Lumière et Ténèbres


14 - LES LUMIÈRES DE L'ASTRAL

                     Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
                     Paris : Éd. J'ai Lu, 1990, 216 P. ;Livre de poche, ©1973. {N° 2739}
                     Montréal : La Presse, 1974.  246 p. ; 21 cm.
                     1973 -> « Candlelight »
 

  Les Lumières de l'Astral /   Par Tuesday Lobsang Rampa---- 1973 -> « Candlelight » ; Montréal : La Presse, 1974.  246 p. ; 21 cm. {(pages 41 à 46)(Extrait 05)}. Lumière et Ténèbres.

    Ma correspondante poursuit: « Sitôt chassé par l'éblouissante lumière de l'amour de Dieu, Prince Satan se retirera-t-il simplement dans l'espace et le temps infinis, emportant avec lui ses ténèbres? Ne considérera-t-il pas, à un moment donné, qu'il a intérêt à s'unir avec le Créateur dans l'équilibre et l'harmonie ou bien est-il à jamais tenu de défier la volonté de Dieu? »

     Vous devez avoir un positif et un négatif - et non l'un des deux seulement - et il n'est pas possible que Satan se sauve à bride abattue pour échapper à un Dieu imaginaire le poursuivant avec acharnement. Si une telle chose se produisait, il y aurait une stase - un état dans lequel tout serait stationnaire et où rien ne pourrait bouger. Je répète, à nouveau, que vous devez avoir un positif et un négatif - l'un étant aussi important que l'autre - et que sans un négatif vous ne pouvez avoir le positif.

    Cette même personne me dit: « Il y a eu une guerre dans les cieux et, de ce fait, on peut imaginer qu'il fut un temps où une unité complète a existé entre les êtres et les choses, sans conflit entre  positif et négatif. D'il en est ainsi, ce conflit est-il maintenant irrévicable?

    Mais, chère Madame, il ne s'agit pas de conflit dans le sens d'une bagarre entre un bon type et un mauvais gars. Il ne s'agit pas de ça du tout. Prenez une batterie et une ampoule électrique; quand vous tournez le commutateur, vous ne faites que compléter le circuit de façon que, positif et négatif étant connectés à l'ampoule, vous obtenez une lumière. Si, donc, vous supprimez le vieux Satan - ou négatif (appelez-le comme il vous plaira) - la lumière s'arrête, tout se stoppe et, n'ayant plus rien à faire, la pauvre vielle batterie ne tarde pas à se décrépir et à mourir. Faites l'essai vous-même. Achetez une batterie et deux longueurs de fil; reliez la batterie et l'ampoule, et vous obtiendrez de la lumière. Déconnectez alors le négatif, et vous n'aurez plus rien. Les choses sont aussi simple que cela. Cette « lutte sans fin », c'est l'image même de la vie. Un bébé lutte pour quitter le ventre de sa mère; à mesurequ'il se développe, il lutte contre la maladie, contre les crampes, puis pour faire ses dents - et là sa lutte n'est plus silencieuse, mais horriblement sonore! La lutte ne cesse jamais, tout au long de la vie. Certains luttent pour éliminer un associé ou un supérieur dont ils convoitent la place. La lutte, croyez-moi, est inévitable! N'êtes-vous pas obligée de lutter, le matin, pour vous arracher à votre lit?

    La lutte ne s'arrête qu'avec la vie. Quand votre existence finit sur cette terre, vous rejoignez une autre existence et vous recommencez à lutter, de façon peut-être plus courtoise, mais - comprenez-moi bien - c'est encore une lutte.

    Mon interlocutrice poursuit: Je suis affligée à l'idée d'un éternel combat entre un bonheur tenant de l'extase et un désespoir fait de vide - combat auquel on ne peut se permettre de prévoir une fin heureue. Mais - tout comme pour l'exploration et l'analyse des vérités qui tout d'abord m'ont alarmé -- j'ai la ferme conviction que la vérité, quoi qu'elle soit, nous libérera lors du dénouement final. »

    Nous y voilà! Je vous dis la vérité - comme je l'ai d'ailleurs fait dans tous mes livres; aussi, si vous m'aviez cru, vous connaîtriez déjà la vérité et vous sauriez que nous luttons tous pour atteindre un objectif final. Celui-ci ne consiste pas à s'asseoir au milieu d'un groupe de hippies devant un poster coloré de quelque Dieu plus grand que nature et tout décoré d'or. Dieu est tout autre chose. Dieu est complètement différent de l'image que s'en font les chrétiens moyens. La façon dont ils l'imaginent n'est rien d'autre qu'une parodie de la représentation que les anciens « païens » avaient de leurs dieux de l'Olympe. Pour ces derniers, Jupiter menait joyeusement vie, au sommet de quelque mont mythologique, en compagnie d'autres dieux et déesses. Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'ils ne devaient pas avoir très chaud là-haut, car l'imagerie nous les montre assez pauvrement couverts, et, s'ils ont jamais cabriolé, au sommet de leur montagne, dans un pareil dénuement vestimentaire, ils étaient sans doute contrains de ne jamais s'arrêter s'ils ne voulaient pas geler. De toute façon, revenons-en au sujet.

    Débarrassons-nous tout d'abord de tout parti-pris et consédérons le vrai problème - prenons le communisme. Au début, des gens se sont pris à penser: « Pourquoi certaines personnes auraient-elles tout? Nous sommes les ouvriers et, nous aussi, nous voulons tout. » Ils se sont donc rassemblés et ont formulé une manière de politique. Leur théorie étaient que tous les hommes et toutes les femmes doivent être égaux et que chacun doit posséder la même quantité d'argent; ils oubliaient simplement que, dans ce domaine, ce qui est vrai aujourd'hui ne le serait pas nécessairement demain. Mais, n'appréciant pas le fait qua, pour les « capitalistes » les choses continuaient comme par le passé, les communistes élaborèrent une sorte de politique - si on peut employer ce terme - dans laquelle toutes les valeurs du capitalisme étaient complètement inversées; cette idéologie formulée, ils partirent alors évangéliser, à la recherche de gens à convertir, même s'il s'agissait pour cela d'amener ces émules à quitter leur travail et à connaître la famine et même si leur action signifiait la misère pour le monde.

    Les premiers Romains et les premiers Grecs avaient une fort bonne religion et un excellent code de vie et les gens étaient très heureux - beaucoup plus que ceux d'aujourd'hui. La liberté dans le domaine sexuel, par exemple, état plus grande et d'une qualité plus pure. Il y avait plus de camaraderie entre hommes et femmes; mais cet état que connaissaient les Grecs et les Romains suscita la jalousie d'un petit groupe de gens qui considéraient que tout ceci était trop beau pour être naturel. Se saisissant alors des Enseignements d'un grand homme, ils les altérèrent, les déformèrent et prirent le contre-pied de tout ce qu'avaient fait Romains et Grecs. Le sexe devint quelque chose de méprisable et de malpropre et ne fut permis aux hommes que comme un encouragement à faire certaines choses que les prêtres désiraient leur voir faire. Au lieu d'être les égales des hommes, comme elles l'avaient été au temps heureux des Grecs et des Romains, les femmes devinrent des esclaves, des biens meubles dont les hommes disposaient selon leur bon plaisir. Mais on rencontre souvent ce genre de situation quand ces petits groupe - qui, de plus, sont composés d'homosexuels - se mettent à détester tout le monde. Et, ainsi, au cours des années, les chrétiens n'ont eu qu'une idée, convertir et convertir à tout prix - même au prix de la vie du converti concerné. Si la chose vous semble étrange, rappelez-vous les Croisades - des gangs de brigands armés violant la retraite de populations aux tendances les plus pacifiques. Et, si cet exemple ne vous suffit pas, méditez sur la cruauté de l'Inquisition espagnole, où on « torturait un homme pour sauver son âme ». Quelle montagne de foutaise! Tout le monde, bien sûr, ne voit pas les choses de la même façon et, sur un même sujet, les points de vue diffèrent.

    Et tout ce verbiage sur l'existence d'autres « vérités ». La vérité est que les humains sont sur cette terre pour acquérir une forme de développement qui fera d'eux des créatures plus riches en spirritualité et, s'ils ne le font pas, d'autres créatures prendront leur place. Il en est de même pour les plantes; le jardinier les met en terre, puis les soigne avec attention; s'il constate qu'elles ne se développent pas comme elles le devraient, eh bien! il les arraches et les remplance par des plantes d'une autre espèce. C'est ce que sont les humains et aussi les chevaux et les porcs; différentes plantes, différents développements, différentes choses qui sont observées sur cette terre.

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