Torturé, mais recueilli par des extra-terrestres et soigné

9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 16 à  23 )(Extraits)}[1]Torturé, mais recueilli par des extra-terrestres et soigné.

Histoire qui est à la base de toutes les religions.

    Une heure plus tard, le jeune homme était assis devant l'Ancien et écoutait une histoire aussi étrange qu'ensorcelante, une histoire qui est à la base de toutes les religions, de tous les contes de fée et de toutes les légendes pouvant exister dans le Monde. Une histoire qui avait été censurée depuis les premiers jours de la vie tribale par les prêtres jaloux de leur pouvoir ainsi que par les prétendus « scientifiques ».

    « La première chose dont je me souviens est que je me trouvais étendu confortablement sur un lit moelleux. Bien sûr, j'étais jeune alors, comme tu l'es maintenant, et je pensais que l'on m'avait transporté dans les Champs Célestes. Mais je ne voyais rien. Or, je savais que, si je m'étais trouvé de l'autre côté de la Vie, j'eusse recouvré la vue. J'étais donc allongé et j'attendais. Peu de temps après, des bruits de pas très discrets se firent entendre, se rapprochèrent et s'arrêtèrent près de moi. Je demeurai immobile, sans savoir à quoi m'attendre. « Ah! dit une voix qui me sembla quelque peu différente des nôtres. Ah! ainsi tu as repris conscience. Te sens-tu bien? »

    « Quelle question stupide, pensai-je, comment puis-je me sentir bien alors que je suis à moitié mort de faim? De faim? Mais je n'avais plus faim. En fait, je me sentais bien; très bien. Je fis bouger mes doigts précautionneusement, tâtai mes bras qui n'avaient plus l'aspect décharné de baguettes. Je m'étais rempli, avais repris mon apparence habituelle, bien que je n'eusse toujours pas d'yeux. « Oui, oui, je me sens vraiment bien. Merci de votre sollicitude », répondis-je. La Voix reprit: « Nous aurions aimé te rendre la vue, mais tes yeux ont été entièrement enlevés et nous ne pouvions pas le faire. Repose-toi un peu. Nous en reparlerons plus tard. »

    « Je me reposai; je n'avais pas le choix et, bientôt, je sombrai dans le sommeil. Combien de temps avais-je dormi? Je ne pourrais le dire, mais de doux carillons me réveillèrent; des carillons plus doux et plus harmonieux que les gongs les plus précieux, plus beaux que les plus anciennes cloches d'argent, plus sonores que les trompettes des temples. Je me dressai sur mon séant et écarquillai les yeux comme si je pouvais forcer mes orbites creuses à voir quelque chose. Un bras plein de douceur entoura mes épaules et une voix me dit: « Lève-toi et viens avec moi. Je vais te guider.»

    On me conduisit dans ce qui était apparamment une grande pièce, dans laquelle se trouvaient un certain nombre de personnes. En effet, je pouvais discerner le murmure de leurs voix ainsi que les froissement de leurs vêtements. Mon guide me dit: « Assieds-toi ici », et l'on glissa sous mon siège un curieux appareil. Alors que j'allais m'asseoir par terre, comme le font tous les gens sensés, je faillis défoncer l'étrange machine. »

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