Ermite -> Début du voyage et de l'expérience


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 143 à 157)(Extraits)}[48] Début du voyage et de l'expérience.

    « Oui, dans cette chambre taillée dans le roc, on sentait la tension monter, et j'étais certainement le plus tendus de tous. ... Un technicien s'affaira près de ma tête et j'entendis soudain un déclic. En un instant, ce fut comme si tous les tourments de l'Enfer avaient parcouru mon corps; j'eus l'impression que j'enflais à un point tel que j'allais éclater. Des éclairs semblèrent déchiqueter mon cerveau et mes orbites vides me brûlèrent comme si l'on y avait placé des charbons ardents. Il y eut une torsion intolérable, un déchirement douloureux, aigu, et je me mis à tourbillonner et à tournoyer dans ce que j'estimai être l'éternité tandis que des explosions, une sensation d'écrasement et d'horribles bruits m'accompagnaient.

     « Je tombais de plus en plus bas, tournoyais et culbutaiscul par-dessus tête. Puis j'eus l'impression de me trouver dans un long tube noir tapissé d'une matière laineuse et adhésive, tandis qu'au sommet dudit tube on apercevait une lueur incadescente d'un rouge sang. Les tournoiements avaient pris fin et, maintenant, j'entreorenais une lente ascension vers la lueur. Quelquefois, je glissais en redescendant; parfois, je m'arrêtais, mais une pression terrible, inexorable, me forçait à remonter. Finalement, après avoir atteint la source de la lueur incandescente rouge sang, je ne pus plus avancer. Il y avait une sorte de peau, de membrane, bref quelque chose qui m'empêchait de passer. À moult reprises je me sentis poussé contre cet obstacle; à moult reprises il m'empêcha de poursuivre plus avant mon ascension. La douleur et la terreur augmentaient. La douleur croissait en vagues successives et une force surhumaine me précipitait contre la barrière; il y eut un hurlement, un bruit de déchirement, et je fus propulsé à grande vitesse à travers cet obstacle qui se désintégra à mon passage.

    « Je poursuivis mon ascension à pleine vitesse jusqu'à ce que je perde plus ou moins conscience à la suite de ce choc effrayant. J'eus l'impression de descendre, puis de descendre encore, bien que cette impression décrût au fur et à mesure de ma chute. Dans mon cerveau, une Voix ne cessait de résonner: « Lève-toi! Lève-toi! » ... Finalement, touchant le fond du désespoir, je me forçai à ouvrir les yeux, trébuchai et me mis debout. Mais ... Non ... Non... je n'avais pas de corps! je n'était qu'un esprit désincarné libre d'errer où bon me semblait dans le monde. Ce monde? Qu'est-ce que pouvait bien être ce monde? ... Tout était de travers dans les couleurs. L'herbe était rouge et les rochers jaunes. Le ciel était d'une couleur verdâtre, et il y avait deux soleils! L'un d'eux était bleu blanc et l'autre orangé. ... on pouvait voir les étoiles dans le ciel. En plein jour! Ces étoiles étaient de toutes les couleurs: rouge, bleu, vert, ambre et même blanc. Ces étoiles n'étaient pas dispercées comme celles que j'avais l'habitude de contempler; le ciel était aussi couvert d'étoiles que le sol est couvert de cailloux.

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