Le début de notre univers


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
 

{L'Ermite, par Rampa: (pages 164 à 179)(Extraits)}[62] Le début de notre univers.

    « Il va nous falloir accélérer ceci un million de fois, me dit la Voix, autrement tu ne oercevras rien, dusses-tu passer ici le reste de ton existence. » Les étoiles semblèrent saisies d'un balancement rythmique, l'une par rapport à l'autre, puis par rapport à un centre invisible. De l'un des bords externes de l'image, je vis surgir une grande comète à la queue flamboyante, qui se dirigeait à pleine vitesse vers ce centre invisible et sombre. La comète traversa l'image, entraînant d'autres mondes dans son sillage. Finalement, elle entra en collision avec le monde mort et froid qui occupait le centre de la galaxie. D'autres mondes, éjectés de leur orbite par une force gravitationnelle croissante, se mirent à prendre de la vitesse et à se précipiter sur un parcours qui les menait vers une inévitable collision. À l'instant où la comète et le monde mort se rencontrèrent, l'univers entier sembla devenir la proie des flammes. De titanesques tourbillions de matière incandescente se mirent à virevolter dans l'espace. Les mondes limitrophes se trouvèrent engloutis par les gaz enflammés. Tout l'univers, tel qu'on pouvait le voir sur l'écran qui se trouvait près de moi, se mua en une violente masse de gaz incandescents d'une brillante insoutenable.

    « Lentement, la luminosité intense dans laquelle tout l'espace baignait se dissipa. À la fin, il y eut une masse centrale en incandescence, entourée d'autres plus petites également en feu. Des vagues de matière en fusion jaillissaient, tandis que l'énorme masse centrale vibrait et était prise de convulsions agoniques provoquées par ce nouveau cataclysme. Alors que je me trouvais plongé dans des pensées chaotiques, la Voix se fit entendre: « Tu vois se dérouler en quelques minutes ce qui a pris des millions d'années à se concrétiser; nous allons modifier l'image. » Mon champ de vision se trouva alors borné aux limites de l'écran; la seule chose que j'étais maintenant capable de percevoir était le système stellaire en pleine r.cession; J'eus alors l'impression de prendre du recul pour le regarder. La luminosité du soleil central baissa, bien qu'elle demeurât tout de même excessivement forte. Les mondes adjacents rougeoyaient, se contorsionnaient, tournoyaient sur leur nouvelle orbite. À la vitesse à laquelle  on me montrait cela, il semblait que l'univers était pris d'un mouvement giratoire et mes sens s'en trouvaient littéralement sidérés.

*************