Fin des préparatifs et voyages vers la Terre


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.
 

{L'Ermite, par Rampa: (pages 184 à 197)(Extraits)}[68] Fin des préparatifs et voyages vers la Terre.

    « Par comparaison avec le navire, dont la coque avait des proportions gigantesques, les machines qui s'affairaient à sa base pour l'approvisionner avaient l'ai d'être de simples jouets d'enfants.

    « Des groupes groupes d'hommes et de femmes flânaient aux environs. Ils étaient tous vêtus d'étranges uniformes, et un certain nombre de boîtes reposaient à leurs pieds sur le sol. La conversation semblait des plus enjouées et l'humeur excellente. Des personnages vêtus de manière plus raffinée que les autres faisaient les cent pas à l'écart, tout comme s'ils étaient en train de délibérer sur le sort d'un monde -- et c'est peut-être là exactement ce qu'ils faisaient. Un signal se fit soudainement entendre. Les assistants se penchèrent tous rapidement, saisirent leurs paquets et se ruèrent vers le vaisseau qui attendait. Des portes métalliques semblables à l'iris d'un oeil se fermèrent hermétiquement derrière eux.

    « Lentement, L'immense création de métal s'éleva à une trentaine de mètres dans les airs. Elle demeura stationnaire quelques instants, puis disparut sans laisser la moindre trace pouvant témoigner de son existence. La Voix me dit: « Ce vaisseau voyage à une vitesse qui dépasse de manière incalculable celle de la lumière. Il s'agit d'un monde clos. Lorsqu'on vit à bord de ces astronefs, on se trouve relativement immunisé contre les influences de l'extérieur. Il n'y a pas de sensation de vitesse ni aucune sensation de chute, même lorsqu'on prend les tournants les plus abrupts. L'espace n'est pas le vide absolu, comme les gens de ton propre monde semblent le croire. L'espace est une zone de densité réduite. On y trouve une atmosphère composée de molécules d'hydrogène. J'admets que ces molécules sont clairsemées et qu'elles peuvent se trouver à des centaines de kilomètres les unes des autres; toutefois, grâce à la vitesse que nos vaisseaux peuvent atteindre, cette atmosphère semble aussi dense que la mer. On entend les molécules frotter contre les parois du navire, et nous avons dû prendre des précautions spéciales pour surmonter le problème de l'échauffement causé par la friction. Mais regarde ...! »

     « Sur un écran adjacent, on pouvait voir le vaisseau spatial en forme de disque filer à une vitesse vertigineuse en laissant derrière lui une trace quasiment invisible, d'un bleu très léger. La vitesse était su grande que lorsque l'image bougeait afin que le vaisseau se trouve bien centré sur l'écran, les étoiles ne semblaient former qu'une traînée lumineuse continue. La Voix murmura: « Nous omettrons les séquences inutiles se rapportant à ce voyage pour nous concentrer sur ce qui est important. Regarde l'autre écran. » Je vis le vaisseau qui, maintenant, se déplaçait beaucoup plus lentement et tournait autour du Soleil, notre Soleil, mais un Soleil très différent de celui que nous connaissons. Il était plus grand, plus brillant et de grandes langues de feu s'étalaient bien au-delà de sa circonférence. Le vaisseau en fit le tour, se mettant en orbite autour d'un monde, puis autour d'un autre.

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