Lavement de son corps par deux femmes


9 - L'ERMITE

         Par TUESDAY LOBSANG RAMPA
         Monaco :Éd. Rocher, 1987, 222 p. et 1991, 256 p.
         Paris : Éd. J'ai Lu, 1989, 250 P.
         Montréal, Éd. de l'Homme, c1971, 222 p.

{L'Ermite, par Rampa: (pages 32 à 45)(Extraits)}[11]Lavement de son corps par deux femmes.

    « À peine eut-il fini de parler que je perdis conscience une fois de plus, comme si on avait soudainement suspendu cette faculté. Plus tard, je découvris que tel était le cas, car ils possédaient un dispositif grâce auquel ils pouvaient, instantanément et sans douleur, vous plonger dans un état d'inconscience sur un simple mouvement de doigt.

    « Combien de temps avais-je dormi? Combien de temps avais-je été inconscient? Je n'ai aucun moyen de le savoir. Peut-être une heure; Peut-être une journée. Je me réveillai aussi subitement que je m'étais endormi; en un instant,  j'étais inconscient et, l'instant d'après, j'étais pleinement éveillé. Mes nouveaux « yeux » ne fonctionnaient pas, à mon grand regret. J'étais aussi aveugle qu'avant. D'étranges bruits parvenaient à mes oreilles, un cliquetis de métal s'entrechoquant, un tintement de verre puis des pas s'éloignant rapidement. J'entendis le glissement métallique et, pendant quelques instants, tout fut tranquille. Toujours allongé, je m'émerveillai en pensant aux étranges événements qui avaient tant boulversé ma vie. Je fus arraché è mes songes à un moment où l'appréhension et l'anxiété j'aillissaient sourdement en moi.

    « J'entendis un double bruit de pas, secs et saccadés, accompagnés d'un murmure lointain. Le bruit s'amplifia et pénétra dans ma chambre. Le glissement mètallique se fit entendre une fois de plus et les deux personnes de sexe féminin -- c'est du moins ce que je déduisis -- se dirigèrent vers moi en poursuivant leur conversation sur un ton aigu et saccadé. Elles parlaient toutes les deux en même temps; enfin, c'est ce que je crus entendre. Elles s'arrêtèrent, l'une à ma droite, l'autre à ma gauche et, comble de l'horreur! enlevèrent l'unique couverture qui me recouvrait. Je ne pouvais absolument rien faire. Immobilisé, impuissant, je demeurai là, à la merci de ces femelles. J'étais nu , nu comme le jour où je suis né et, ce qu'il y a de pire, sous les yeux de ces femmes inconnues. Moi, un moine, qui ne connaissais rien aux femmes et qui (je l'avoue de bonne grâce) étais terrifié par ces créatures! »

    « Mais le pire était encore à venir, ajouta-t-il d'une voix tremblante et pleine d'hésitation. Les jeunes femmes me placèrent sur le côté et enfoncèrent un tube dans une certaine partie de mon corps que la décence me force à taire. Je sentis un liquide entrer en moi et j'eus l'impression que j'allais éclater. Ensuite, sans plus de cérémonies, on me souleva et l'on plaça un récipient très froid sous mes parties inférieures. En toute modestie, je dois m'abstenir de décrire ce qui arriva ensuite devant ces deux créatures. Mais tout cela n'était qu'un début ... Elles lavèrent entièrement mon corps nu et firent preuve d'une familiarité effrontée à l'égard des attributs qui caractérisent les mâles. Je me sentis envahi par une bouffée de chaleur ainsi que par un sentiment de confusion des plus intenses. Des tiges de métal me pénétraient, tandis que l'on enlevait les tubes de mes narines pour les remplacer brutalement par d'autres. Ensuite, on posa sur moi un tissu qui me recouvrit du cou jusqu'aux pieds et même au-delà. Malgré tout, les femmes n'avaient pas encore terminé. Je ressentis une douleur au cuir chevelu, comme un arrachement; plusieurs choses inexplicables survinrent avant que l'on ne me plaquât sur la tête une substance irritante et très collante. Pendant tout ce temps, les jeunes péronnelles babillaient et gloussaient comme si tous les diables leur avaient ravi la cervelle!

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