Observation de la ville de Kalimpong !


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 73 à 93)(Extraits)}[21]Observation de la ville de Kalimpong !

    « Très bien, dit mon ravisseur, apparemment tu as compris.

    « ... « Maintenant, dit-il, tu seras en mesure de comprendre à quel genre de problème nous devons faire face. Nous avons un machine ou un appareil -- appelle ça comme tu voudras -- qui est, en beaucoup plus grand, la même chose que la boîte à voir que nous avons branchée sur toi; néanmoins, son principe de fonctionnement te dépasserait complètement. Cet appareil est conçu te telle manière que nous pouvons voir tout autour du monde, mais que nous sommes incapables de discerner ce qui peut se trouver à quatre-vingts kilomètres d'ici. Quatre-vingts kilomètres est une distance beaucoup trop petite. Je vais te montrer Kalimpong. » Sur ces paroles, il se tourna de côté et manipula certains boutons qui se trouvaient sur le mur.

    « Les lumières baissèrent dans la pièce. Elles n'étaient pas entièrement éteintes, mais atténuées, et cette lueur ressemblait à s'y méprendre à celle que l'on peut voir immédiatement après que le soleil s'est couché derrière l'Himalaya. Cette faible lumière froide qui précède le lever de la lune , alors que le soleil n'a pas encore complètement effacé ses derniers rayons. L'homme se rendit derrière la grosse boîte et ses mains remuèrent sur quelque chose que je ne pouvais voir. Immédiatement, des lumières scintillèrent dans la boîte. Très lentement, on put discerner un paysage. Les hautes cimes de l'Himalaya et, sur une piste, une caravane de marchands. Ceux-ci traversaient un petit pont de bois sous lequel rugissait un torent impétueux prêt à les engloutir en cas de faux pas. Les caravaniers atteingnirent l'autre rive et se mirent à suivre une piste qui serpentait dans des pâturages à l'herbe rude.

    « Nous les observâmes pendant quelques minutes. La vue que nous avions était celle qu'un oiseau pouvait avoir. C'était comme si les Dieux du Ciel tenaient ma boîte à voir et la faisaient doucement flotter au-dessus de ce nuage d'une monotone aridité. Mon ravisseur remua les mains une fois de plus; Il y eut un brouillage indescriptible de tout ce qui bougeait. On put voir quelque chose qui disparut. Mon ravisseur remua les mains dans la direction opposée et l'image se stabilisa. Mais ce n'était pas une image. C'était la chose telle qu'elle était et on pouvait la voir à travers une trouée opérée dans le ciel.

    « En dessous, je vis les maisons de Kalimpong, je vis les rues bondées de marchands, je vis des lamaseries avec des lamas en robe jaune et des moines en robe rouge qui déambulaient aux abords des bâtiments. Tout cela était bien étrange. J'éprouvais quelques difficultés à me repérer, car je n'avais été qu'une seule fois à Kalimpong, et encore n'étais-je alors qu'un garçonnet. De plus, j'avais vu la ville en marchant, de toute ma hauteur de petit garçon; maintenant, je la voyais -- enfin c'est du moins ainsi que je le supposais -- du haut des airs, tout comme les oiseaux pouvaient l'appercevoir.

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