Communisme ou religion



15 - Par TUESDAY LOBSANG RAMPA ©1974

 Crépuscule / Par Tuesday Lobsang Rampa --Paris : Éditions J'ai lu, 1978, 1988, ©1976. {N° 1851}{(pages 90 à 93)(Extrait 16)}. Communisme ou religion.

    « Les communistes finiront-ils par s'emparer de ce pays? »

    Oui, je crois qu'une forme de communisme va submerger le monde parce que, en particulier, les femmes d'aujourd'hui cherchent à obtenir ce qu'elles appellent l'« égalité » et qu'elles flanquent tout en l'air. Jadis, l'homme gagnait l'argent du ménage en travaillant à l'extérieur et la femme restait à la maison et s'occupait de sa famille. À présent, c'est fini. Le lendemain de son mariage, la femme retourne à l'usine et au bout du compte, si elle n'a pas de chance, elle a un bébé. Elle reste alors chez elle en touchant intégralement son salaire, sinon elle hurle à la « discrimination », et dès que le bébé est né, ou presque, on le fourre à la crèche et la mère revient à l'usine.

    Tout cela est de la faute des capitalistes, vous savez, parce que la publicité incite les gens à croire qu'il leur faut absolument avoir ces merveilles de luxe - au moins deux autos dans chaque garage, des machines à laver, des téléviseurs, une résidence secondaire, un bateau et tout ce qui s'ensuit. Alors, ils se précipitent pour acheter des choses qu'ils ne peuvent pas se permettre d'acheter par ce qu'il ne faut pas avoir l'air d'être inférieurs aux voisins, ils prennent leurs cartes de crédit et paient des agios. Finalement, ils sont tellement pourris de dettes qu'il n'est plus question d'arrêter de travailler. Le mari et la femme sont obligés de travailler tous les deux. Parfois, l'un ou l'autre prend un second emploi - ce qu'on appelle le cumul - et leurs dettes ne  cessent d'augmenter.

    Mais il y a plus grave encore : les enfants grandissent sans discipline ni amour familial et ils traînent dans les rues jusqu'au jour où ils tombent sous l'influencent d'un enfant plus fort aux tendances le plus souvent perverses. C'est comme ça que nous avons des bandes de voyous qui rôdent dans les rues, se livrent à des actes de vandalisme et agressent les personnes âgées rien que pour s'amuser. Tout récemment, j'ai lu qu'un pauvre vieux de plus de 75 ans avait été frappé et détroussé par une femme qui, non contente de cela, lui a pris sa jambe artificielle par-dessus le marché! En quoi une jambe artificielle peut-elle intéresser une femme?

    Toujours est-il que tant que la société sera ainsi livrée au désordre, nous sommes mûrs pour le communisme. Nous avons déjà le socialisme. Allez donc vivre en Colombie Britanique - vous verrez le gouvernement qu'ils ont, là-bas! J'étais bien heureux d'en partir. Je crois qu'une forme modifié de communisme envahira le monde et que le communisme ne disparaîtra que si les gens acceptent de vivre à la maison et de fonder une famille.

    Après une période beaucoup plus pénible que celle que nous connaissons actuellement [1974] - et ce n'est pas drôle tous les jours, n'est-ce pas? -, une ère nouvelles'ouvrira quand les gens s'éveilleront lentement et se détacheront des fausses valeurs qui ont cours aujourd'hui. Malheureusement, nos contemporains sont hypnotisés par la réclame, ils croient qu'il est tout simplement indispensable d'avoir certaines choses, ils sont la proie des publicités subliminales que véhiculent  les films et la télévision. Une personne regarde un programme à la télé. Et puis, elle se lève comme un somnambule, monte en trébuchant dans une auto et se rue dans un supermarché d'où elle revient chargée de produits qu'elle n'avait aucune intention d'acheter et dont elle n'a véritablement pas l'usage, tout cela parce qu'elle a été frauduleusement influencée par la publicité.

    Il faut que cet état de choses cesse et, au risque de passer pour un vieux radoteur, je répète qu'il est nécessaire d'en revenir à une forme ou une autre de religion. Il faut que les gens brisent les chaînes de l'égoïsme car, aujourd'hui, ils veulent, ils veulent, ils veulent - et ils ne se soucient pas particulièrement de la façon dont ils obtiennent ce qu'ils veulent. Nous vivons un âge de déliquescence où les jeunes estiment parfaitement déshonorant de payer ce qu'on achète, ils préfèrent voler systématiquement dans les magasins. Ils entrent à toute une bande dans les boutiques pour amuser le patron ou l'employ et pendant qu'ils distraient l'attention du malheureux, leurs complices se précipitent et prennent tout ce qui leur chante, tout ce qui satisfait leur caprice. Je les ai vu opérer à Vancouver. J'étais chez Denman Mail, dans mon fauteuil roulant., naturellement, et j'ai assisté de mes yeux à la manoeuvre. J'ai signalé la chose à la vendeuse qui s'est bornée à hausser les épaules et m'a répondu : « Que voulez-vous que j'y fasse? Si je leur cours après, c'est toute la boutique qui sera mise à sac quand j'aurai le dos tourné. »

    Aussi, l'Âge d'Or n'adviendra que lorsque nous aurons encore beaucoup, beaucoup plus souffert. Il faudra que les gens subissent toute sorte d'épreuves avant que leur psyché soit à tel point meurtrie qu'ils soient incapables d'être malmenés davantage. Alors, ils s'éveilleront de la quasi-hypnose qui fait d'eux un outil entre les mains des publicitaires. Mais, même à ce moment, ils ne seront guère heureux dans l'existence à moins que les femmes ne restent à la maison, n'oublient les revendications du M.L.F. et élèvent les enfants correctement, dignement et dans la discipline.

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