Expédition sur la Terre: pour l'observer


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
 

{L'Ermite, par Rampa: (pages 164 à 179)(Extraits)}[63] Expédition sur la Terre: pour l'observer.

    « Maintenant, l'image se modifiait. Devant moi se déroulait une vaste plaine parsemée de bâtiments immenses, dont certains comportaient de bizarres projections jaillissant de leurs extrémités. Celles-ci semblaient être de métal travaillé en de curieuses formes, et leur raison d'être dépassait nettement mes capacités intellectuelles. Des hordes de gens de formes et de tailles discordantes se dirigeaient vers un objet des plus remarquables situé au centre de la plaine. Il s'agissait d'une sorte de tube métallique de taille inimaginable. Les extrémités dudit tube étaient moins importantes que sa partie médiane; il s'amincissait en un genre de pointe à l'une de ses extrémités et se terminait en une espèce de saillie arrondie à l'autre. À intervalles réguliers, on apercevait d'autres protubérances sortant du corps principal de cet édifice et, en regardant attentivement, on pouvait distinguer qu'elles étaient transparentes. Je remarquai que de petits points se déplaçaient à l'intérieur de l'objet, et mon sens de l'observation me porta à croire qu'il s'agissait de gens. J'estimai que, en tout, ce bâtiment avait approximativement un mille terresre de hauteur et même un peu plus. Je  ne comprenais pas toutefois pourquoi un édifice devait avoir une forme aussi curieuse.

    « Alors que je surveillais attentivement cette scène afin de ne point manquer quoi que ce soit du spectacle, un véhicule fort remarquable se glissa dans l'image. Il traînait derrière lui de nombreuses plates-formes chargées de boîtes et de ballots en quantité suffisante -- c'est du moins la pensée que j'eus en les voyant -- pour approvisionner tous les marchés de l'Inde. J'avais beaucoup de mal à comprendre comment cela fonctionnait. En effet, le tout flottait dans les airs comme les poissons flottent et se meuvent dans l'onde. Cet étrange dispositif se rangea le long du gigantesque tube-bâtiment et, l'un après l'autre, tous les ballots et toutes les boîtes furent tirés à l'intérieur, si bien que l'étrange machine put se remettre rapidement en route en traînant derrière elle les plates-formes désormais vides. Le flot des personnes entrant dans le tube diminua jusqu'à devenir insignifiant, puis cessa complètement. On fit coulisser les portes, puis le tube se ferma. Ah! pensai-je alors, il s'agit d'un temple!

    « Le grand édiffice de forme tubulaire, haut d'environ mille six cents mètres et d'un diamètre équivalent au sixième de ce chiffre, se mit à s'élever soudainement dans les airs! Après avoir atteint approximativement la hauteur de notre montagne la plus élevée, il y demeura quelques secondes, puis... disparut! L'espace d'un instant il était là, comme une lame d'argent suspendue dans le ciel, reflétant les rayons chatoyants de deux ou trois soleils, puis, sans même lancer un éclair, il avait disparu! En regardant autour de moi, je jetai les yeux sur des écrans adjacents et je le revis. Là, sur un écran très long, ayant peut-être cinq mètres, les étoiles tourbillonnaient de telle manière qu'elles apparaissaient comme des bandes de lumière multicolore. L'édifice qui venait tout juste de quitter ce monde étrange était apparemment immobile au centre de l'écran. La vitesse à laquelle les étoiles défilaient s'accrût à un point tel qu'elles ne présentaient plus qu'une image tremblante quasiment hynoptique et que je détournai la tête.

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