiture. Celle-ci était chargée de Chinois qui lançaient des moqueries à l'adresse du malheureux. La voiture se mit en marche, tirant cet homme éminent à travers les rues, tournant et zigzaguant sur la chaussée ricailleuse, arrachant à la victime son nez, arrachant ses oreilles, arrachant d'autres parties du corps. Finalement, la chair à vif et couvert de sang, le cadavre fut jeté sur un monceau d'ordures et abandonné en pâture aux chiens.

*********