Au pays de la Lumière Dorée 1

03- L'HISTOIRE DE RAMPA

          Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
          Paris :  Éd. J'ai Lu,©1963, 1971,1980, 1981, 1984, 1986.
          Paris : Éditions A. Michel, 1972, ©1963.
          ©1960-> en anglais

- {L'HISTOIRE DE RAMPA: (pages 101 à 110)(Extraits)}[18] Au pays de la Lumière Dorée 1.

    ... Nous étions serrés les uns contre les autres, à tel point que j'avais du mal à respirer. Le chauffeur de notre camion, pris de follie, semblait-il, avait laissé les deux autres loin derrière lui. Il conduisait comme s'il avait été poursuivi par tous les diables du communisme. La voiture carambolait à une allure effrénée le long de la route, il y eu un grincement aigu de freins trop rapidement bloqués et le camion dérapa. La paroi qui me faisait face se brisa en une pluie d'étincelles au moment où nous entrâmes en collision avec un gros mur de pierre. Il y eut des cris, des jurons, des hurlements, une véritable mer de sang, et je fus projeté en l'air. Je vis au-dessous de moi le camion démoli, en proie aux flammes. Une sensation de chute, un fracas terrible puis l'obscurité totale. Je perdis connaissance.

    - Lobsang, dit une voix bien-aimée, la voix de mon Guide, le Lama Mingyar Dondup, tu es très malade, ton corps est toujours sur Terre, mais nous t'avons amené jusqu'ici, dans un monde au-delà de l'Astral. Nous nous efforçons de t'aider, car ta tâche en ce monde n'est pas encore terminée.

    Mingyar Dondup ? C'était absurde. Il avait été tué par les traîtres communistes alors qu'il tentait de parvenir à un accord pacifique au Tibet. J'avais vu les horribles blessures qu'il avait reçues quand on l'avait poignardé dans le dos. Mais naturellement je l'avais vu plusieurs fois depuis qu'il était parti pour les Champs Célestes.

    La lumière blessait mes yeux au paupières closes. Je me crus revenu devant ce mur de la Lubianka ; je m'attendais que les soldats m'assènent de nouveau des coups de crosse entre les épaules. Toutefois, cette lumière était différente. En réalité, elle ne me faisait pas mal. « Ce doit être l'association d'idées », songeai-je vaguement.

    - Lobsang, ouvre les yeux et regarde-moi !

    La voix bienveillante de mon Guide me réconforta; et un frisson de joie me parcourut. J'ouvris les yeux et regardai. Le Lama se penchait sur moi. Il paraissait en meilleure santé que je ne l'avais jamais vu sur Terre. Son visage semblait sans âge, son aura rayonnait des couleurs les plus pures, sans aucune trace de passions terrestre. Sa robe safran était faite d'une étoffe immatérielle, elle resplendissait comme si elle avait été douée d'une vie propre. Il me sourit et me dit:

    - Mon pauvre Lobsang, tu es un exemple particulièrement frappant de l'inhumanité de l'homme envers l'homme, parce que tu as survécu à maintes épreuves qui en auraient tué d'autres. Tu es ici pour te reposer, Lobsang, un repos dans ce que nous appelons le « Pays de la Lumière Dorée ». Ici, nous avons dépassé le stade de la réincarnation. Ici, nous travaillons pour aider des peuples de bien des univers différents et non pas seulement de la Terre. Ton âme est meurtrie, ton corps est malade. Il faut que nous te remettions sur pied, Lobsang, car la tâche doit s'accomplir et tu n'as point de remplaçant.

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