Amplification des sons du corps physique


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 63 à 72 )(Extraits)}[15]Amplification des sons du corps physique.

    « Tournant très doucement la boîte à voir, il me montra une étrange verrerie qui se trouvait auparavant en dehors de mon champ de vision. « Ces appareils, expliqua-t-il, te nourrissent continuellement par tes veines et extraient tous les déchets qui se trouvent dans ton sang. Ces autres choses drainent d'autres déchets de ton corps. Nous sommes maintenant prêts à améliorer ton état de santé de façon à ce que tu sois capable de supporter le choc qui ne manquera pas de se produire lorsque nous t'aurons fait voir tout ce que nous avons à te montrer. Oui, il se produira un choc, car peu importe que tu te considères comme un prêtre éduqué: comparé à nous, tu n,es que le plus bas et le plus ignorant des sauvages; ce qui, pour nous, appartient au domaine du quotidien, constituerait pour toi une suite de miracles incroyables; c'est pourquoi une première prise de contact avec notre science est susceptible de provoquer chez toi un sérieux choc psychique. Nous devons toutefois prendre ce risque, car il existe un risque, malgré le fait que nous mettions tout en oeuvre pour le minimiser. »

        « Il se mit à rire et me dit: « Au cours des services qui se déroulent dans vos temples, vous faites grand cas des sons émis par le corps. (Oh! oui... je suis bien informé sur vos services.) Mais as-tu déjà réellement entendu les bruits émis par le corps? Écoute! » Se retournant, il se dirigea vers le mur, où il pressa un bouton d'un blanc étincelant. Immédiatement, d'une multitude de petits trous sortirent des bruits que je reconnus pour des sons émis par le corps humain. Il sourit, tourna un autre bouton; les bruits s'intensifièrent et remplirent la pièce entière. Boum! Boum! faisait les battements de mon coeur. Ils atteignirent une telle amplitude que la verrerie qui se trouvait derrière moi se mit à tintinnabuler de concert avec eux. Il toucha une fois de plus le bouton; les bruits cardiaques disparurent et furent remplacés par un gargouillement de liquides corporels, un gargouillement aussi bruyant qu'un ruisseau de montagne se précipitant dans son lit pierreux, pressé d'atteindre la mer, loin, loin de là. Ensuite, on put entendre un sifflement de gaz dont le bruit rappelait une tempête courbant les branches des fiers géants de la forêt; puis ce furent des bruits de chute, d'éclaboussements, comme si l'on précipitait de gros rochers dans quelque lac insondable. « Ton corps, dit-il ce sont les bruits de ton corps. Nous savons tout sur lui. »

    « Mais, Ravisseur Dédaigné, dis-je, ceci n'a rien de miraculeux, ceci n'a rien de merveilleux. Nous, pauvres et ignorants sauvages, pouvons faire aussi bien que cela, ici même au Tibet. Nous aussi sommes capables d'amplifier les sons -- pas aussi fort que cela, je le concède -- mais nous pouvons tout de même le faire. Nous pouvons également détacher l'âme du corps ... et la ramener. »

    « Vous le pouvez? » Il me regarda d'un air railleur et me dit: « Tu ne te laisses pas facilement impressionner, hein? Tu nous considères toujours comme des  ennemis, des ravisseurs, hein? »

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