Propos sur le Féminat

 


- « JE CROIS », par TUESDAY LOBSANG RAMPA, 190 P. Paris : Éditions J'ai lu, 1979, ©1977.
{A366}, ISBN : 2-277-51366-0. Propos sur le Féminat (Pages 159 à 162).
 

    Prudemment, Margaret Thugglewunk se risqua à ouvrir un œil, redoutant la clarté du jour qui était à
son plein.

    —  Oh, Dieu! grommela-t-elle, ce qu'il faut qu'une fille fasse pour gagner sa vie!

    Lentement elle acheva d'ouvrir les yeux et affronta la lumière. Le choc fut si violent qu'elle crut que sa tête allait éclater. Se prenant le bas du dos à deux mains et souffrant terriblement, elle chercha à se souvenir de ce qui s'était passé la nuit précédente. « Oh, oui, je sais... j'ai dû accepter de passer la nuit avec cet affreux bonhomme... condition qu'il avait mise à la signature du contrat dont je rêvais. Mais que m'est-il arrivé? Le sexe... ça, je veux bien; mais j'ai l'impression d'avoir couché avec un éléphant grincheux. »

    Elle gémit longuement, puis finit par gagner la salle de bains avec peine. Après plusieurs crises de vomissements, elle plongea son visage dans une serviette humide, indifférente au résultat que l'opération aurait sur sa coiffure. Se sentant mieux, elle regarda autour d'elle. La fureur alors lui monta au
visage :

    — Ce propre à rien de mari! s'écria-t-elle. Je lui avais pourtant bien dit de mettre un peu d'ordre avant de partir ce matin.

    À l'idée de son mari, la rage la reprit et, d'un pas mal assuré, elle alla à la cuisine.
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Le cerveau encore trouble, elle promena son regard autour d'elle; elle aperçut un mot posé contre une bouteille de lait. « Je suis las de vivre avec une femme M.L.F; on veut aller trop loin avec cette histoire d'égalité des sexes et de chances égales. J'en ai assez de te voir chaque nuit coucher avec d'autres. Tu ne me reverras plus. »

    Prenant le billet, elle le regarda avec attention, le retourna dans tous les sens, comme si ces gestes pouvaient l'amener à quelque découverte. Mais elle n'éprouva rien — ni joie ni peine. Elle n'était qu'une autre de ces ignobles créatures inutiles qui s'appellent elles-mêmes des affranchies — la pire malédiction de notre civilisation.

    Personne ne peut mépriser plus que moi ce type de femelles. Ce ne sont pas des épouses, mais de simples tonneaux vides qui mènent la race à la déchéance.

    Autour de 1914, l'Angleterre connut une terrible tragédie — la Grande Guerre, bien sûr, la guerre mondiale —, mais une autre également; la guerre des sexes. De tout temps, la destinée des femmes avait été de porter les enfants qui perpétuent la race de l'Homme; mais en 1914, elles partaient travailler dans les usines, adoptaient le vêtement masculin et ne tardaient pas à découvrir la boisson, la cigarette et aussi un langage ordurier que tout homme, même dépravé, hésiterait à employer. Bien vite, elles commencèrent à se plaindre de leur sort; mais aucune femme n'a jamais dit ce qu'elle désire. Il semble qu'elle veuille être une pure sauvage et n'accorder aucune attention à la continuation de la race.

    Puis il y a la bouffonnerie qui consiste pour certaines à mettre un « M » devant leur nom, ce qui dans le monde de la science ne signifie absolument rien; mais si l'on y voit un avertissement secret, cela voudrait dire que les femmes, actuellement, deviennent masculines.

    On ne trouve pas de mots pour exprimer ce qu'on ressent devant le spectacle de toutes ces jeunes femmes couchant avec le premier venu. C'est parfois, chez elles, presque le viol de l'homme en question'. Et dès qu'un enfant naît, du mariage ou hors du mariage, la mère reprend son travail à l'usine ou au bureau; et elle charge alors de l'élever quelque nourrice, ou bien le laisse à la garde d'un baby-sitter. Puis, dès que l'enfant grandit — garçon ou fille — c'est la rue, où là, il subit la domination d'enfants plus forts ou plus âgés que lui. Les gangs s'organisent; n'ai-je pas lu dans un journal d'Alberta en date du 15 juillet 1976, cette chose incroyable « Hit-Boys à louer » et l'article continuait ainsi : « Quelque part dans le secteur de Vancouver, un garçon de dix ans a été engagé par le « milieu » pour devenir un tueur professionnel. »

    II y a de cela quelques semaines, le journal faisait état d'un crime commis par un enfant plus jeune encore — et du cas d'un autre garçon qui avait tué un de ses « amis ».

    Dans le passé, la mère restait au foyer, et élevait ses enfants avec l'intention d'en faire des citoyens convenables, et quelle tâche plus noble que celle de ces femmes-là!

    Lors de la Première Guerre mondiale, les femmes ont travaillé dans les usines, les bureaux, et sont même entrées dans l'armée; puis la publicité devenant une source importante de revenus et les difficultés économiques obligeant les femmes à prendre un emploi, toutes les firmes publicitaires insistèrent sur le slogan nouveau : « Les femmes peuvent avoir une vie tellement meilleure en achetant ceci, cela et autre chose »; et elles tombèrent, bien sûr, dans le piège.

    Pour les gouvernements également, les femmes au travail représentaient des salaires élevés, et partant de plus gros impôts sur le revenu, etc. Et les femmes continuent dans cette voie stupide qui les fait échouer complètement dans ce qui est leur vocation naturelle — et s'en vont travailler, simplement pour s'endetteren achetant des masses de choses qui ne leur sont d'aucune utilité.

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