EUTHANASIE: endormir un animal pour ensuite le tuer? Est-ce mal?



"La Treizième Chandelle"Par TUESDAY LOBSANG RAMPA  -> « The thirteenth candle » -- Paris : Éditions J'ai lu, N° 2593; 249 pages; 11 × 18 cm,  1997. {(pages 216 et 217)(Extrait 17)} .

    « Est-ce mal d'« endormir » un animal qui souffre et qui est atteint d'une maladie incurable? »

    Un bouddhiste ne doit pas ôter la vie. Cependant il existe des choses plus importantes que les religions établies, qu'il s'agisse du bouddhisme, du christianisme, du judaïsme, de l'Hindouisme, ou de n'importe quel autre culte. Ces choses, on pourrait les nommer d'un terme qui les résume: le devoir envers le Sur-Moi. Le présent auteur, pour sa part, est d'avis qu'on fait une bonne action envers l'animal en le sacrifiant sans douleur au cas où, d'après l'état actuel de la science vétérinaire, il est atteint d'une maladie incurable.

    Si un animal souffre d'un mal de ce genre, et si la science vétérinaire est impuissante à soulager ses douleurs, alors il vaut mieux demander à un vétérinaire de sacrifier la bête par le procédé qui lui inflige le moins de douleur possible et qui la fasse mourir aussi rapidement que possible. Ce geste est un acte de pitié. Le présent auteur a beaucoup, beaucoup d'expérience en ce qui concerne la souffrance, car il en a subi plus que la part qui lui revenait. Il aurait accueilli avec joie une force supérieure à la sienne et capable de le soulager de la douleur, pour toujours.

    Pourtant le suicide pose un problème différent. Se suicider, c'est commettre une mauvaise action et ceux qui envisage cette éventualité souffrent, certainement, d'un déséqilibre mental provoqué par le chagrin, la douleur ou d'autres émotions qui affectent leur jugement. L'euthanasie ne serait pas un suicide parce qu'elle s'inpirerait du jugement porté par des personnes d'esprit mêr qui ne seraient pas directement intéressées par cet acte et qui, de ce fait, ne seraient pas la proie d'émotions douloureuses,  compassion ou chagrin. De l'avis du présent auteur, le suicide est indiscutablement un mal et l'on ne devrait jamais s'y résigner.

    Si un animal est malade, il faut le délivrer de sa détresse. Si un homme est atteint d'une maladie incurable, et s'il a un âge avancé au point d'être une charge pour autrui, alors il faut envisager une forme d'euthanasie en discutant avec ceux qui ne sont pas personnellement affectés par une décision de ce genre.

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