La scission du premier continent en plusieurs morceaux et l'implantation des premiers « humanoïdes »


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
 

{L'Ermite, par Rampa: (pages 184 à 197)(Extraits)}[75] La scission du premier continent en plusieurs morceaux et l'implantation des premiers « humanoïdes ».

    « La Terre oscillait sur son orbite et un dangereux degré d'excentricité se manifestait. Un navire spécial fut dépêché du coeur de l'Empire. Les Hommes de science décidèrent qu'une masse unique de terre était insuffisante pour empêcher les mers de prendre le dessus et de déséquilibrer le monde. Un mince faisceau lumineux sortit brusquement du grand vaisseau, qui planait à des kilomètres au-dessus de la surface de la planète. Le continent terrestre exposé se mit à frissonner et à se fendre en plusieurs masses de moindre importance. De violents séismes se produisirent et, avec le temps, les masses de terre se mirent à dériver et à former des remparts contre lesquels les eaux, dorénavant divisées en plusieurs mers, se ruaient en vain. La Terre retrouva une orbite et s'y stabilisa.

    « Des millions d'années s'écoulèrent. Des millions d'années si on les mesure en années terrestres. Une fois encore, une expédition en provenance de l'empire s'approcha de la planète. Cette fois-ci, elle amenait avec elle les premiers humanoïdes de ce monde. On fit descendre du vaisseau d'étranges créatures violettes. Les femmes avaient huit seins, tandis que les hommes -- comme les femmes, d'ailleurs -- avaient la tête montée directement sur les épaules de façon que, lorsqu'ils désiraient voir ce qui se passait de côté, ils devaient faire pivoter tout leur corps. Leurs jambes étaient courtes et leurs longs bras descendaient jusqu'en dessous de leurs genoux. Bien qu'ils ne connurent point le feu ou les armes, ils ne cessaient de se battre. Ils vivaient dans des cavernes et dans les branches des grands arbres. Leur nourriture se composait de baies, d'herbes et d'insectes grouillant sur le sol. Toutefois, les Surveillants ne se montraient pas satisfaits, car ces humanoïdes n'étaient que des créatures sans cervelle, incapables de faire preuve d'initiative et ne montrant aucun signe permettant de croire qu'elles évoluaient.

    « À ce stade, les vaisseaux de cet Empire patrouillaient constamment dans l'univers contenant le système solaire. Nous mettions également d'autres mondes en valeur. Celui d'une autre planète évoluait beaucoup plus rapidement que la Terre. Un navire de la patrouille fut dépêché vers la Terre, où il se posa. On captura quelques indigènes violets, on les examina, et il fut décidé que toute la race devrait être exterminée, de la même manière qu'un jardinier détruit les mauvaissses herbes. Une sorte de peste s'abattit sur la Terre et tous les humanoïdes périrent. » La Voix interrompit cet exposé et déclara: « Prochainement, les gens de chez toi, les Terriens, utiliseront la même technique pour mettre un terme à une invasion de lapins, mais vos gens provoqueront une épidémie qui fera mourir les lapins à petit feu; nous, nous le faisons sans douleur.

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