La Barrière de la Mort et observation de la Terre


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 164 à 179)(Extraits)}[59] La Barrière de la Mort et observation de la Terre.

    « Ce mur, me dit la Voix, est la Barrière de la Mort. Personne n'y peut entrer ou en sortir tant qu'il se trouve à l'état charnel. Ici, nous observons tous les mondes et détectons immédiatement tout préparatif de guerre. Regarde! » Je jetai un regard circulaire. Pendant quelques instants, ce qui se déroulait devant mes yeux n'avait aucun sens. Puis je parvins à rassembler mes facultés et à me ressaisir. Les murs qui m'entouraient étaient divisés en rectangle d'environ deux mètres de long sur un mètre cinquante de large. Chacun de ces rectangles contenait une image vivante sous laquelle se trouvaient des caractères que je supposai appartenir à quelque écriture. Ces images étaient simplement extraordinaires. L'une d'entre elles représentait un monde tel qu'on pourrait le voir de l'espace. Ce monde était bleu vert et constellé d'étranges taches blanches. À ma profonde stupéfaction, je me rendis compte qu'il s'agissait de mon propre monde, du monde où j'avais vu le jour. Une modification se produisit dans une image adjacente et retint toute mon attention. Tandis que je fixais cette image, je ressentis une désagréable impression de chute et réalisai que j'étais en train de regarder une image de mon propre monde comme si j'allais m'abîmer sur sa surface.

    « Les nuages se dispersèrent et je vis l'entière configuration de l'Inde et du Tibet. Personne ne m'avait dit quoi que ce soit. Je le savais d'instinct. L'image devint de plus en plus grande. Je vis Lhassa. Je vis les Hautes Terres et le cratère du volcan de ... « Mais tu n'es pas là pour voir cela! s'exclama soudainement la Voix. Regarde ailleurs! » Je regardai à côté et m'émerveillai devant ce nouveau spectacle. Là, sur cette image, apparaissait l'intérieur d'une chambre du Conseil. Des individus à l'apparence imposante étaient en pleine discussion. On élevait la voix et on levait les mains. On jetait des papiers partout, sans souci des apparences. Sur une estrade surmontée d'un dais, un homme au visage cramoisi parlait de façon frénétique. Des applaudissements et des motions de censure fusaient de toutes parts en quantités à peu près égales pour ponctuer ses remarques. Tout ceci me faisait penser à une réunion des Seigneurs Abbés!

    « De quelque côté qu'on se retournât, on voyait partout ces images vivantes. Partout d'étranges scènes se déroulaient, dont certaines dans des couleurs ansolument impossibles à décrire. Mon corps se déplaça et entra dans une autre pièce. Ici, on apercevait des images de curieux objets métalliques se déplaçant dans l'obscurité spatiale. Le mot obscurité n'est pas tout à fait exact, car là l'espace était constellé de petits points lumineux de couleurs diverses. Un grand nombre de ces couleurs m'étaient absolument inconnues. « Ce sont des navires spatiaux en déplacement, me dit la Voix. D'ailleurs, nous suivons de très près leur circulation. » À ma grande surprise, la figure d'un homme apparut soudainement sur l'une des parties du mur. Bien qu'il parlât, je ne pus saisir le sens de ses paroles. Il hochait la tête et faisait des gestes comme s'il s'entretenait face à face avec quelque autre personne. La figure s'estompa dans un sourire, sur un geste d'adieu, et l'encadrement du mur redevint une fois de plus d'un doux gris lustré.

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